Publié le 22 août 2025

Comité d'histoire ministériel

Le Comité d'Histoire de l'Environnement et du Développement Durable (CHEDD) est le service ministériel en charge de la reconstitution, de la valorisation et de la diffusion de l’histoire des politiques publiques des ministères de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique.

Présentation

Créé en 1995, le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable (CHEDD) a pour objet de reconstituer, de valoriser et de diffuser l’histoire des politiques publiques des ministères chargés des domaines de l’environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville, de l’aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l’énergie, des transports, des risques naturels et technologiques, et de la mer.

À cette fin, le comité d’histoire conduit des recherches en sciences humaines et sociales, notamment par l’organisation de journées d’études, de colloques et d’évènements scientifiques, dont il publie certains travaux.

Le comité d’histoire reste attentif aux attentes exprimées par le monde de la recherche en sciences humaines et sociales, ainsi que par les administrations et les partenaires du pôle ministériel de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique, qui souhaitent éclairer, au moyen de l’histoire, les enjeux contemporains liés à l’environnement et au développement durable.

Composition

Le comité d’histoire est animé par un secrétaire permanent, et composé d’un conseil scientifique rassemblant des chercheurs choisis au regard de leur expertise en sciences humaines et sociales. Le conseil scientifique propose des orientations pour les activités du comité d’histoire et établit son programme annuel d’activités. Il s’appuie, en outre, sur des personnalités qualifiées en raison de leurs compétences dans la réalisation, la conduite et l’expertise des politiques publiques relevant du périmètre du comité.

  • Secrétaire permanent : Benoit Vaillot, inspecteur de l’environnement et du développement durable, professeur agrégé et docteur en histoire ;
  • Chargé de mission : Henry Masson, architecte et urbaniste général de l’État.

Président du conseil scientifique : Charles-François Mathis, Professeur des universités à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine (IHMC).

  • Renaud Bécot, Maître de conférences à Sciences Po Grenoble, Pacte ;
  • Florian Charvolin, Directeur de recherche au CNRS, Centre Max Weber ;
  • Anne Conchon, Professeure des universités à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Institutions et Dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHES) ;
  • Émilie d’Orgeix, Directrice d’études à l’École Pratique des Hautes Études, HIStoire de l’Art, des Représentation et de l’Administration en Europe (HISTARA) ;
  • Juliette Dumasy, Maîtresse de conférences à l’Université d’Orléans, POuvoirs, LEttres, Normes (POLEN) ;
  • Sabine Effosse, Professeure des universités à l’Université Paris-Nanterre, Institutions et Dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHES) ;
  • Étienne Faugier, Maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2, Laboratoire d’Études Rurales (LER) ;
  • Patrice Gourbin, Maître de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie, Architecture, Territoire, Environnement (ATE) ;
  • Steve Hagimont, Maître de conférences à Sciences Po Toulouse, Laboratoire des Sciences Sociales du Politique ;
  • Alice Ingold, Directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Centre de Recherches Historiques (CRH) ;
  • Guy Lambert, Maître de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, Institut Parisien de Recherche : Architecture, Urbanistique, Société ;
  • Gwenaëlle Le Goullon, Maîtresse de conférences à l’Université Moulin Lyon 3, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) ;
  • Thomas Le Roux, Chargé de recherche au CNRS/École des Hautes Études en Sciences Sociales, Centre de Recherches Historiques (CRH) ;
  • Anaël Marrec, Postdoc à l’Université de Nantes, Centre François Viète ;
  • Émilie-Anne Pépy, Maîtresse de conférences à l’Université Savoie-Mont-Blanc, Langages, Littératures, Sociétés. Études Transfrontalières et Internationales (LLSETI) ;
  • François-Mathieu Poupeau, Directeur de recherche au CNRS/École Nationale des Ponts et Chaussées, Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS) ;
  • Judith Rainhorn, Professeure des universités à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS) ;
  • Chiara Santini, Professeure des universités à l’École nationale supérieure de paysage, Laboratoire de recherche en projet de paysage (LAREP) ;
  • Thibault Tellier, Professeur des universités à Sciences Po Rennes, Arènes ;
  • Thomas Vaisset, Maître de conférences à l’Université Le Havre Normandie, Identité et Différenciation de l’Espace, de l’Environnement et des Sociétés (IDEES) ;
  • Alexis Vrignon, Maître de conférences à l’Université d’Orléans, POuvoirs, LEttres, Normes (POLEN).

  • Marina Alcalde, directrice des programmes de cohésion sociale à la Caisse des Dépôts ;
  • Paul Bastier, responsable du pôle « Mobilités, Mer, Météorologie » aux Archives Nationales ;
  • Alain Beltran, président honoraire du CHEE, Directeur de recherche au CNRS émérite ;
  • Robert Carvais, président de l’Association Francophone d’Histoire de la Construction, Directeur de recherche au CNRS émérite ;
  • Michel Didier, président du CHPV ;
  • Patrick Février, président de l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement ;
  • Jérôme Fromageau, président honoraire de la Société Française pour le Droit de l’Environnement, Professeur des universités émérite ;
  • Romain Grancher, coprésident du RUCHE, Chargé de recherche au CNRS ;
  • Boris Labidurie, responsable du pôle « Agriculture, Urbanisme, Logement, Environnement » aux Archives nationales ;
  • Rémi Luglia, président de la Société Nationale de Protection de la Nature, professeur agrégé et docteur en histoire ;
  • Pascal Lupo, président de Rails & Histoire ;
  • Céline Pessis, coprésidente du RUCHE, Maîtresse de conférences à AgroParisTech ;
  • Thomas Roche, chef du département « Environnement, Aménagement du Territoire et Agriculture » aux Archives nationales, enseignant à l’Université de Rouen ;
  • Mathias Tranchant, directeur du GIS Humanités et Sciences de la Mer, Professeur des universités à l’Université Bretagne Sud ;
  • Édouard Vasseur, président de l’Association des Archivistes Français, directeur d’études à l’École nationale des chartes-PSL, titulaire de la chaire d’archivistique, diplomatique et d’histoire des institutions à l’époque contemporaine.

Informations pratiques


Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable

Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable

Tour Séquoia

1, place Carpeaux

92055 La Défense Cedex


comite.histoire@developpement-durable.gouv.fr

+33 1 40 81 87 56

Conférences du Comité d’Histoire

Sur une base mensuelle, les Conférences du Comité d’Histoire invitent au ministère des chercheurs pour présenter leurs derniers travaux portant sur l’histoire d’une politique publique, en particulier à l’occasion d’une publication.

Lundi 15 septembre 2025, 12h30-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Éric Anceau, Professeur d’histoire à l’université de Lorraine (Nancy) et Pierre Branda, Directeur scientifique de la Fondation Napoléon.

Dans cette conférence, il sera question de la modernisation de l’économie sous le Second Empire. Bien que le terme soit anachronique, il s’agit bel et bien de véritables « politiques publiques » mises en œuvre dans divers domaines tels que les transports, l’aménagement du territoire, les travaux publics ou encore l’industrie de défense. Ces initiatives s’appuient sur le travail d’ingénieurs et d’experts, inscrits dans la pensée saint-simonienne chère à l’empereur des Français. On pourrait presque parler ici d’une forme précoce d’« épistocratie » ou de « technocratie ».

Mercredi 11 juin 2025, 12h30-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Louis Baldasseroni, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Nîmes ; Étienne Faugier, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 ; et Claire Pelgrims, Collaboratrice Scientifique au Fonds de la recherche scientifique (FRS-FNRS) de Belgique

Automobile, tramway, vélo : ces moyens de transport sont apparus et se sont diffusés dans les villes françaises et européennes, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Leur influence a été étendue jusqu’aux campagnes dans la première moitié du XXe siècle, aboutissant à l’ère de « mobilité généralisée » dans laquelle nous sommes. La situation actuelle est-elle le fruit d’une lente marche vers le progrès ? L’aboutissement d’une quête de mobilité qu’hommes et femmes auraient eu de tout temps ? Cette conférence vise à revenir sur ces clichés, en montrant que cette histoire est moins linéaire qu’il n’y paraît, et qu’elle est faite de choix et d’hésitations plus que d’évidences. Parmi les thématiques abordées, cette conférence conduira à s’interroger sur l’évolution des infrastructures, la diffusion des réseaux de transport jusque dans les espaces ruraux, ou encore les enjeux politiques des innovations en matière de mobilités.

Jeudi 15 mai 2025, 12h30-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Bertrand Lemoine, architecte, ingénieur et directeur de recherche honoraire au CNRS

À partir de son ouvrage sur l’histoire des gares en France (Une histoire des gares en France, Archibooks, 2022), Bertrand Lemoine replace le développement des gares dans la perspective de l’extraordinaire essor des différents réseaux ferroviaires au XIXe et XXe siècles. L’importance du chemin de fer dans la révolution industrielle donne en effet aux gares un statut particulier : c’est l’image la plus visible et la plus spectaculaire des nouveaux programmes et des innovations techniques qui se mettent alors en place.  Le ferroviaire est encore aujourd’hui un vecteur majeur des déplacements collectifs, et la gare reste un enjeu important des politiques urbaines, à l’interface des réseaux et de la ville.

Mercredi 16 avril 2025, 12h30-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Anne Kucab, professeure agrégée et docteure en histoire (Centre Roland Mousnier et CRAHM)

Si les notions de « durabilité et de développement durable » sont évidemment anachroniques pour le Moyen Âge, les hommes et les femmes de cette période ont été confrontés à des problématiques de gestion des ressources, d’économies de moyen ou de salubrité. Cette communication propose de questionner la notion de durabilité dans les villes de Normandie de la fin du Moyen Âge, par exemple à travers les pratiques du recyclage, la gestion de l’approvisionnement en bois ou l’existence de jardins urbains, ceci afin de tisser des parallèles avec nos pratiques urbaines actuelles.

Vendredi 21 mars 2025, 12h30-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Raphaël Morera, Chargé de recherche au CNRS

Raphaël Morera s’attache à comprendre comment Paris a répondu au défi énergétique posé par sa croissance au cours de l’époque moderne. Il explore les voies par lesquelles l’eau a été de plus en plus intensément exploitée au service du développement de la ville et de sa société. Il ancre les questions environnementales au cœur du social, en dessinant les contours d’une économie hydraulique. Dans l’Europe médiévale et moderne, l’eau est la force motrice la plus efficace. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le bassin de la Seine a été de plus en plus intensément utilisé pour satisfaire les besoins d’une capitale en forte croissance. La pression accrue sur l’eau a été portée par un mode de gestion déléguée. Celui-ci était caractéristique d’un contrôle environnemental par strates, articulant pouvoirs monarchiques, pouvoirs seigneuriaux et usagers riverains autour d’organisations communes. C’est par ce jeu entre norme, usages et société que les cours d’eau ont été massivement mis au service de la croissance moderne.

Lundi 10 février 2025, 12h30-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Thibault Tellier, Professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po Rennes et enseignant à Sciences Po Lille

Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle et l’explosion urbaine qui s’en est suivie, les périphéries industrielles des grandes villes françaises sont apparues à bien des égards comme des espaces urbains sans qualités, symboles d’un manque d’organisation et de rationalité, tant sur le plan architectural qu’urbanistique.

À la veille de la Deuxième Guerre mondiale, Jean Giraudoux écrit : « Le mot banlieue est le terme le plus terrible des vocabulaires de laideur et de deuils (…) Un no man’s land surpeuplé, où tous les beaux monuments de l’avenir, écoles, bibliothèques, hôpitaux, quand ils existent, sont des baraques » (Pleins pouvoirs, 1939).

Pour des raisons tant sociales que politiques, il s’est agi pour les pouvoirs publics de réfléchir à la manière « d’organiser » ces territoires quelque peu atypiques mais surtout indispensables au développement économique de la France. En particulier durant les Trente glorieuses.

Il s’agit donc de réfléchir à la manière dont les ministères en charge de ces questions (tout d’abord les Travaux publics, puis le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, et enfin de l’Équipement), ont réfléchi durant près d’un siècle à la manière d’appréhender la question du développement banlieusard avec en toile de fond la question des représentations liées à ces types si particuliers de territoire. La banlieue peut à la fois apparaître comme une ressource de première importance, et en même temps un « problème » qu’il convient de traiter comme tel. La banlieue constitue donc de ce point une injonction que l’on peut qualifier de contradictoire au regard de ses modes de prise en charge au fil du temps par les pouvoirs publics jusqu’à la mise en œuvre de la politique de la ville définie largement comme une politique des banlieues jusqu’à une date récente.

Mercredi 20 juin 2018, 14h00-14h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

par Michel Pascal, directeur général de l’ANGDM

Mercredi 7 février 2018

Institut National d’Histoire de l’Art

2, rue Vivienne ou ou 6, rue des Petits-Champs

Paris

Mercredi 18 septembre 2013, 14h00-15h15

Grande Arche, paroi Sud, salle 2 du niveau 3, site ministériel de La Défense

par Christian Després, ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts

Petits-déjeuners du Comité d’Histoire

Sur une base mensuelle, les Petits-déjeuners du Comité d’Histoire invitent à l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable des chercheurs pour présenter leurs derniers travaux portant sur l’histoire d’une politique publique, en particulier à l’occasion d’une publication. Le format comprend une intervention de 30 minutes du chercheur invité, accompagné d'un animateur chargé de lui apporter la contradiction, suivie d'un débat avec l'ensemble des collègues présents.

Mardi 2 septembre 2025

8h30-10h00

Salle de conférence A32

Tour Séquoia, 32e étage

par François Colas, inspecteur général de santé publique vétérinaire et Thierry Micol, responsable de la Mission International et Outre-mer à la LPO France, docteur en biologie

Mardi 10 juin 2025, 8h30-10h00

Restaurant ministériel Le Fontenoy, site ministériel de La Défense

par Louis Baldasseroni, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Nîmes ; Étienne Faugier, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 ; et Claire Pelgrims, Collaboratrice Scientifique au Fonds de la recherche scientifique (FRS-FNRS) de Belgique

Mardi 20 mai 2025, 8h30-10h00

Restaurant ministériel Le Fontenoy, site ministériel de La Défense

par Nelo Magalhães, Post-doctorant à l’Institut de la transition environnementale

Animation : Thierry Coquil, inspecteur général de l’Environnement et du Développement Durable.

Mardi 1er avril 2025, 8h30-10h00

Restaurant ministériel Le Fontenoy, site ministériel de La Défense

par Jean-Baptiste Fressoz, Chargé de recherche au CNRS

Animation : Dominique Auverlot, inspecteur général de l’Environnement et du Développement Durable.

Mardi 4 mars 2025, 8h30-10h00

Restaurant ministériel Le Fontenoy, site ministériel de La Défense

par Benjamin Morel, Maître de conférence en droit public, Université Paris – Panthéon-Assas

Animation : Antoine Grézaud, inspecteur de l’Environnement et du Développement Durable.

Mardi 11 février 2025, 8h30-10h00

Restaurant ministériel Le Fontenoy, site ministériel de La Défense

par Thibault Tellier, Professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po Rennes et enseignant à Sciences Po Lille

Animation : Michel Didier, président du Comité d’Histoire de la Politique de la Ville.

Colloques et journées d'études

Le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable organise des colloques et journées d’études portant sur l'histoire des acteurs, des administrations et des politiques publiques des ministères chargés des domaines de l’environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville, de l’aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l’énergie, des transports, des risques naturels et technologiques, et de la mer.

Programme « Mettre l’environnement en gouvernement : France, 1969-1977 »

Mardi 25 mars 2025, 14h00-18h00

Hôtel de Roquelaure

246, boulevard Saint-Germain

75007 Paris

À l’occasion des 20 ans de l’AFIT France et de l’association P2M, et en partenariat avec TDIE.

Les 20 ans de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France (AFIT France) et de l’association Passé-Présent-Mobilité (P2M) offrent l’opportunité de revenir sur une évolution historique majeure de la politique des transports : le changement de paradigme du droit au transport à celui du droit à la mobilité, consacré par la LOM (2019). Dans une société de plus en plus mobile, où la transition écologique est à la fois une nécessité politique et un défi technologique et économique, comment assurer une justice mobilitaire ?

À travers les regards croisés de chercheurs et d’acteurs publics, cette rencontre interrogera les solutions d’avenir. En quoi la notion de mobilité renouvelle-t-elle les enjeux de l’action publique ? Comment chercheurs et décideurs peuvent-ils dialoguer ensemble pour définir des perspectives réalistes, soutenables et fédératrices ?

14h00 : Ouverture

Philippe Tabarot, ministre des Transports

Franck Leroy, président de l’AFIT France, président de la Région Grand-Est

Mathieu Flonneau, maître de conférences, Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, co-fondateur de l’association P2M

14h35-15h20 : Regards croisés sur 20 ans de mutations : faits saillants et perspectives

Territoires, infrastructures, usagers et mobilités : 20 ans de mutations dans le secteur des transports, regards croisés : de nouveaux comportements, de nouvelles attentes ?

Etienne Faugier, maître de conférences, Université Lumière Lyon 2, président de l’association P2M

Arnaud Passalacqua, professeur des universités, Université Paris-Est Créteil, et co-directeur de l’École d’Urbanisme de Paris

David Valence, président du COI, président de la commission mobilité de la Région Grand-Est

(Pause 20 minutes)

15h40-16h40 : 1ère table-ronde : La mobilité : un nouvel objet de politique publique ?                                 

Vingt ans de République mobile sous nos yeux : un nouvel objet de politique publique à l’aune de la neutralité carbone ?

Maxime Forest, directeur général de France Logistique

Sylvain Laval, maire de Saint-Martin-le-Vinoux, président du SMMAG (syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise)

Sébastien Richez, historien et chargé d’analyses stratégiques, groupe La Poste

16h45-17h45 : Table ronde 2 : Pas de mobilité sans infrastructures

Pourra-t-on financer les infrastructures nécessaires aux besoins de mobilité de demain ?

Anne Conchon, professeure des universités, Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne

Philippe Duron, coprésident de TDIE, ancien président de l’AFIT France

Sophie Mougard, inspectrice générale (IGEDD)

17h45 : Conclusion

Christophe Béchu, maire d’Angers, ancien président de l’AFIT France, ancien ministre

Clément Beaune, haut-commissaire au Plan

27-29 septembre 2023

Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution

Muséum national d’Histoire naturelle

Paris

Un colloque exceptionnel pour célébrer le Centenaire du 1er Congrès international de protection de la nature (Paris, 1923) les 27-28-29 septembre 2023 au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris !

À l’occasion du centenaire du 1er Congrès international pour la protection de la nature qui s’est tenu à Paris en 1923, la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature), l’AHPNE (Association pour l’Histoire de la protection de la Nature et de l’Environnement) et leurs nombreux partenaires académiques, institutionnels et associatifs organisent un Colloque sur 3 jours à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution au sein du Muséum national d’Histoire naturelle.

Son ambition : replacer dans une perspective historique de longue durée les dynamiques de protection de la nature et questionner l’évolution des discours, figures récits et pratiques durant un siècle de combat et de mobilisation. Et pour quel résultat ?

Le congrès de 1923, point de départ de la sensibilisation à la protection de la nature ?

« La nature est de toutes parts menacée par les progrès de l’industrie. L’activité de l’homme gagne des régions jusqu’ici inaccessibles à ses entreprises ; son caprice ou son utilitarisme imprévoyant mettent en péril l’existence d’un grand nombre d’espèces animales et végétales. » Paris, 1922.

Ce sont ces mots que Raoul de Clermont, ingénieur agronome et avocat à la Cour d’appel, a choisi pour inviter le monde entier au Muséum national d’Histoire naturelle pour participer au 1er Congrès International de Protection de la nature. Un an plus tard, du 31 mai au 3 juin 1923, la Société Nationale d’Acclimatation, ancêtre de la SNPN, réunissait plus de 300 savants, artistes et fonctionnaires pour réfléchir aux actions à mettre en œuvre pour protéger la nature. Véritable succès, ce Congrès a été un événement fondateur : il a marqué le début de l’institutionnalisation et de l’internationalisation de la protection du vivant.

Non, l’urgence écologique ne date pas des années 1960 !

Les urgences écologiques et climatiques nous invitent à tourner nos regards vers le monde qui vient, et qui s’annonce comme un nouveau défi que va devoir affronter l’humanité. Pour beaucoup, la pensée écologique est le legs
d’une prise de conscience récente, résultat d’une inquiétude nouvelle surgie au regard d’enjeux globaux apparus après la seconde Guerre mondiale.
Ainsi nombreux sommes-nous à ignorer les origines de notre courant de pensée et d’action, ainsi que toutes les réalisations accomplies dont nous sommes les héritiers. Pouvons-nous espérer pouvoir construire les trajectoires à venir d’un monde plus respectueux de la nature sans comprendre d’où l’on vient, et quels sont les ressorts profonds de la situation actuelle ?

Oui, cela fait plus d’un siècle que la protection de la nature est un sujet. Elle interroge, de façon changeante et désormais pressante, les rapports qu’humains et autres qu’humains entretiennent, et les solutions que nous avons inventées pour essayer de vivre en meilleure intelligence avec le reste du vivant. En une sorte de concordance des temps, il paraît salutaire de remettre dans une perspective historique de longue durée les enjeux, les acteurs et les modalités d’action ainsi que les discours et les récits qui composent la protection de la nature afin d’en mesurer les continuités, mais aussi les évolutions et les différentes conceptions. À l’heure de l’effondrement de la biodiversité, il est précieux d’identifier et de questionner avec un pas de temps d’un siècle les facteurs de réussite et les facteurs de régression dans la protection du vivant.

Le colloque « Défendre la nature. De 1923 à aujourd’hui » se donne comme méthodologie d’associer étroitement chercheurs en sciences humaines, économiques, sociales et juridiques, chercheurs en sciences naturelles et écologiques ainsi que des acteurs publics, institutionnels et associatifs ancrés dans les enjeux présents et dans l’opérationnalité de la protection de la nature.

Un rendez-vous majeur, gratuit et ouvert à tous pour prendre part à la réflexion sur la prise de conscience et la mise en place d’actions en faveur de la protection de la nature.

Pendant 3 jours, plus de 30 conférences et tables-rondes réunissant près de 70 intervenants auront lieu à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.

2 événements complémentaires ont également eu lieu :
• une table ronde à l’Académie du climat le 27 septembre au soir ;
• une visite guidée du Musée de la Chasse et de la Nature suivie d’une table ronde le 28 septembre au soir.

L’ensemble de ces événements sont ouverts à tous, gratuits sur inscription.

Journée d’études

Mercredi 31 mai 2023, 9h00-17h00

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Sommes-nous en train d’assister à l’invention de la marche comme nouveau paradigme de la conception des villes du XXIe siècle ?

Depuis une quinzaine d’années, la marche en ville s’est imposée comme l’un des champs actifs de réflexion sur la transformation de la ville à une échelle internationale. Dans les années 2010, nombre de grandes métropoles à travers le monde ont mis à leur agenda de grands projets de réaménagement de rues ou de places en faveur des piétons (New York, Barcelone ou encore Paris) en se réclamant de favoriser les mobilités actives. Dans le même temps, le sujet était saisi par les milieux académiques (géographie, sociologie, urbanisme, Staps, etc.), donnant une visibilité sans commune mesure à un thème pourtant parfois traité de longue date par certaines recherches. Enfin, depuis son émergence dans la sphère anglo-saxonne, la notion de walkability – ou marchabilité en français – a même fait de la marche l’un des critères d’évaluation de la qualité des tissus urbains contemporains.

Mais la promotion de la marche en ville, comme enjeu d’aménagement et de politiques publiques, est-elle si radicalement nouvelle ?

En effet, la place du piéton dans la ville est discutée au moins depuis les années 1950 dans le monde occidental. Un temps favorisées dans les années 1970, les politiques de piétonisation ont permis très tôt à certaines villes européennes notamment de se démarquer (Copenhague, Munich, Amsterdam). Dans les années 1980-1990, l’aménagement des espaces publics occupe le devant de la scène, trouvant aussi ses villes phares (Portland, Barcelone, Copenhague à nouveau). Dans quelle mesure la promotion actuelle de la marche en ville s’inscrit-elle dans ces évolutions ? À la croisée d’un examen de la situation actuelle et d’un regard sur la longue durée, le but de cette journée est de questionner l’intérêt croissant pour la marche au moment même où elle semble en passe d’entrer dans le registre de l’action publique.

Cette journée d’étude a vocation à interroger les histoires contemporaines de la marche en ville comme enjeu de politiques publiques, un sujet encore émergent dans la recherche académique. Ouverte aux agents du public et du privé, aux associatifs, aux chercheurs et à toute personne intéressée par le sujet, elle permettra de croiser des interventions de chercheurs (historiens, urbanistes, sociologues…), de témoins du passé et d’acteurs contemporains.

9h00 : Accueil du ministère

9h30-9h40 : Ouverture de la journée par Paul Delduc, Chef du service de l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable

9h40-10h10 : Introduction scientifique : La marche, angle mort des politiques publiques depuis le XXe siècle ? avec Cédric Feriel, Maitre de conférences à l’Université Rennes 2, laboratoire Tempor ; et Arnaud Passalacqua, Professeur à l’école d’urbanisme de Paris, LAB’URBA/LIED.

10h10-10h25 : La marche en ville comme enjeu des politiques publiques contemporaines, avec Thierry Du Crest, Coordonnateur interministériel pour le développement du vélo et de la marche

10h25 : De quoi une politique de la marche en ville peut-elle être le nom ?

L’essor actuel du thème de la marche en ville se trouve associé à plusieurs autres thèmes connexes qui contribuent autant à assurer son succès qu’à brouiller son appréhension : associé aux mobilités (modes doux, modes actifs), rapproché avec le vélo, rattaché au domaine de la santé, de la sécurité routière ou encore à l’hypothèse d’un tournant environnemental… La marche en ville recouvre une diversité qui est aussi riche de potentialités que d’ambiguïtés. Cette session explore l’hypothèse selon laquelle le développement de ce thème vient catalyser des thématiques préexistantes à identifier. Elle mobilise notamment des témoignages d’acteurs qui, entre les années 1970 et 1990, ont participé au sein de l’État, d’associations ou de collectivités, à des initiatives pilotes d’intégration de la marche dans les politiques d’aménagement.

Denis Bocquet, Professeur à l’École nationale d’architecture de Strasbourg, Laboratoire AMUP

Michel-Antoine Boyer, Architecte et paysagiste, membre du groupe d’étude et de recherche du ministère de l’équipement dans les années 197

Anne Faure, Urbaniste, Présidente-fondatrice de Rue de l’Avenir en 1988

Francis Ampe, Ingénieur, urbaniste, ancien maire de Chambéry (1977-1983)

12h00-12h15 : Présentation du dictionnaire pluriel de la marche en ville, avec Sophie Deraëve, Laboratoire Ville Mobilité Transport

12h15-13h30 : Pause déjeuner

13h30-15h00 : La ville à l’aune de la marche, un domaine d’expertise à part entière ?

La construction de la marche comme catégorie d’action publique s’appuie sur des champs techniques variés comme, entre autres, la sécurité routière ou la conception des espaces publics. La session vise à saisir comment différentes expertises se sont renouvelées pour s’emparer de la marche en ville et contribuer, en établissant des ponts entre elles, à inscrire le thème à l’agenda des politiques publiques. Elle croise des interventions de techniciens qui, dès les années 1980 et 1990, se sont emparés du thème « marche en ville » selon différentes perspectives, avec des analyses de jeunes chercheurs ayant travaillé sur l’histoire des expertises et des métiers consacrés aux cheminements piétons

Jean-Marc Offner, Président de l’École urbaine de Science Po

Pauline Detavernier, Docteure en architecture (LIAT), directrice de projet recherche et développement (PCA-STREAM)

Benoît Hiron, Cerema, Responsable de la sécurité et des déplacements, ancien chef du groupe sécurité des usagers et déplacements au CERTU et responsable du comité technique de la Démarche nationale Code de la Rue

Arnaud Passalacqua, Professeur, Ecole d’urbanisme de Paris, LAB’URBA/LIED

15h00-15h15 : Pause

15h15-16h45 : Villes modèles et modèles de marche. Un mouvement municipal international

Les politiques de marche en ville sont depuis longtemps basées sur des expérimentations locales décentralisées. Des villes « modèles » émergent à différentes périodes, comme Copenhague, Barcelone ou encore Portland, et servent d’inspiration et de point de repère pour d’autres cités aux niveaux nationaux mais aussi internationaux. Cette session interroge la manière dont ces circulations de « bonnes pratiques » contribuent ou non à structurer la marche en ville comme nouvelle approche des politiques urbaines à l’échelle internationale. Elle s’appuie notamment sur des études de cas à la fois historiques et contemporaines des villes d’Athènes et de Bruxelles, et sur une analyse du réseau Walk21 dédié à la promotion de la marche et au partage d’expériences à l’international.

Cédric Fériel, Maitre de conférences à l’Université Rennes 2, laboratoire TEMPORA

Jérôme Monnet, Professeur à l’Université Gustave Eiffeil, Laboratoire Ville Mobilité Transport, codirecteur de l’École d’urbanisme de Paris

Dimitra Kanellopoulou, Architecte-ingénieure, maîtresse de conférence à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, membre du réseau Walk 21

Claire Pelgrims, MSCA-IF, Postdoctoral research fellow, Université Gustave Eiffel / École nationale des ponts et chaussées

Sylvain Rotillon, Adjoint au coordonnateur interministériel pour le développement du vélo et de la marche

16h45-17h00 : Conclusion, avec Loïc Vadelorge, Professeur d’histoire contemporaine, Université Gustave Eiffel, responsable scientifique du labEx Futurs Urbains, Laboratoire ACP.

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 37 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 13 avril 2023, 9h30-17h00

Salle des séances, Académie d’agriculture de France

18 rue de Bellechasse

Paris

Avoir faim : ancestrale, l’appréhension était planétaire. L’Occident pensait l’avoir vaincue, mais la pandémie du coronavirus, la perturbation des échanges, le renchérissement des céréales, le décalage des semailles en raison des circonstances militaires ou des calamités météorologiques ont montré la fragilité de cette certitude : une nourriture abondante, accessible au consommateur et rémunérant correctement producteurs et négociants.
Cette Journée d’Études répond donc à quatre questions :

  • Comment a-t-on évité les famines et les disettes sinon dans le monde, du moins en Europe ?
  • Quelle part  revient aux pouvoirs publics dans l’instauration d’une relative sécurité alimentaire ?
  • Quelle part revient aux producteurs, aux négociants, aux habitants, qui ont introduit, proposé et adopté de nouvelles plantes ?
  • Enfin, jusqu’où pousser l’innovation, sachant qu’il existe des limites culturelles à l’acceptabilité des produits à base d’insectes ou de synthèses ?

Au XVIIIe siècle, l’essor des échanges nationaux permit de compenser des récoltes détruites dans quelques provinces. Au XIXe siècle, l’essor des échanges coloniaux permit de diffuser des produits réservés aux élites sociales. Ces progrès n’allèrent pas sans appropriation de terres, aménagement de canaux, établissement de routes, mises en culture d’espaces qui avaient été forêts ou marais. Oui, la volonté d’accroître les volumes récoltés et de diversifier les ressources alimentaires constitua un puissant moteur de transformations environnementales.

On découvrit alors leur revers : avec les denrées nouvelles arrivaient les ravageurs nouveaux. Certains pouvaient anéantir des productions vitales. Confrontés à la famine, les hommes partaient en quête d’une vie meilleure dans d’autres contrées, voire d’autres continents. On découvrit aussi que les guerres avaient le même effet : elles signifiaient rationnements et spéculations, importation de ravageurs et migration de populations. Après 1945, la création de la FAO visait à éradiquer les pénuries alimentaires. L’intensification de l’agriculture répondit à cet objectif.

La définition de la « sécurité alimentaire » semblait claire : elle était atteinte lorsque tous les habitants obtenaient « une nourriture suffisante, saine et nutritive, leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires ». Trois adjectifs qui concernaient la quantité d’aliments requise. Sauf que celle-ci n’est jamais garantie. D’où l’émergence d’un nouveau concept : la « souveraineté alimentaire » : il est du devoir de chaque État de protéger ses productions et ses échanges en vue de l’autonomie alimentaire et du développement durable.La page serait-elle tournée d’une mondialisation à priori bienfaisante ? Voilà qui fera débat sans doute…

Jeudi 30 mars 2023

Salle du forum, Maison des Sciences de l’Homme

54, boulevard Raspail

Paris

La fin de la décennie 2010 a vu se succéder dans le monde, en France en particulier, une série de crises, qui, pour n’être pas liées entre elles, et relever souvent plus de la perception que de la mesure objective, n’en révèlent pas moins une profonde mise en cause de la ville. Défi économique et culturel des Gilets jaunes, bouleversements des modes de vie liés à la pandémie du Covid 19, hausse du prix de l’énergie et crainte de son rationnement, menaces sur la paix en Europe, se développent sur un fond de catastrophe climatique planétaire et séculaire, dont la prise de conscience tardive n’en est que plus brutale. Cette actualité réveille un vieux fond d’hostilité à l’urbanisation, à la grande ville notamment, sources de tous les maux, matériels et moraux, des groupes sociaux et des individus (Guy Burgel, Sauver la planète ville, plaidoyer pour une ville durable et désirable, Archicity, 2022).

Représentation ou réalité, mythe projeté ou effectivité existante, argument commercial ou utopie progressiste, le « monde d’après », comme la « ville d’après », font déjà irruption dans le langage des spécialistes comme des vulgarisateurs, alors que le mot à la mode de « résilience » paraît justement insister plus sur les permanences que sur les ruptures.

C’est sur ces contradictions et ces irrationalités apparentes que la session du 30 mars 2023 a essayé de projeter les éclairages de débats ouverts, animés par des membres du collectif Analyse et politique de la ville. Trois moments sont proposés : interpeller les sciences sociales (philosophie, histoire, géographie, sociologie); interroger la règle (économie, droit); mettre en question le gouvernement de la ville (élus, professionnels de l’urbanisme).

Industrialisation, urbanisation et aménagement en région parisienne : jalon pour une histoire locale de l’environnement (XIXe-XXe siècle)

30-31 mars 2022

Auberge de jeunesse Yves Robert

20, esplanade Nathalie Sarraute

Paris

Les années 1970 – 1990 furent celles de l’émergence de l’animation nature en tant que secteur professionnel. Au cours des deux décennies, des expériences naissances, souvent très localisées, où s’élaborent des conceptions éducatives et des modalités pédagogiques, en lien avec les transformations contemporaines de l’école, les représentations de l’environnement ou les contestations écologiques.

Ce colloque a pour objectif de rassembler les résultats accumulés tout en ouvrant de nouvelles perspectives de recherche et de préservation des sources. Fruit d’une collaboration entre acteurs associatifs, institutionnels, universitaires e archivistes, il comportera des communications scientifiques, des moments d’échanges, des présentations de documents d’archives et des projections de documents audiovisuels.

Le lien avec les enjeux du présent ne sera pas oublié afin que les acteurs de terrain puissent trouver dans les préoccupations militantes d’hier un écho à leurs problématiques d’aujourd’hui et de demain.

Les actes de ce colloque ont été édités dans le numéro hors-série 36 de la revue Pour mémoire.

Mercredi 16 février 2022, 9h00-17h30

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Journée d’études organisée par le comité d’histoire, les agences de l’Eau, le Cercle français de l’Eau, l’Académie de l’Eau, et l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNe) et la Direction de l’eau et de la biodiversité.

Les actes de ce colloque ont été édités dans le numéro hors-série 35 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 21 octobre 2021, 9h30-17h00

Salle des séances, Académie d’agriculture de France

18 rue de Bellechasse

Paris

Alors que les défis environnementaux sont devenus un enjeu majeur de toute politique publique et des relations internationales, en 1971 Georges Pompidou créait le premier ministère de l’Environnement, confié à Robert Poujade décédé le 8 avril 2020. Pour célébrer ce cinquantième anniversaire et à la mémoire de l’ancien ministre, l’Institut Georges Pompidou et le Comité d’histoire du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires ont organisé un colloque le 21 octobre 2021 à l’Académie d’Agriculture de France, mobilisant historiens, juristes et personnalités engagées de la société civile. Communications et débats évoquent la création d’un ministère d’inspiration pompidolienne, les hommes et les équipes constituées pour enraciner une administration dédiée, les transferts et les enjeux à l’échelle européenne et mondiale, en ouvrant de nouvelles perspectives historiographiques qui contribuent au débat public.

Mardi 5 octobre 2021

en ligne

Journée d’étude en ligne (diffusée en direct), organisée avec le soutien de la Chaire TMAP de Sciences Po Rennes, l’Institut pour la recherche de la Caisse des Dépôts, le Comité d’histoire du ministère de la transition écologique et solidaire, et l’Union sociale pour l’habitat.

Mercredi 9 juin 2021, 9h30-18h00

en ligne

Cette journée d’étude autour du premier programme français sur l’environnement, appelé « 100 mesures pour l’environnement » et publié en 1970 s’inscrit dans le cadre de la commémoration des 50 ans du ministère de l’Environnement, devenu ministère de la Transition écologique.

De la même manière que le Plan national pour l’Environnement ou le Grenelle de l’environnement ont marqué l’histoire du domaine public de l’environnement par leur ampleur intersectorielle et leur portée sur l’efficacité de l’action publique, les « 100 mesures », décidées par une lettre du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas le 24 octobre 1969 et présentées en conseil des ministres en juin 1970, ont marqué un tournant dans la prise en compte publique de l’environnement. Elles représentent un premier essai d’agrégation d’instruments d’action publique, d’expérimentations locales, etc., d’autant plus important qu’elles arrivent avant la création d’un ministère dédié. C’est avec elles que les médias vont pour la première fois relayer à leur public le terme « environnement ».

Dans le cadre des manifestations de commémoration des 50 ans du ministère de la Transition écologique, est organisée une journée d’étude entièrement consacrée au « moment » des 100 mesures. En six mois de travail au tournant de l’année 1970, la préparation des 100 mesures constitue en effet une activité de synthèse multi-échelle, avec la consultation de plusieurs centaines d’associations et de quatorze ministères, dans un contexte international favorable (Année européenne de la Nature en 1970, préparation du sommet des Nations unies de Stockholm en 1972, création de l’EPA [Environmental ProtectionAgency] aux États-Unis en 1970). Elle ne correspond pas à la confection d’une politique publique classique avec des moyens en argent et en personnel, mais vise plutôt, à coût constant, à démontrer la faisabilité d’une réorganisation de l’action publique qui prenne enc ompte les nouvelles préoccupations écologiques issues des mutations scientifiques et des bouleversements matériels de la France d’après-guerre.

Cette journée d’étude revient sur les histoires qui se croisent dans la mise au point des 100 mesures avec le double souci affiché à l’époque de décloisonner les logiques des politiques publiques et d’avoir un esprit de suite, pour s’assurer que les mesures portent à conséquence, grâce à un suivi par les services du Premier ministre et de conseillers qui gravitaient autour de la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale [DATAR]. Outre l’histoire administrative proprement dite, la journée aborde les inflexions dans le traitement public de l’environnement, notamment par l’évolution du personnel scientifique, vivier de la politique publique d’alors, par l’évolution des réponses aux problèmes d’environnement avant et après 1970, ou encore en évoquant les éléments laissés dans l’ombre de la politique initiée en 1970.

Les actes de cette table-ronde ont été édités dans le numéro hors-série 34 de la revue Pour mémoire.

18-19 mars 2021, 14h30-17h00

Salle des séances, Académie d’agriculture de France

18 rue de Bellechasse

Paris

L’Académie d’agriculture de France, l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) et le Comité d’histoire du ministère de la Transition écologique (CGEDD) ont lancé depuis 2018 un cycle de journées d’études consacrées à l’histoire des rapports entre l’agriculture et l’environnement.

Après le sujet des fertilisants , celui de la santé des animaux , puis de la santé des plantes, le thème choisi pour la double session les 18 et 19 mars après-midi est consacré aux Fruits et Légumes et ce dans le cadre de 2021 déclarée « Année internationale des Fruits et Légumes » par l’ONU-FAO.

La production de fruits et légumes évolue dans le temps et dans l’espace au fil des civilisation et plus rapidement depuis l’ère de transports locaux et internationaux plus faciles , mais aussi par des méthodes nouvelles de conservation et de transformation, qui ont incité à des nouveaux modes de consommation , eux-mêmes liés à une évolution de nos habitudes et modes de vie.

Vendredi 22 janvier 2021

en ligne

Le Comité d’histoire du ministère de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales organise ce colloque avec l’appui scientifique de Thomas Kirszbaum, chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique, en concertation avec la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) et plus particulièrement la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP).

Ce colloque a été organisé par le comité d’histoire et l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement.

Mardi 10 mars 2020, 9h00-17h00

Salle des séances, Académie d’agriculture de France

18 rue de Bellechasse

ParisL’Académie d’agriculture de France, l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) et le comité d’histoire du ministère de la Transition écologique et solidaire (CGEDD) ont lancé depuis 2018 un cycle de journées d’études consacrées à l’histoire des rapports entre l’agriculture et l’environnement. Après le sujet des fertilisants puis celui de la santé des animaux, le thème choisi pour le 10 mars 2020 est consacré aux différentes pratiques dans le temps avec des notions historiques et d’actualité pour protéger les plantes et les réglementations qui s’y référent.

16-19 octobre 2019

Paris

L’association T2M riche d’une centaine de membres venus de tous les continents a été fondée à Eindhoven en 2003 à l’initiative d’un chercheur hollandais Gijs Mom, ingénieur et historien spécialiste de l’automobile. Son objet est de contribuer à la réflexion sur la notion de mobilité qui déclassait, ou démodait, la notion de transport. Les recherches académiques accueillies sont plurimodales et pluridisciplinaires. Cet écosystème de recherche a conduit à souvent travailler avec des entreprises et des institutions de premier plan parmi les opérateurs de transports ou les constructeurs.

Toutes les archives des conférences annuelles, les publications, le blog, les réseaux sociaux, les liens institutionnels et les membres exécutifs sont mentionnés. Mathieu Flonneau, membre fondateur, en est le Président depuis 2018. Anne Conchon, présente à Eindhoven, est la chair de la conférence 2019. Etienne Faugier en est le secrétaire scientifique.

Lien internet : https://t2m.org/

T²M a été fondatrice pour de nombreux réseaux. A sa suite, a été fondé en France le premier séminaire d’histoire de la mobilité qui depuis 2005 a participé à la structuration interdisciplinaire du champ « mobilité ». Notons que la bataille sémantique a été « gagnée ». Plusieurs ouvrages collectifs ont été publiés et des collections académiques ont été fondées « Cultures Mobiles » et « Mobilités et Sociétés ». La conférence de 2006 s’est tenue à Paris à l’Ecole des Ponts et en Sorbonne. L’association « fille » française P²M, Passé Présent Mobilité a été fondée en 2012, son actuel président en est Arnaud Passalacqua.

Objet de la conférence annuelle parisienne T²M de 2019

Il s’agit, en connexion avec EQUIPAUTO et MONDIAL.Tech, d’organiser entre les 16 et 19 octobre 2019 soit sur trois jours de conférences, de table-rondes – les échanges sont en anglais –  et de visites de terrain. Le thème choisi « Matérialités et mobilités » cherche à explorer un champ étonnement passé sous silence en faisant la part belle aux équipements, aux infrastructures des transports et à leurs acteurs.

Descriptif sommaire, format

L’objectif est d’obtenir en 2019 une participation d’environ 120 universitaires ou acteurs désireux de communiquer lors de panels. Trois soirées sont organisées : en Sorbonne et à la Porte de Versailles.

Moyens et besoins

Des visites de terrain diverses sont à organiser. Des prestations liées à la conférence sont à sponsoriser ; le détail en est disponible ; le budget événementiel reste à sécuriser. T²M garantit la visibilité de tous ses partenaires.

Partenariats institutionnels à ce jour pour T²M Paris 2019

FIEV, Mondial.Tech, CCFA, URF, SER, FFC et nombreuses institutions universitaires – une quinzaine sont présentes au comité scientifique.

4-5 octobre 2019

Archives nationales / Musée de l’Air et de l’Espace

Pierrefitte-sur-Seine / Le Bourget

La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), en partenariat avec le comité d’histoire, le Musée de l’Air et de l’Espace, les Archives nationales, l’Université Toulouse – Jean Jaurès, l’Aéro-club de France et l’Association Espace, Air, Passion ont organisé les 4 et 5 octobre 2019, un colloque intitulé : « 1919-2019 : cent ans d’aviation civile et commerciale en France ».

Lundi 18 mars 2019, 12h15-14h15

Amphithéâtre Sud, 35e étage

Paroi Sud de l’Arche, site ministériel de La Défense

Le comité d’histoire ministériel a recueilli depuis sa création plus de 450 témoignages oraux, au travers de récits de carrière, de témoignages sur l’histoire des politiques publiques et l’évolution des pratiques professionnelles et des institutions. Ces archives orales sont accessibles aux chercheurs depuis 2015. Elles constituent ainsi « du matériau » mémoriel, au même titre que les archives écrites ou les archives iconographiques, pour nourrir des recherches, des interventions lors de journées d’études et la publication de la revue Pour mémoire.

En 2017-2018, en accord avec la Haute fonctionnaire en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, en charge de la lutte contre les discriminations, le Comité d’histoire a pris l’initiative d’organiser deux campagnes de recueil de témoignages conduites par Christiane Chanliau et réalisées par Ghislaine Doniol-Shaw et Brigitte Druenne-Prissette. Avec une approche différente dès l’origine, ces campagnes ont concerné deux types de carrière de femmes dans nos ministères, permettant de contribuer aux réflexions sur la perception des questions de genre.

Une campagne sur l’évolution du métier de secrétaire-assistante en relation avec l’introduction des nouvelles technologies de communication a permis de recueillir le témoignage de 11 femmes. À travers la transformation de leur métier, c’est aussi leur place au sein de l’organisation et du fonctionnement des services qui a été bouleversée au cours du temps. En suivant le parcours professionnel de 14 femmes hautes fonctionnaires qui ont bien voulu témoigner, l’autre campagne visait à cerner et appréhender l’influence du genre à chaque étape de leur carrière au cours des dernières décennies, au regard des objectifs et des principes de la charte relative à l’égalité professionnelle des femmes et des hommes dans nos ministères (2014-2017).

C’est à la présentation des résultats de ces deux campagnes que la Haute fonctionnaire en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes et le Comité d’histoire convient à un débat.

Jeudi 12 mars 2019, 9h15-17h45

Salle des séances, Académie d’agriculture de France

18 rue de Bellechasse

Paris

L’Académie d’agriculture de France, l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) et le comité d’histoire du ministère de la Transition écologique et solidaire ont lancé depuis 2018 un cycle de journées d’études consacrées à l’histoire des rapports entre l’agriculture et l’environnement. Après le sujet des fertilisants, dont les actes sont une phase éditoriale, le thème choisi pour le 12 mars 2019 est consacré aux crises sanitaires résultant d’épidémies et d’épizooties dont les cibles et les réservoirs peuvent être, selon des configurations diverses de contamination, les animaux d’élevage, les animaux de compagnie, la faune sauvage et les humains.

Certaines crises ont été et sont encore plus aujourd’hui génératrices d’épisodes transcendant les frontières nationales, de phénomènes de crainte voire de peur dans l’opinion (Keck, 2010). Elles donnent lieu à divers types de mesures de prévention et de lutte contre ces épidémies.

Les actes de cette table-ronde ont été édités dans le numéro hors-série n°19 de la revue Pour mémoire.

Mardi 5 juin 2018, 8h30-18h30

Amphithéâtre de la Société de géographie

184, boulevard Saint-Germain

Paris

L’association Serge Antoine et le Plan Bleu, Centre d’activités régionales de l’ONU Environnement/Plan d’action pour la Méditerranée (PAM), organisent un colloque consacré à quarante années de réflexions et d’actions en faveur du développement durable en Méditerranée, avec le concours du comité d’histoire du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, du Conseil Général de l’Agriculture et de l’Alimentation (CGAAER) du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, et de l’Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen (IPEMED).

Dans une première session, les intervenants reviendront sur la création – à l’initiative de Serge Antoine – du Plan Bleu et de ses travaux en tant que composante du système PAM, dans les domaines de la prospective et du « rapportage » environnemental qui lui ont valu sa légitimité. Dans une deuxième partie les futurs possibles de cette région seront abordés lors d’une table ronde finale réunissant des experts et décideurs méditerranéens.

Ce sera l’occasion pour le Plan Bleu de présenter un projet d’étude prospective ambitieux, MED 2050, avalisé par les Parties Contractantes à la Convention de Barcelone, destiné à mobiliser les décideurs et les parties prenantes du Sud et du Nord en dépassant les frontières géographiques et institutionnelles. Ces travaux, qui seront conduits dans les quatre années à venir, s’appuieront sur des dialogues, des partenariats et des visions partagées sur les futurs souhaitables ou désirables du Bassin méditerranéen.

Mardi 15 mai 2018

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Cette journée d’études a associé chercheurs et témoins pour évoquer la genèse de la politique de la ville au sein du ministère de l’Équipement, avant même la création du ministère de la Ville en 1990. Il sera question de l’émergence de cette politique au sein des directions de la Construction et de l’Urbanisme du ministère puis de l’institutionnalisation de cette procédure à travers divers dispositifs au niveau national mais aussi l’apparition de nouveaux partenariats au niveau local.

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 25 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 6 avril 2018

Archives nationales

Pierrefitte-sur-Seine

Ouverture du colloque

  • Allocutions d’ouverture par François Banat-Berger, directrice des Archives nationales, Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, et Bertrand Seurret, directeur de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de GRTgaz

Conférences introductives

  • Introduction
    Solange Bidou, responsable du département de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’agriculture, Archives nationales
  • Le chercheur confronté aux archives des associations. Expérience de terrain dans le Limousin
    Anna Trespeuch-Berthelot, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Caen-Normandie, Laboratoire HisTeMé (EA 7455)
  • Le fonds de Jean-Pierre Raffin – France Nature Environnement
    Patrick Cavalié, archiviste à la mission des archives des ministères de la transition écologique et solidaire et de la cohésion des territoires
  • Les sources publiques et privées de l’environnement conservées aux Archives nationales
    Constance de Vergnette et Thierry Guilpin, responsables de fonds aux Archives nationales
  • Quelles connaissances nous apporte la collecte d’archives orales provenant d’acteurs du réseau France Nature Environnement
    Patrick Février, secrétaire général du comité d’histoire du ministère de la transition écologique solidaire et du ministère de la cohésion des territoires
    Table ronde – De l’importance de la sauvegarde et de la collecte des archives des associations de protection de la nature, animée par Henri Jaffeux, président de l’Association pour l’histoire de la protection e la nature et de l’environnement, avec Philippe Baffert, consultant, ancien chef de bureau de la législation et de la réglementation de l’urbanisme au ministère de l’équipement ; Florian Charvolin, chargé de recherches au CNRS, centre Max Weber, université Jean-Monnet de Saint-Étienne ; Rémi Luglia, agrégé et docteur en histoire, membre associé du pôle rural, Maison de la recherche en sciences humaines (MRSH), université Caen-Normandie ; Vincent Maroteaux, directeur des Archives départementales de Seine-Maritime ; Élodie Martinie-Cousty, administratrice à France Nature Environnement (FNE), présidente de l’Union pour la mise en valeur du Morbihan (UMIVEM), membre du Conseil économique , social et environnemental (CESE).

Session 1 – De l’Amoco Cadiz au principe de précaution : documents et savoirs, animée par Patrick Février

  • Le savoir des associations sur les dommages écologiques. L’exemple des marée noire
    Denis Lhostis, administrateur de Bretagne vivante, vice-président de la Fédération Bretagne nature environnement (FBNE), président d’honneur de FNE
  • La mission de documentation du CEDRE : une évolution liée aux pollutions majeures
    Christophe Rousseau, adjoint au directeur du Centre de documentation de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE)
  • Pour la reconnaissance des dommages écologiques : retrouver le il e l’action. Le cas de l’Amoco Cadiz
    Claire Bouteloup, docteure en sciences sociales et gestion de l’environnement

Session 2 – Mémoire de l’ours, mémoire es hommes ?, animée par Jean-David Abel, vice-président de FNE

  • Une recherche sur la protection de l’ours dans les Pyrénées : de la mémoire vivante à la documentation sensible
    Farid Benhamou, professeur de géographie en classes préparatoires aux grandes écoles, chercheur associé au laboratoire Ruralités à l’université de Poitiers
  • Mémoire de l’ours, les leçons de protection de l’ours brun dans les Pyrénées
    Alain Reynes, directeur de l’association Pays de l’ours-Adet

Session 3 – L’énergie renouvelable contre nature, animée par Jean-Pierre Raffin, maître de conférences honoraires e écologie, ancien président de FNE, ancien député européen

  • Genèse de la prise en compte des problématiques environnementales par EDF en relation avec l’énergie hydroélectrique
    Michel Khalanski, ingénieur-chercheur en hydro-écologie au département Environnement d’EDF (972-2006)
  • Enjeux et mémoire de la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature
    Jean-David Abel, vice-président de FNE
  • Les controverses autour des projets de développement des énergies hydrauliques dans les parcs nationaux
    Yves Bouvier, maître de conférences en histoire contemporaine à la faculté des Lettres à la Sorbonne université, membre du comité d’histoire de l’électricité et de l’énergie

Conclusion du colloque

  • Allocution de clôture
    Patrick Février

Jeudi 8 février 2018, 10h00-17h00

Amphithéâtre Tisserand, AgroParisTech

16, rue Claude Bernard

Paris

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro 21 de la revue Pour mémoire.

8-9 novembre 2017

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Il y a 50 ans, le premier ministre de l’Équipement, Edgard Pisani, préparait la loi d’orientation foncière (LOF), promulguée le 30 décembre 1967.

Un demi-siècle après, ce colloque propose d’interroger l’histoire de l’aménagement urbain et rural au prisme de cette loi si particulière, en croisant des interventions de chercheurs et des tables rondes de témoins de différentes époques, depuis les premières années de conception du nouveau dispositif jusqu’aux questions contemporaines de ce début de XXIe siècle.

31 janvier-1er février 2017

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Mardi 20 septembre 2016

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Cette journée d’études a permis une prise de recul par rapport à notre approche de la conférence de Quito, à un mois de l’échéance, en interrogeant la façon dont ont évolué, depuis Habitat I, le contexte, les acteurs, les politiques et les débats qui s’intéressent aux questions de ville à l’international et de coopération urbaine.

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 21 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 28 janvier 2016

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Cette journée d’études a été organisée sous le double objectif de permettre un échange entre chercheurs et acteurs de la politique des milieux humides  sur la dimension historique des questions qu’elle pose et sur la confrontation de ces connaissances avec les enjeux du temps présent et les interrogations sur l’avenir, dans le contexte, par exemple, du changement climatique ; faire connaître la nature et les problèmes posés par cette politique en dehors du cercle de ceux qui en sont les acteurs au quotidien.

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 20 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 11 décembre 2015

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Cette journée d’études a permis de resituer l’histoire récente du transport fluvial et de rendre compte de la manière dont les personnels interviewés parlent de leurs métiers et s’interrogent sur la modernisation des méthodes d’exploitation ou de maintenance.

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro 17 de la revue Pour mémoire.

9-10 octobre 2015

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 19 de la revue Pour mémoire.

Mercredi 20 mai 2015

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Voilà maintenant un demi-siècle que l’environnement a émergé comme enjeu scientifique, politique et de société. Face aux défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés, il importe de mieux comprendre ce qui s’est passé au cours de ces décennies décisives, de revenir sur les progrès et les échecs de ces politiques, sur ce qui a ou n’a pas « fonctionné », afin d’en tirer des enseignements pour le futur. C’est ce à quoi s’attache l’ouvrage « Un demi-siècle d’environnement entre science, politique et prospective », inspiré par Jacques Theys et publié chez l’éditeur scientifique Quae. Ce livre rassemble les contributions d’une quinzaine de scientifiques reconnus et de témoins de cette période.

À l’occasion de cette publication, en coopération avec l’association pour l’histoire de la protection de la nature et de l’environnement (AHPNE) et l’association Natures Sciences Société-Dialogues, le Comité d’histoire des ministères de l’écologie, du développement durable et de l’énergie ainsi que du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité a pris l’initiative d’une journée d’études.

Cette journée a pour objet de confronter les analyses et les regards de chercheurs et d’acteurs de différentes origines sur les enjeux et débats en matière d’environnement et de développement durable au cours de ces cinq dernières décennies.

Sans faire un historique des événements ni un bilan écologique, il s’agit d’aborder cette période de l’intérieur, à travers le prisme des relations entre science, politique et société, à l’interface entre le mouvement des idées, l’avancée des connaissances et l’action publique.

Sont au cœur des interventions l’influence de la pensée écologique, l’évolution de l’opinion et des médias, la place de l’économie et de l’écologie scientifique, les mutations des politiques publiques au regard des enjeux du développement durable aux échelles locales, nationales et internationales ainsi que la confrontation entre logique d’ingénieur et « gestion démocratique en bien commun ».

Ces interventions donnent matière à un débat, avec comme interrogation proposée : avons-nous enfin réussi, au cours de ce demi-siècle, à ne pas être, en matière d’environnement « en retard d’une guerre » ?

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 18 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 21 octobre 2014

Maison de la Chimie, 28, rue Saint-Dominique

Paris

Vendredi 3 octobre 2014

Hôtel de Roquelaure, 244, boulevard Saint-Germain

Paris

19-20 juin 2014

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 16 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 24 avril 2014

Conseil économique, social et environnemental

9, place d’Iena

Paris

Mardi 10 décembre 2013

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 14 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 18 octobre 2013

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 12 de la revue Pour mémoire.

Mercredi 13 février 2013

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Journée d’études en partenariat avec la Direction Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN), la Direction des affaires juridiques (SG/DAJ), l’Office national des forêts (ONF), l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) et le Groupe d’histoire des forêts françaises (GHFF).

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 13 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 19 octobre 2012

Auditorium, Tour Séquoia, site ministériel de La Défense

Cette journée d’études a retracé l’évolution des démarches de prospective au sein des ministères pendant une cinquantaine d’années : – le temps de la genèse de la prospective au cours des années 1950-1960 ; – les services de prospective dans les ministères de l’Équipement et de l’Environnement pendant quatre décennies à travers différentes expériences ; – la prospective entre politiques publiques, recherche et stratégie à partir de 1994. Une table ronde finale a rappelé l’accélération de la demande de prospective dans le contexte actuel de transition.

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 8 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 21 septembre 2012

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 8 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 29 juin 2012

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 7 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 12 mai 2011

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro 5 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 15 septembre 2011, 14h30-17h30

Grand Arche, paroi Sud, site ministériel de La Défense

Programme provisoire

L’intention de cette journée à caractère exploratoire est de réunir quelques chercheurs ayant travaillé sur la politique des villes moyennes et quelques témoins en poste à cette époque (préfecture, DDE, SRE, etc.) Les archives de la politique des villes moyennes viennent d’être versées à Fontainebleau et le fonds est susceptible d’intéresser des chercheurs, en particulier des étudiants. Il s’agit donc de  définir la manière dont la recherche historique peut s’approprier un objet qui pour elle est quasi neuf.

Cette démarche suppose :

-de restituer l’état de la recherche sur ce sujet, en particulier l’importance des travaux conduits dans les années 1970-1990 au sein de la géographie des villes et de l’aménagement du territoire,

-de situer la problématique des villes moyennes et de leur aménagement dans l’historiographie de l’aménagement du territoire et des relations entre l’État et les collectivités locales dans les années 1970,

-et enfin de mettre en perspective historique quelques récits de témoins ayant vécu à des échelons divers cette politique des villes moyennes.

Ouverture de la journée : Louis-Michel Sanche, secrétaire général du CGEDD, coordination scientifique par Thibault Tellier et Loïc Vadelorge

Communications 

Les villes moyennes : un champ pour l’histoire du temps présent des politiques publiques? par Loïc Vadelorge, professeur d’histoire contemporaine, Université de Paris 13, CRESC

L’essor des politiques contractuelles de développement dans les années 1970-1980 par Thibault Tellier, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Lille III, IRHIS-CHS

Les acquis de la recherche géographique sur les villes moyennes par Frédéric Santamaria, maître de conférences en géographie, Université de Paris 6 Diderot-Paris VII, CRIA

Témoignages  présentés et animés par Alain Monferrand, ancien secrétaire délégué du comité d’Histoire

Témoignage de Jacques Andrieu, ancien préfet, Nancy, Pau, ancien directeur à la Datar chargé de la politique des villes moyennes

Témoignage de Robert-Max Antoni, inspecteur général de l’Équipement (ER), ancien responsable des “Équipes Mobiles” à la Mission pour l’Environnement Rural et Urbain” ( MERU) du ministère de l’Environnement

Conclusions : Isabelle Backouche, directrice de recherche, EHESS

Lundi 29 novembre 2010, 9h15-17h00

Maison de la Chimie, 28, rue Saint-Dominique

Paris

Mercredi 26 janvier 2011

Paroi Sud de l’Arche, site ministériel de La Défense

19 octobre 2010, 8h45-17h00

Auditorium Colbert, Institut national d’histoire de l’art, 2, rue Vivienne

Paris

Accueil 8h45-9h30

Introduction 9h30-9h50

Ouverture par Claude Martinand, vice-président honoraire du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable, et Loïc Vadelorge, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris XIII.

Chercheurs et témoins se retrouveront autour de quatre tables rondes animées le matin par Christian Bouvier, président de l’Institut Paul Delouvrier, et l’après-midi par Alain Auclaire, vice-président du comité d’Histoire du ministère de la Culture.

Table ronde 1 – Les années de formation 9h50-11h00

 Introduction par Michel Margairaz, professeur d’histoire à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, avec les témoignages de Jacques de Larosière, Alain Bacquet et Eric Westphal

Table ronde 2 – L’ambition des villes nouvelles 11h00-12h30

Introduction par Sabine Effosse, maître de conférences en histoire à l’université de      Tours, avec les témoignages de Isabelle Massin, Gilles Ricono, Guy Salmon-  Legagneur et Aymeric Zublena

Après-midi

Animation audiovisuelle 14h00-14h15

Table ronde 3 – Recherches et expérimentations au sein du ministère de l’Équipement 14h15-15h45

Introduction par Loïc Vadelorge, professeur d’histoire contemporaine à l’université       Paris XIII, avec les témoignages de Guy Benattar, Alain Maugard, Jean-Paul    Alduy, Anne Querrien, Yves Dauge et Vincent Fouchier

Table ronde 4 – La dimension culturelle 15h45-17h00

Introduction par Christian Pattyn, ancien directeur du Patrimoine, ancien directeur régional des affaires culturelles d’Ile-de-France, avec les témoignages de Germain Viatte, Arnaud Ramière de Fortanier et Julien Giusti

Allocution de clôture par Catherine Tasca, vice-présidente du Sénat,sénatrice des Yvelines, ancienne ministre de la Culture

Jeudi 1er juillet 2010

Les actes de cette journée d’études ont été édités dans le numéro hors-série 1O de la revue Pour mémoire.

18 juin 2010, 9h30-17h00

Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais

151, rue du Président Hoover

Lille 

Comité d’organisation : Comité d’histoire du MEEDDM, IRHIS (Université de Lille III), CRESC (Université de Paris XIII) et Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne).

Responsables scientifiques : Thibault Tellier (maître de conférences en histoire contemporaine, université de Lille III, IRHIS-CHS) et Loïc Vadelorge (professeur d’histoire contemporaine, université de Paris 13, CRESC)

Présentation de la journée

La loi sur les EPR (1972) est à la fois considérée comme la matrice des lois de décentralisation régionale des années 1980-1990 et le solde de la problématique régionale ouverte par la Ve République. En créant des conseils régionaux, s’ajoutant aux préfets et aux CODER créés en 1964, en transformant ces dernières en comités économiques et sociaux elle entérine le caractère inéluctable de la participation des notables locaux à l’aménagement du territoire et au développement économique régional. En refusant cependant de donner à ces « régions » le caractère de collectivités territoriales, elle démontre que l’Etat pompidolien ne souhaite pas en finir avec les cadres départementaux hérités de la Révolution française. Cette restriction n’empêchera toutefois pas certains conseils régionaux d’afficher au cours des années 1970 une volonté de mise en œuvre de véritables politiques régionales. C’est par exemple le cas de la région Nord Pas de Calais qui, sous la présidence de Pierre Mauroy, élabore dès 1976 le premier schéma régional des transports.

Les services de l’Equipement sont directement concernés par cette réforme pour au moins deux raisons. D’une part, ils doivent arbitrer depuis le milieu des années 1960 entre l’échelle départementale (DDE) et l’échelle régionale (DRE) et en ce sens, le cadre de 1972 les aide à trancher entre l’échelle opérationnelle (département) et l’échelle prospective (région). D’autre part, les politiques publiques en général et l’administration de l’Equipement en particulier participent, à compter de 1971 aux questions nouvelles de l’aménagement du Territoire (ministère Guichard) et de l’environnement (ministère Poujade) qui seront au cœur du travail des régions.

L’ouverture récente des archives des présidences Pompidou et Giscard, la constitution de services d’archives propres à certains conseils régionaux ainsi que l’opportunité du départ en retraite d’une partie importante des décideurs nationaux et régionaux de cette époque suggère de se pencher à nouveau sur cet épisode méconnu de l’histoire de l’Equipement, dans le sillage et selon des modalités comparables à celles de la journée d’études du 8 juin 2009.

Programme de la journée

9h30 Accueil par MM. le président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais et le directeur du Centre de Recherches Historiques du Septentrion – (IRHIS-UMR 8529)

9h45 Introduction générale scientifique : Thibault Tellier (maître de conférences en histoire contemporaine, université de Lille III, IRHIS-CHS)

10h00 Les établissements publics régionaux : une genèse complexe

Présidence Annie Fourcaut (professeur d’histoire contemporaine, université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, CHS)

  • Fabrice Marzin (doctorant en histoire contemporaine, université Rennes 2, CERHIO) : « Le cas breton : Le CELIB, les pouvoirs publics et l’aménagement de la Bretagne (1950-1970) »
  • Marie Clothilde Meillerand (doctorante en histoire contemporaine, université de Lyon 2) : « L’aménagement en région Rhône Alpes (1945-1968) »
  • Olivier Dard (professeur d’histoire contemporaine, université de Metz) : « L’autre régionalisation. Jean-François Gravier au tournant des années 1960-1970 »
  • Loic Vadelorge (professeur d’histoire contemporaine, université de Paris 13, CRESC) : « Du comité économique et social au conseil régional d’Ile de France : la région parisienne comme matrice de la loi de 1972 »

Intervention de Jacques Legendre (sénateur du Nord, ancien élu à l’EPR Nord Pas de Calais)

12h00 Table-ronde avec la participation de Alain Monferrand (chargé de mission à temps plein auprès du Préfet de Région Franche Comté de 1973 à 1977) et Louis Moissonier (DDE du Doubs département chef lieu de la Région de 1971 à 1975) et Gilles Ricono (Directeur général des services de la région Bretagne)

12h30 : débat avec la salle

13h00–14h30 : pause déjeuner

14h30 après-midi : Des EPR aux conseils régionaux : naissance d’un pouvoir régional ?

Présidence : M. Vavasseur-Desperrier (professeur d’histoire contemporaine, université de Lille III, IRHIS)

  • Thibault Tellier (maître de conférences en histoire contemporaine, université de Lille III, IRHIS-CHS) : « Genèses régionales à la création de l’EPR Nord Pas de Calais)
  • Serge Dormard (professeur de sciences économiques, université de Lille I, EQUIPPE) : « Le Nord Pas de Calais au début des années 1970 : de la conversion industrielle à la reconversion régionale »

15h30 Table-ronde et débat avec la participation de Michel Delebarre (député-maire de Dunkerque, ancien président du Conseil régional NPDC) ; Guy Lengagne (ancien député- maire de Boulogne sur Mer) – (Sous réserve) ; Bernard Toulemonde, conseiller de Pierre Mauroy à l’EPR, Inspecteur général honoraire de l’Education nationale ; Joël Hébrard, ancien Ingénieur Territorial en Chef, membre du Cabinet de Pierre Mauroy à l’EPR.

17h00 Conclusions de la journée : Loic Vadelorge (professeur d’histoire contemporaine, université de Paris 13, CRESC)

Une exposition préparée par le service des archives du Conseil régional Nord Pas de Calais sur l’histoire de l’Établissement Public Régional sera présentée à l’occasion de cette journée.

Jeudi 15 octobre 2009

Grand Arche, paroi Sud, salle 1 du niveau 3, site ministériel de La Défense

Rendez-Vous de l'Histoire de Blois

Le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable organise chaque année des activités d’histoire publique aux Rendez-Vous de l’Histoire de Blois, en partenariat avec l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE) et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE).

Samedi 11 octobre 2019, 16h00-17h30

Grand amphi, École du paysage

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Modération : Anna Trespecuh-Berthelot, Maîtresse de conférences à l’Université Caen- Normandie

Intervenants : Gabrielle Bouleau, socio-politiste à l’INRAE, François JARRIGE, Maître de conférences à l’Université de Bourgogne, Charles-François Mathis, Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Émilie-Anne Pépy, Maîtresse de conférences à l’Université Savoie-Mont-Blanc

Vendredi 11 octobre 2024, 14h00-15h30

Grand amphi, École du paysage

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Modération : Charles-François Mathis, Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Intervenants : Sabine Barles, Professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sébastien Bonthoux, Maître de conférences à l’INSA Centre-Val de Loire, Jean-Baptiste Fressoz, chargé de recherche au CNRS, Claire Judde de Larivière, Professeure à l’Université Toulouse-Jean Jaurès.

Vendredi 6 octobre 2023, 14h00-15h30

Grand amphi, École du paysage

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Modération : Charles-François Mathis, Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Intervenants : Laurent Coumel, Maître de conférences à l’INALCO, Gwenola Le Naour, Maîtresse de conférences HDR à Sciences Po Lyon, Céline Pessis, Maîtresse de conférences à AgroParisTech.

Vendredi 7 octobre 2022, 16h15-17h45

Amphi 2, Université

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Modération : Charles-François Mathis, Professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Intervenants : Daniel Faget, Maître de conférences en histoire moderne à Aix-Marseille Université, Philippe Le Niliot, Directeur adjoint du Parc naturel marin
d’Iroise, Solène Rivoal, Maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université d’Albi.

Vendredi 8 octobre 2021, 16h15-17h45

Amphi Denis Papin, Institut National des Sciences Appliquées Centre-Val de Loire

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Modération : Charles-François Mathis, professeur en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Intervenants : François Jarrige, maître de conférences à l’Université de Bourgogne, Nathalie Jas, historienne et chercheuse en Science and Technology Studies à l’INRAE, Judith Rainhorn, professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Les actes de cette table-ronde ont été édités dans le numéro 23 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 9 octobre 2020, 14h00-15h30

Amphi 1, Université

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Cette table ronde interrogera les ambitions changeantes, dans le temps, du gouvernement de la nature, mais aussi ses acteurs et ses moyens. Gouverner, finalement, n’est-ce pas avoir soin qu’une chose soit en bon état, ne périsse pas ?

Modération : Charles-François Mathis, maître de conférences à l’Université Bordeaux–Montaigne

Intervenants : Lucien Chabason, conseiller auprès du Directeur de l’IDDRI ; Romain Grancher, chargé de recherches au CNRS, Laboratoire TEMOS, UMR 9016 ; Céline Pessis, docteure en histoire, INRA/LISIS-Université Gustave Eiffel

Les actes de cette table ronde ont été édités dans le numéro 22 de la revue Pour mémoire.

Jeudi 10 octobre 2019, 16h30-18h00

Amphi Denis Papin, Institut National des Sciences Appliquées Centre-Val de Loire

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

La beauté des paysages italiens naît souvent de défis environnementaux, politiques et économiques, en réaction aux catastrophes naturelles et industrielles, depuis l’Antiquité. L’histoire environnementale questionne les
adaptations réalisées.

Modération : Charles-François Mathis, Maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne.

Intervenants  : Elisabeth Crouzet-Pavan, Professeur à l’université Paris IV, Paris-Sorbonne, Giacomo Parrinello, Assistant Professeur, Centre d’histoire de Sciences Po Paris, Bruno Ziglioli, Professeur associé à l’Université de Pavie.

Les actes de cette table-ronde ont été édités dans le numéro 21 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 12 octobre 2018, 16h30-18h00

Grand amphi, École du paysage

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Depuis longtemps, les images ont célébré la nature, bien avant nos perceptions de l’écologie. La désertification, la catastrophe ou la mort d’une
espèce, ont un impact émotionnel : déni, colère, angoisse, et « passion » d’agir pour l’environnement ?

Modérateur : Charles-François Mathis, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Bordeaux-Montaigne.

Intervenants : Raphaële Bertho, Maîtresse de conférences à l’Université de Tours, directrice du laboratoire InTRu, Allain Bougrain Dubourg, Journaliste, Président de la ligue pour la protection des oiseaux, Sébastian Grevesmühl, Chargé de recherches au CNRS.

Les actes de cette table ronde ont été édités dans le numéro hors-série 20 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 6 octobre 2017, 14h30-15h30

Grand amphi, École du paysage

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Cette table ronde s’est interrogé sur la façon dont la foi dans les capacités de la science à protéger l’environnement, à résoudre les défis que l’humanité lui pose, s’est construite et transformée, s’est imposée, a été contestée mais reste prégnante.

Modérateur  : Charles-François Mathis, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux Montaigne.

Intervenants : François Jarrige, maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne, Laurent Coumel, docteur en histoire, Pierre-Henri Gouyon, professeur au Musée national d’Histoire naturelle, à l’AgroParisTech, à l’ENS et à Sciences Po Paris.

Les actes de cette table ronde ont été édités dans le numéro hors-série 24 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 7 octobre 2016, 14h15-15h45

Amphi 1, Université

3, rue de la chocolaterie

Blois

Table ronde organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Les transformations passées et actuelles de l’environnement sont un élément majeur des mobilités humaines, qui affectent en retour les données environnementales et contribuent à redéfinir les relations que les hommes entretiennent avec elles.

Intervenants  : François Gemenne, directeur exécutif du programme « Politiques de la Terre » à Sciences Po Paris, Anne-Marie Granet-Abisset, professeure à l’université Grenoble 2, Giacomo Parrinello, assistant professor à Sciences Po Paris.

Modératrice : Dominique Martin-Ferrari, journaliste spécialisée dans
l’environnement (Mediapeps).

Les actes de cette table-ronde ont été édités dans le numéro hors-série 23 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 9 octobre 2015, 14h00-18h30

Grand amphi, École du paysage

9, rue de la chocolaterie

Blois

Demi-journée d’études organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

La demi-journée est coordonnée par Rémi LUGLIA (historien, CRHQ-UMR 6583, Caen).

14h00-14h45. Visions de la nature au temps des grands voyages (fin XVIIe-début XIXe siècle) : un paradis menacé ? Conférence de Marie-Noëlle Bourguet, professeure émérite des Universités à l’université Paris-Diderot.

Les naturalistes accompagnent au XVIIIe siècle le mouvement d’exploration du monde. Mais la rencontre de natures différentes oscille entre découvertes fascinées et menaces portées par la colonisation.

14h45-15h30. Du bon usage de la terre à l’âge des empires. Conférence de Christophe Bonneuil, centre Alexandre Koyré – CNRS – EHESS – MNHN.

Par l’analyse des discours qui posent – de la fin du XIXe siècle aux années 1920 – la terre dans son entièreté comme objet d’exploitation rationnelle, il s’agira de repérer les montées en échelle des discours coloniaux sur le bon usage de la nature.

15h30-17h30. Un impérialisme environnemental ? Piller et protéger

Table ronde avec Guillaume Blanc, post- doctorant au Centre de recherches historiques de l’EHESS, Lionel Laslaz, maître de conférences en géographie, EDYTEM à l’université de Savoie, Rémi Luglia, agrégé et docteur en histoire, membre associé du Centre de recherche d’histoire quantitative, UMR
6583 du CNRS à l’université de Caen Basse-Normandie, « Axe rural », Charles-François Mathis, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Bordeaux-Montaigne.

Face à l’urgence écologique mondiale, il est salutaire de questionner par l’histoire environnementale le fait impérial : une green governmentality occidentale succède-t-elle à un impérialisme colonial « vert » ?

Les actes de cette demi-journée ont été édités dans le numéro hors-série 17 de la revue Pour mémoire.

Vendredi 10 octobre 2014, 14h00-18h00

Petit amphi, Institut National des Sciences Appliquées Centre-Val de Loire

3, rue de la chocolaterie

Blois

Demi-journée d’études organisée conjointement par le comité d’histoire, l’Association pour l’Histoire de la Protection de la Nature et de l’Environnement (AHPNE), et le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE), dans le cadre des Rendez-Vous de l’Histoire.

Introduction : Rémi Luglia, (historien, CrhQ–uMr 6583, Caen)

14h00–14h45. Des archives rebelles aux chercheurs ? Introduction aux sources de l’histoire des luttes environnementales, par Marie Chouleur, conservatrice du patrimoine.

L’écriture de l’histoire exige le recours aux archives produites par les acteurs des événements. Les Archives nationales, qui conservent et communiquent des fonds publics et privés, recèlent ainsi des sources d’une infinie richesse, quoique méconnues.

14h45–15h30. Ces riverains qui contestent : deux siècles de résistance face aux débordements de l’industrie, par Michel Lette, historien des techniques et de l’environnement (CnAM – ht2s Paris).

Les riverains ont toujours résisté aux industriels peu soucieux des débordements que génèrent leurs activités. Partant de l’histoire de leur contestation, on fera le bilan de deux siècles de conflits entre industries et populations locales.

15h30-16h15. Au XIXe siècle, des écrivains rebelles sèment les graines de l’écologie, par Claire Robert, docteure en littérature et civilisation françaises, et journaliste territoriale.

Au XIXe siècle, George Sand, Jules Michelet, Elisée Reclus ou encore Albert Robida dénoncent l’exploitation des ressources naturelles, la dégradation des paysages, des villes et des hommes. des voix rebelles qui interrogent la société moderne et industrielle

16h15–18h00. Table ronde d’une heure suivie d’un échange avec la salle. Introduction : Rémi Luglia (historien, CrhQ–uMr 6583, Caen). Animateur : Dominique Martin-Ferrari (journaliste spécialisée)

Avec Pierre Athanaze, président de l’Association pour la Protection des Animaux sauvages), Dominique Martin-Ferrari, journaliste, Brice Lalonde, conseiller spécial du Pacte mondial des nations unies, Jean-Pierre Raffin, ancien président de France-Nature-Environnement, Alexis Vrignon, doctorant.

Pour protéger la nature et l’environnement faut-il être rebelle, gestionnaire, idéaliste, ou tout cela à la fois ? trois acteurs engagés depuis les années 1970 et un historien apportent chacun leur réponse en évoquant les luttes passées et à venir.

Les actes de cette demi-journée ont été édités dans le numéro hors-série 15 de la revue Pour mémoire.

Séminaires

Le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable organise des séminaires de recherche portant sur l’histoire des acteurs, des administrations et des politiques publiques des ministères chargés des domaines de l’environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville, de l’aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l’énergie, des transports, des risques naturels et technologiques, et de la mer.

En 2022-2023, le comité d’histoire, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville et l’Institut Paris Région ont proposé un cycle de conférences « Agir avec l’existant. Enjeux, échelles, échéances ». Toutes les ressources relatives à ce cycle de conférence sont à retrouver sur le site de l’Institut Paris Région.

Après s’être intéressé aux opérations d’aménagement produisant des logements neufs, le cycle 2022/2023 du séminaire « Histoire et cultures de l’aménagement » porte sur les opérations concernant l’existant. Le constat s’impose : la ville de demain est déjà très largement construite. Ainsi, même si des chantiers de construction se poursuivent, une part importante des interventions dans les prochaines années consistera à réparer, transformer et amplifier la ville d’aujourd’hui.

« Agir avec l’existant » − et pas seulement « sur » ou « dans » l’existant −, devient donc un enjeu majeur. Il s’agit de composer avec la ville, les tissus urbains et les bâtiments tels qu’ils existent déjà, tout en prenant en compte la transversalité des enjeux, notamment environnementaux, climatiques ou énergétiques, l’interdépendance des échelles et la question centrale des échéances.

L’objet des quatre conférences de ce cycle est de faire le point sur les pratiques actuelles, de comprendre les enjeux, échelles et échéances des projets, de croiser les propositions formulées depuis quelques années et d’explorer les pistes alternatives poursuivies actuellement en France et en Europe. Le but est à la fois de fournir des clés d’analyse globales et de donner à voir cet « agir avec l’existant » de façon concrète par la présentation d’opérations. Comme dans les précédents cycles, la démarche conjugue approches historiques, recherches architecturales et urbanistiques et avis d’experts.

En 2021-2022, le comité d’histoire, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville et l’Institut Paris Région ont proposé un cycle de conférences « Aménagements urbains en Île-de-France. Manières de dire, manières de faire ». Toutes les ressources relatives à ce cycle de conférence sont à retrouver sur le site de l’Institut Paris Région.

Les manières de dire et de faire la ville ont fortement évolué depuis une vingtaine d’années. Le temps des zones d’aménagement concerté, dont le plan était élaboré par un urbaniste en chef et la concession confiée à une société d’économie mixte, semble désormais lointain. Macro-lots, appels à manifestation d’intérêt, recherche de densité, objectifs de développement durable, partenariat public-privé, fourniture de services par des acteurs privés : quelles sont aujourd’hui les modalités d’aménagement urbain ? Quels sont les types d’opérations réalisées ?

Ce troisième cycle annuel du séminaire « Histoire et cultures de l’aménagement » tente de répondre à ces questions. Il conjugue, comme les années précédentes, la mise en perspective historique – même si elle ne concerne qu’un passé encore récent – l’apport de la recherche dans le champ de l’aménagement et de l’urbanisme et l’expertise de l’Institut Paris Region.

Les projets sont multiples, leur échelle est le plus souvent locale. Nous n’observons pas de système unifié, pas même une série de modèles urbains. Cette hétérogénéité nous donne plutôt l’image d’aménagements divers dans leurs objets et leur méthode et mettant le paysage francilien en mouvement. Les quatre conférences de ce cycle 2021/2022 soulignent à la fois l’objectif commun des opérations d’aménagement (produire de l’urbain et de l’urbanité) et l’éventail très ouvert des programmes et des réalisations.

En 2020-2021, le comité d’histoire, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville et l’Institut Paris Région ont proposé un cycle de conférences « L’intranquillité des territoires. Crises, résiliences, basculements ». Toutes les ressources relatives à ce cycle de conférence sont à retrouver sur le site de l’Institut Paris Région.

« Rien ne sera plus comme avant » a-t-on souvent entendu dire pendant la crise sanitaire. Des pays entiers ont été pris au dépourvu face à un risque systémique, pourtant prévisible. Les fonctions de l’administration et du gouvernement des populations ont été brutalement mises à l’épreuve, les principes de gestion de l’économie mondialisée mis en accusation.

Le bilan socio-politique de la crise peut s’intégrer dans le prolongement d’une réflexion engagée par notre séminaire sur l’histoire et les cultures de l’aménagement. Nous soutenons l’hypothèse d’une extension de l’aménagement aux grandes fonctions des politiques publiques, en matière de santé, de protection de l’environnement, de transition écologique.

Santé, biodiversité, alimentation, autant qu’énergie et métabolisme des villes : autant de sujets qui, sur les crises, les formes de résilience, le basculement des modèles, imposent des éclairages multiples et complémentaires. Ce sont les nouvelles thématiques de l’aménagement urbain.

La dimension historique des politiques d’aménagement servira à nouveau de fil conducteur pour cette session 2020-2021. Les cinq séances croiseront les points de vue d’enseignants-chercheurs, d’experts et de hauts fonctionnaires, dans la diversité de leurs compétences scientifiques, professionnelles et d’administration publique.

En 2019-2020, le comité d’histoire, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville et l’Institut Paris Région ont proposé un cycle de conférences « Du pré carré au rond point. Histoire et cultures de l’aménagement ». Toutes les ressources relatives à ce cycle de conférence sont à retrouver sur le site de l’Institut Paris Région.

Lors de la récente crise sociale des gilets jaunes, une politique publique a souvent été incriminée : l’aménagement du territoire. C’est à lui que l’on a imputé tout à la fois la périurbanisation, le tout-automobile, la décomposition des liens sociaux… Mais en quoi  l’aménagement du territoire consiste-t-il ? En quoi diffère-t-il de  l’urbanisme ou de l’équipement ?

L’aménagement à l’échelle du  territoire est souvent compris comme une sorte de « géographie  volontaire » qui disposerait des établissements humains, des activités  économiques, des infrastructures avec en arrière-plan le territoire national. Cette politique a prévalu en France jusqu’à la fin des années 1970 : pour quelles raisons ? Et à quoi a-t-elle laissé place depuis quarante ans ?

L’approche historique, étirée au long de quelques trois siècles et demi – depuis l’âge classique jusqu’à aujourd’hui – s’attache aux dynamiques du territoire, à la transformation des réseaux et des grandes aires urbanisées, au jeu existant entre politiques publiques et évolutions concrètes.

L’histoire interroge le présent. Pour chaque période historique, le séminaire propose deux contrepoints : un exposé sur les « cultures de l’aménagement » et une intervention de l’Institut Paris Region sur les enjeux actuels de la Région Île-de-France.

Entre 2019 et 2022, le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable et le Comité d’Histoire de l’Électricité et de l’Énergie ont organisé un séminaire « Territoires et énergies ».-

En 2019-2020, le comité d’histoire, le Laboratoire de Géographie Urbaine (LGU) de l’Université Paris-Nanterre, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, (EHESS) et la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) ont organisé un séminaire « Analyse et politique de la ville » sous la direction de Guy Burgel, professeur de géographie à urbaine l’Université Paris-Nanterre, qui favorisait une approche pluridisciplinaire des processus urbains, des comparaisons internationales, et l’ouverture sur la société civile, les collectivités territoriales, les élus et les professionnels de la ville.

6 décembre 2019 : Origines et pratiques de la démocratie urbaine

12 mars 2020 : Organisations territoriales et expressions démocratiques

30 mars 2020 : Origines et pratiques de la démocratie urbaine

12 juin 2020 : Cultures nationales et démocraties urbaines

Programme 2019-2020 : La ville entre démocratie participative et démocratie représentative

En 2018-2019, le comité d’histoire, le Laboratoire de Géographie Urbaine (LGU) de l’Université Paris-Nanterre, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, (EHESS) et la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) ont organisé un séminaire « Analyse et politique de la ville » sous la direction de Guy Burgel, professeur de géographie à urbaine l’Université Paris-Nanterre, qui favorisait une approche pluridisciplinaire des processus urbains, des comparaisons internationales, et l’ouverture sur la société civile, les collectivités territoriales, les élus et les professionnels de la ville.

20 décembre 2018 : Promotion immobilière et forme urbaine

22 mars 2019 : Investissements privés et services publics

 24 mai 2019 : Compétitivité économique et valorisation des patrimoines

Programme 2018-2019 : Financiarisation de la ville et liberté du politique

En 2017-2018, le comité d’histoire, le Laboratoire de Géographie Urbaine (LGU) de l’Université Paris-Nanterre, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, (EHESS) et la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) ont organisé un séminaire « Analyse et politique de la ville » sous la direction de Guy Burgel, professeur de géographie à urbaine l’Université Paris-Nanterre, qui favorisait une approche pluridisciplinaire des processus urbains, des comparaisons internationales, et l’ouverture sur la société civile, les collectivités territoriales, les élus et les professionnels de la ville.

15 décembre 2017 : La ville dans l’action politique : un demi-siècle d’expériences

23 mars 2018 : Équité et gouvernement des territoires : des métropoles aux périphéries

1er juin 2018 : Ville et jeux Olympiques : effets sociaux et conséquences urbanistiques

Programme 2017-2018 : La ville dans le débat public

En 2016-2017, le comité d’histoire, le Laboratoire de Géographie Urbaine (LGU) de l’Université Paris-Nanterre, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, (EHESS) et la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) ont organisé un séminaire « Analyse et politique de la ville » sous la direction de Guy Burgel, professeur de géographie à urbaine l’Université Paris-Nanterre, qui favorisait une approche pluridisciplinaire des processus urbains, des comparaisons internationales, et l’ouverture sur la société civile, les collectivités territoriales, les élus et les professionnels de la ville.

30 mai 2017 : La ville-spectacle, moteur et acteur de l’urbanisation contemporaine

28 mars 2017 : Les espaces et les formes de la mobilité dans la ville contemporaine

29 novembre 2016 : Espaces et formes du travail dans les sociétés urbaines contemporaines

Entre 2009 et 2012, le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable a organisé un séminaire « Aménagement et décentralisation ».

Publications

Revue Pour mémoire (2006-2025)

Pour mémoire est la revue du comité d’histoire publiée entre 2006 et 2025, qui visait à faire connaître au public l’histoire des administrations dont les ministères de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique sont les héritiers. La revue proposait aux lecteurs, à partir d'écrits de chercheurs et d'agents des ministères, des thématiques et diverses contributions apportant un éclairage sur l'histoire de nos administrations. Des numéros « Hors série » de la revue étaient consacrés à la publication des actes de séminaires, journées d’études et colloques.

Tous les numéros réguliers de Pour mémoire

Tous les numéros hors-série de Pour mémoire

Publications soutenues par le comité d'histoire

  • Antoine Aline, Pizzorni-itie Florence et Denis-Lempereur Jacqueline, Serge Antoine, semeur d’avenirs. Repères et engagements, Paris, L’Harmattan, 2008.
  • Backouche Isabelle, Aménager la ville. Les centres urbains français entre conservation et rénovation, de 1943 à nos jours, Paris, Armand Colin, 2013.
  • Barbe Sébastien, Beaucire Francis, Bowie Karen et Gardon Sébastien, Quarante ans de tramways en France, Lyon, Libel, 2018.
  • Barré Rémi, Lavoux Thierry et Piveteau Vincent, Un demi-siècle d’environnement entre science, politique et prospective. En l’honneur de Jacques Theys, Versailles, Quae, 2015.
  • Bourdillon Jacques, Les ingénieurs des Ponts au service de l’Afrique, Paris, L’Harmattan, 2010.
  • Caron François, Histoire des chemins de fer en France. Tome troisième, 1937-1997, Paris, Fayard, 2017.
  • Charvolin Florian, Frioux Stéphane, Kamoun Léa, Mélard François et Roussel Isabelle, Un air familier ? Sociohistoire des pollutions atmosphériques, Paris, Mines-Paris Tech, 2015.
  • Clarac Patrice (dir.), Gens de mer, gens de rivière en Gironde au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2004.
  • Collectif (dir.), La  saga des baliseurs, Bonneuil-sur-Marne, Association des personnels de signalisation maritime, 2018.
  • Collectif (dir.), L’équipement en Vendée, La Roche-sur-Yon, France, Vendée Patrimoine, 1998.
  • Conchon Anne, Plouviez David et Szulman Éric, Le financement des infrastructures de transport XVIIe-début XIXe siècle, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2018.
  • Desportes Marc, Pixel paysage: l’expérience spatiale à l’ère numérique, Genève, MētisPresses, 2025.
  • Flonneau Mathieu, Automobile. Les cartes du désamour. Généalogies de l’anti-automobilisme, Paris, Descartes & Cie, 2009.
  • Frioux Stéphane, Une France en transition. Urbanisation, risques environnementaux et horizon écologique dans le second XXe siècle, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2021.
  • Giacone Alessandro, Lefrançois Dominique et Ravanel Luciana, Jean Millier, 1917-2006, ingénieur des ponts et chaussées, un hussard de l’architecture, Paris, Ante prima, 2008.
  • Glasson Denis, Les cantonniers des routes. Une histoire d’émancipation, Paris, L’Harmattan, 2014.
  • Hannotin Denis et Moissinac Christine, Antoine-Rémy Polonceau, 1778-1847: un homme libre, un ingénieur au parcours éclectique, Paris, Presses des Ponts, 2011.
  • Homet Jean-Marie, Marseille. Le monde des bateaux, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2025.
  • Lemoine Bertrand, Construire, équiper, aménager : la France, de ponts en chaussées, Paris, Gallimard, 2004.
  • Lengereau Éric, Architecture, urbanisme et pratiques de l’État. 1960-2010, Paris, Documentation française, 2017.
  • Luglia Rémi (dir.), Sales bêtes ! Mauvaises herbes !. « nuisible », une notion en débat, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2018.
  • Martinand Claude Préfacier, L’aventure des laboratoires régionaux des Ponts et chaussées, Paris, France, Presses de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, 2003.
  • Perrin Grégoire Anselme, Les « campagnes » d’un bâtisseur de routes sous le Premier Empire, Montmélian, La Fontaine de Siloé, 2002.
  • Roseau Nathalie, « Le futur des métropoles: temps et infrastructure ».
  • Roverato Jean-François Préfacier et Parisé Patrice Préfacier, De l’esprit de Vauban aux enjeux de Johannesburg. Hommage à Claude Martinand, Paris, La Documentation française, 2016.
  • Sioc’han-Monnier Françoise et Sire Stéphane, Le pont de l’Iroise. Hommage à la rade de Brest, Paris, Presses de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, 2016.
  • Tellier Thibault (dir.), Robert Lion. Un grand commis de l’état engagé dans son siècle, Pompignac, Bière, 2023.
  • Thiberge Bruno, Lebas Yvon, Perret Philippe, Steinhart Françoise et Mazo Michèle, Mobiliser les énergies, mobiliser les territoires. La politique locale de sécurité routière de 1982 à 2008, Paris, L’Harmattan, 2018.
  • Vacant Claude, Jean Rodolphe Perronet (1708-1794). « Premier ingénieur du Roi » et directeur de l’École des ponts et chaussées, Paris, Presses des Ponts, 2006.
  • Vacant Claude, Du cantonnier à l’ingénieur : les métiers de la route au fil des siècles, Paris, Presses de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, 2001.
  • Vadelorge Loïc (dir.), Jean-Eudes Roullier. Un pionnier des politiques de l’espace urbain, Paris, La Documentation française, 2011.
  • Virol Michèle, Adgé Michel et Lemaître Pascal, Vauban et les voies d’eau, Paris, Éditions du Huitième Jour, 2007.

Archives orales des ministères

Depuis sa création, le Comité d’Histoire de l’Environnement et du Développement Durable a recueilli près de 300 témoignages oraux destinés à préserver la mémoire des ministères de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique. Il s’est intéressé à l’évolution des métiers, des cultures professionnelles et aux bouleversements qui ont touché l’administration. Pour la recherche en sciences humaines et la mémoire ministérielle, le comité d’histoire a constitué un fonds de témoignages oraux.

Consulter les archives orales du ministère