Publié le 17 février 2022
Articles réglementés ou interdits en avion et en hélicoptère
L'emport par les passagers et les membres d'équipage d'articles présentant un risque pour la sécurité et la sûreté des vols est interdit ou réglementé en transport aérien. Les compagnies peuvent être plus restrictives que la réglementation. Aussi, il est nécessaire de prendre connaissance des dispositions qu'elles auront définies et de les respecter.
Application Airbag
L’application Airbag vous aide à préparer vos bagages
Conformément aux règlementations en matière de transport aérien de passagers, les articles présentant un risque pour la sécurité et/ou la sûreté sont interdits d’emport ou soumis à des restrictions à bord d’un avion ou d’un hélicoptère, que ce soit dans les bagages placés en soute (bagages enregistrés) ou dans les bagages placés en cabine (voire sur les passagers eux-mêmes).
Les articles qui sont autorisés par les réglementations le sont dans des conditions précises (nature des articles, localisation, quantité, conditionnement, information préalable de la compagnie,…) qui garantissent la sécurité et la sûreté du vol. Par exemple certains articles autorisés en cabine sont interdits en soute (batteries au lithium seules ou de rechange et e-cigarettes notamment). A l'inverse d'autres articles doivent être placés dans les bagages de soute car interdits ou limités en cabine (objets contondants ou coupants notamment).
Afin de rendre accessibles ces dispositions, la DGAC a développé l’application :
Cette application n’a pas vocation à se substituer à l'information que les compagnies aériennes et les exploitants d'aéroport doivent à leurs passagers au titre des réglementations mais elle a pour objectif de fournir au public un premier niveau d’information sur les interdictions et limitations découlant des réglementations sécurité (marchandises dangereuses) et sûreté, applicables au départ de France. Les règles sanitaires et douanières ne sont en revanche pas prises en compte.
Avant d’entreprendre un voyage, il est donc nécessaire de prendre connaissance des dispositions propres à la compagnie aérienne ou aux compagnies aériennes en cas de vols avec correspondance. En effet, ces dispositions peuvent être plus restrictives que les réglementations elles-mêmes. N’hésitez pas à contacter les compagnies en cas de doute ou de besoin d’informations additionnelles : elles sauront répondre à vos questions.
Par ailleurs :
- les informations données à travers l'application sont valables pour les voyages au départ d'un aéroport situé en France uniquement (d'autres réglementations sont applicables dans les aéroports des autres pays) ;
- en ce qui concerne les mesures de sûreté, la décision finale d'autoriser le passager à emporter un article en salle d'embarquement revient systématiquement aux agents de sûreté, et prévaut sur les informations disponibles à travers l'application dès lors qu'un doute subsiste.
La DGAC rappelle aux passagers que la compagnie peut, notamment pour des contraintes d’espace à bord de la cabine, imposer le transfert en soute des bagages de cabine. Dans l’hypothèse d’un transfert, il est impératif de signaler aux membres de la compagnie aérienne la présence dans les bagages d’objets interdits en soute afin de les conserver en cabine. Avant d’entreprendre ce transfert, la compagnie devrait procéder à un questionnement du passager.
Actualités
Cette rubrique vous apporte une information actualisée de l’évolution des restrictions d’emport des articles en cabine ou en soute ainsi qu’une information sur certaines thématiques spécifiques liées à des retours d'expérience de compagnies aériennes ou à l’apparition de certains articles dans le commerce.
Transfert d'un bagage de cabine en soute
La DGAC attire votre attention sur le risque inhérent au transfert en soute des bagages de cabine que la compagnie peut imposer pour des raisons de capacité des coffres à bagages notamment.
En effet, certains articles autorisés en cabine sont interdits en soute.
Parmi ceux-ci figurent :
- les piles ou batteries au lithium de rechange (ou piles et batteries seules) ;
- les e-cigarettes ;
- les powerbanks.
Dans l’hypothèse d’un transfert, il est impératif que vous signaliez aux membres de la compagnie aérienne la présence dans les bagages de ces articles interdits en soute afin de les conserver en cabine.
Avant d’entreprendre ce transfert, la compagnie devrait procéder à un questionnement du passager.
Téléphones portables, briquets et autres marchandises dangereuses en grande quantité
E-cigarette
Des incidents concernant les e-cigarettes (appelées aussi cigarettes électroniques ou vapoteurs) ont été rapportés récemment à la DGAC :
- découverte à l'arrivée d'un vol dans un bagage enregistré d'une e-cigarette dont la batterie commençait à prendre feu ;
- découverte sous le siège d’un passager d’une e-cigarette en position allumée et en état de surchauffe (odeur de brûlé perçue en cabine) ;
- découverte d’une e-cigarette en position allumée placée dans la poche du blouson d’un passager, avec début de combustion du blouson (fumée et odeur de brûlé perçues en cabine).
La DGAC attire votre attention sur les points suivants de la réglementation :
- Les e-cigarettes et leurs batteries de rechange ne doivent en aucun cas être placées dans les bagages enregistrés (en soute) ;
- Les batteries de rechange doivent être protégées individuellement contre les courts-circuits (par l’utilisation de l’emballage original de vente au détail ou par un autre moyen pour isoler les bornes, par exemple pose de ruban sur les bornes non protégées ou utilisation de pochettes de protection ou de sacs de plastique distincts pour chacune) .
Pour chaque batterie, les valeurs ci-après ne doivent pas être dépassées :
- pour les batteries au lithium métal, une quantité de lithium de 2 grammes ;
- pour les batteries au lithium ionique, une énergie nominale en watt-heures de 100 Wh.
La DGAC vous rappelle par ailleurs qu’il est interdit de recharger les e-cigarettes et/ou leurs batteries à bord des avions ou hélicoptères et que les e-cigarettes doivent être conservées en position éteinte.
Enfin, si vous laissez tomber votre e-cigarette, ne manœuvrez pas votre siège et prévenez immédiatement un membre d’équipage. De même, si vous percevez une odeur de brûlé ou un dégagement de fumée, prévenez aussitôt un membre d’équipage. Des procédures existent et seront appliquées par les membres d’équipage, qui sont entraînés à gérer ce type de situation.
Valises connectées
Un nouveau type de valises a fait son apparition : les valises « connectées ».
Il s’agit de valises équipées de :
- dispositif de localisation (tracking device) ;
- dispositif de communication (via un téléphone portable) ;
- dispositif destiné à alimenter ou recharger d’autres appareils (powerbank) ;
- moteur permettant d’assurer leur déplacement.
Si l'alimentation des fonctions de localisation et de communication se fait, pour la plupart des valises, par piles alcalines standards, l’alimentation des powerbanks et des moteurs est assurée en général par des piles ou batteries au lithium.
La majorité des powerbanks n’est pas fournie avec les valises. Les powerbanks sont par conséquent amovibles et peuvent être transportées en cabine sous réserve que les limitations et que les conditions d’emport associées soient respectées.
Sachez que certaines compagnies aériennes pourront refuser en cabine et en soute les valises dotées de powerbanks intégrées, donc non amovibles.
Il est donc important d’anticiper votre voyage et de vous renseigner auprès des compagnies aériennes pour prendre connaissance de leur politique en matière d’emport de valises connectées, notamment celles équipées de powerbanks ou de batteries alimentant des moteurs.
Pensez à vérifier le niveau d’énergie des batteries au lithium ionique (ou la masse de lithium des batteries au lithium métal) avant de prendre contact avec les compagnies.
Aérosols
Plusieurs cas d’aérosols non déclarés dans les bagages de passagers ont été rapportés à la DGAC depuis le début de l’année.
La DGAC attire votre attention sur la nécessité de respecter la réglementation en matière d’emport d’aérosols en cabine et en soute et de respecter les restrictions additionnelles éventuelles définies par les compagnies aériennes.
La DGAC vous invite à contacter la compagnie choisie, en amont de votre voyage, afin d’anticiper tout éventuel refus de ces aérosols à l’enregistrement ou à l’embarquement.
La DGAC vous engage enfin à vérifier la nature de ces aérosols (caractéristiques, classification comme marchandises dangereuses ou non, …). La fiche de données de sécurité disponible dans la majorité des cas sur le site internet du fabricant pourra vous renseigner.
Questions fréquentes sur les articles interdits ou réglementés en avion et hélicoptère
Oui. Les compagnies peuvent avoir des politiques différentes en matière d’emport. Des articles autorisés par l’une pourraient être interdits par l’autre (exemple : les overboards) et, dans l’hypothèse où ils seraient autorisés, des restrictions différentes pourraient s'appliquer. Il est donc important que vous vous renseigniez auprès de la compagnie aérienne avec laquelle vous effectuerez votre voyage.
Attention : en cas de vols avec correspondance, renseignez-vous auprès de chacune des compagnies aériennes.
Vous pourrez vous rapprocher de la compagnie aérienne ou d’une société comme Chronopost, DHL, FEDEX, UPS, … pour examiner les possibilités d’envoi, en fret, de cet article et les conditions associées.
Attention : l’envoi de marchandises dangereuses par La Poste, y compris Colissimo, est interdit :
laposte.fr/particulier/courriers-colis/conseils-pratiques/marchandises-dangereuses-interdites
Au minimum, vous risquez de voir cet article (produit, équipement ou matériel) confisqué.
Vous pourriez aussi vous exposer à des poursuites pénales ou à des sanctions administratives si l'article transporté ne respecte pas les conditions légales et règlementaires. En effet, au delà de votre propre personne, vous faites courir un risque aux autres passagers, aux membres d’équipage et aux personnels qui auront à assurer la manutention et le chargement de vos bagages, en cas d'incident ou d'accident.
La plupart des appareils électroniques portables actuels sont dotés de piles ou de batteries au lithium (parfois aussi appelées accumulateurs au lithium).
La mention « lithium » ou « Li » figure généralement sur la pile ou la batterie ou bien sur l’appareil lui-même, voire dans la documentation du fabricant de l’appareil. Vérifiez la présence de cette information.
On distingue deux types de piles/batteries au lithium :
- au lithium métal : il s’agit de piles/batteries au lithium non rechargeables, aussi appelées piles/batteries au lithium primaire. Les piles se présentent sous des formats de type AA, AAA, 123, CR123A, CR1, CR2, CRV3, … ou sous la forme de piles boutons, rondes et plates ;
- au lithium ionique (ou au lithium ion) : il s’agit de piles/batteries au lithium rechargeables, aussi appelées piles/batteries au lithium secondaire. Il faut noter que les piles/batteries au lithium à membrane polymère (communément appelées LIPO) sont assimilées du point de vue de la réglementation aux piles/batteries au lithium ionique.
Remarque : il existe d’autres types de piles ou de batteries, qui ne sont pas au lithium. Il s’agit par exemple des piles sèches alcalines (AA, AAA, 9 vols, piles boutons, …), des piles et batteries rechargeables (par exemple au nickel-cadmium), des batteries humides (à électrolyte liquide) étanches (qui peuvent être mises en position couchée par exemple sans risque de fuite) et des batteries humides non étanches. Les batteries humides étanches sont dites inversables. Elles doivent comporter la mention « ETANCHE » ou « Batterie ETANCHE ».
L’énergie d’une batterie au lithium ionique est exprimée en watt-heure (Wh).
L’information figure généralement sur la batterie elle-même ou sur l'appareil, ou bien dans la documentation du fabricant (fabricant de la batterie ou de l’appareil électronique). L'information peut également être disponible sur son site internet. Il est parfois nécessaire de la calculer. La formule à utiliser est la suivante : énergie = tension (exprimée en volt : V) multipliée par l’énergie dissipée (exprimée en ampère-heure : Ah).
Par exemple, vous lisez sur la batterie 3.8 V et 2000 mAh. Le calcul de l'énergie donne : E = V x Ah = 3.8 x 2 = 7.6 W, sachant que 2000 mAh correspond à 2 Ah.
Il s'agit d'une exigence provenant de la réglementation. Dans les faits, il est difficile de trouver cette information. En pratique, il s'agit de piles et batteries qui ont été conçues et fabriquées suivant des standards de qualité garantissant leur bon comportement. Ne doivent donc pas être emportées les piles et batteries prototypes, les piles et batteries fabriquées de manière artisanale ou par des sociétés peu sérieuses, les piles et batteries achetées chez des revendeurs peu scrupuleux, les piles et batteries défectueuses ou présentant un risque pour la sécurité, celles identifiées par le fabricant comme étant défectueuses ou qui ont été endommagées.
La mise en marche d’un appareil au cours du vol conduirait au fonctionnement de cet appareil dans un endroit confiné (bagage). Cette situation pourrait conduire à un échauffement de l’appareil qui (cas extrême) pourrait prendre feu et mettre feu au contenu du bagage.
Il faut donc :
- mettre l’appareil en position OFF (et ne pas le mettre en mode veille ou hibernation) ;
- protéger de toute activation accidentelle le bouton de mise en marche (le contact d’un objet présent dans le bagage avec l’appareil pourrait avoir cet effet). Par exemple, utiliser le dispositif de protection du fabricant ou son/un emballage (suffisamment rigide, par exemple son emballage de vente).
Oui. Les batteries seules (c'est-à-dire les batteries qui sont placées hors de l'équipement auxquelles elles sont destinées) ont les mêmes restrictions que les batteries de rechange.
Attention : sont admises au transport uniquement les batteries qui ne sont pas défectueuses et qui ne présentent pas de risque pour la sécurité. Cette condition est valable pour les batteries de rechange (et batteries seules) et les batteries placées dans un équipement.
Les batteries "non inversables" sont des "batteries humides" qui contiennent de l'électrolyte liquide (acide ou alcalin) et qui ne peuvent être stockées ou transportées que dans le sens prévu par le fabricant. En cas de positionnement différent, à l'envers par exemple, une fuite de l'électrolyte, dangereux pour les biens et les personnes car corrosif ou nocif, pourrait se produire.
Les batteries "inversables" sont généralement des "batteries sèches". Elles ne sont pas sujettes à ce genre de phénomène du fait de leur conception. Les batteries au lithium ou les "batteries à gel" font partie de cette catégorie de batteries.
La réglementation sûreté s’applique à l’ensemble des liquides, aérosols, gels, pâtes, crèmes, lotions, mousses, confitures, fromages à pâte molle… et à tout autre substance qui présente un caractère au moins partiellement liquide à température ambiante. Toutes ces différentes catégories sont regroupées dans ce qui suit sous le terme générique de "liquides".
L’ensemble des vols au départ des aéroports français, qu’il s’agisse de vols domestiques ou internationaux. Plus généralement, cette réglementation s’applique à l’ensemble des vols au départ de l’Union européenne (plus Suisse, Norvège et Islande), quelle que soit la nationalité de la compagnie aérienne.
Oui. Restent autorisés les liquides contenus dans des tubes et flacons de moins de 100 ml et placés dans un sac d’1 litre maximum (soit de dimension 20x20 cm environ), quelle que soit la nature de ces liquides.
Un seul sac d’1 litre est autorisé par passager. Ce sac doit être en plastique, transparent et refermable.
Vous pouvez vous procurer ce sac plastique (type sac de congélation) dans le commerce et notamment les grandes surfaces.
Certains aéroports fournissent également ces sacs à titre gracieux. Toutefois, il s’agit d’un service rendu aux passagers et non d’une obligation, et il n’est donc pas garanti que ces sacs soient proposés systématiquement. Il est par conséquent conseillé de prendre ses dispositions avant le départ.
Oui. Les liquides correspondant à des médicaments ou produits répondant à un usage médical restent autorisés en quantité nécessaire à la durée du voyage (trajet aller, séjour sur place et trajet retour).
Il n’y a pas de restriction pour les médicaments solides (comprimés et gélules par exemple).
Oui, au moyen par exemple d’une ordonnance ou d’une attestation médicale.
Oui. Les aliments liquides pour bébé sont autorisés en quantité nécessaire à la durée du voyage (trajet aller, séjour sur place et trajet retour).
Le passager devra être en mesure de justifier la nécessité de conserver en cabine ces liquides, du fait de la présence d’un bébé avec lui.
Oui. Les aliments liquides répondant à un besoin alimentaire spécifique restent autorisés en quantité nécessaire à la durée du voyage (trajet aller, séjour sur place et trajet retour).
Le passager devra être en mesure de justifier la nécessité de conserver en cabine ces liquides, au moyen d’une attestation médicale.
Il est demandé aux passagers lors des contrôles de sûreté de présenter leurs liquides séparément et donc de les retirer de leurs bagages de cabine.
Outre ces dispositions spécifiques aux liquides, il est demandé aux passagers de retirer leurs manteaux et vestes et de retirer de leurs bagages de cabine les ordinateurs portables et autres appareils électroniques de grande taille afin de les présenter séparément.
Les liquides autorisés sont soumis à des contrôles de sûreté au cours desquels le passager pourra être amené à justifier qu’ils respectent la réglementation en vigueur. En cas de doute persistant sur le caractère autorisé du produit, le liquide sera interdit d’emport par les agents de sûreté chargés des contrôles.
Il peut s’agir de liquides appartenant aux catégories encore interdites ou aux catégories autorisées mais pour lesquels un doute subsisterait quant à leur caractère inoffensif. Il est alors conseillé aux passagers d’interroger l’aéroport de départ sur les alternatives éventuelles au refus d’emport : possibilité de l’enregistrer comme bagage de soute, possibilité de le récupérer au retour du voyage.
Il s'agit du "pourcentage d'alcool", encore appelé "degré d'alcool". Il correspond au volume d'alcool rapporté au volume total de liquide contenu dans la bouteille, le flacon, ....
Les liquides achetés dans des aéroports ou en cabine et placés dans un sac scellé remis par l’aéroport ou la compagnie aérienne (catégorie des produits achetés en "duty free") sont autorisés.
Ces liquides sont désormais autorisés quelles que soient leur date d’achat et leur provenance (localisation de l’aéroport ou nationalité du transporteur où l’achat est effectué), à condition que les sacs scellés dans lesquels ils ont été placés lors de l’achat aient été maintenus scellés. En outre, la preuve d’achat doit demeurer visible à l’intérieur du sac. Elle mentionne l’aéroport ou le transporteur aérien auprès duquel l’achat a été effectué.
Cas des liquides en "duty free" détenus par des voyageurs en correspondance : Si vous êtes en correspondance dans un aéroport français ou de l’Union Européenne (UE), y compris Suisse, Norvège et Islande, à partir d’un pays extérieur à l'UE, les liquides achetés en "duty free" dans les aéroports de ces pays-tiers ou auprès des compagnies aériennes de ces pays-tiers peuvent désormais dans tous les cas être conservés lors du second vol au départ de l’UE, à condition de respecter les conditions fixées par la réglementation : sac maintenu scellé et preuve d’achat visible à l’intérieur. Ils peuvent a fortiori être conservés si le voyageur est en correspondance au sein de l’UE à partir d’un vol initial effectué au départ de l’UE. Pour les correspondances effectuées dans des aéroports extérieurs à l’UE, il est nécessaire de se renseigner auprès des transporteurs aériens et autorités gouvernementales concernés sur la réglementation en vigueur dans ces pays quant à l’emport des liquides, y compris les autres catégories de liquides autorisées dans l’UE (moins de 100 mL par exemple).
La mise en marche et l’utilisation de ce type d’appareils peuvent créer des interférences électromagnétiques avec les équipements de bord. Il est donc nécessaire de vous conformer aux conditions et consignes d’utilisation des appareils définies par chaque compagnie aérienne.
Néanmoins la DGAC vous recommande d’éteindre et de ne pas utiliser en vol ces appareils en veillant à ce qu’une mise en marche intempestive ou un endommagement dans vos bagages ne puissent avoir lieu.
Cas des téléphones, tablettes, ordinateurs, ou autres en cabine
Les conditions d’utilisation des modes de connectivité (WLAN, Bluetooth, GSM, LTE) des appareils et objets connectés (téléphones, tablettes, ordinateurs,...) peut varier en fonction des compagnies aériennes. En cas de doute, la DGAC vous recommande de les utiliser en mode avion pendant toute la durée du vol.
Rappel : tout appareil électrique placé en soute doit être :
- mis en position OFF (et ne pas être mis en mode veille ou hibernation ;
- protégé de toute activation accidentelle
Les modalités sont les suivantes :
en cabine :
- les armes à feu et imitations (par exemple jouets) ainsi que les munitions sont INTERDITES.
en soute :
- les armes de guerre et les cartouches à projectiles explosifs ou incendiaires sont INTERDITES ;
- les armes à feu destinées à la chasse ou au sport ainsi que les munitions associées (division 1.4S (numéro ONU 0012 ou 0014 seulement), ne comportant pas de projectiles explosifs ou incendiaires) sont AUTORISEES à condition qu’elles ne soient pas immédiatement utilisables et que le passager produise tous les permis et licences requis et qu’il ait sollicité l’autorisation de la compagnie par le biais d’une déclaration (se renseigner auprès de la compagnie pour obtenir le formulaire sur lequel le passager décline son identité et certifie que l’arme est déchargée, que les munitions sont dissociées de l’arme, que les munitions sont rangées dans un étui rigide avec séparateur, que cet étui d’un poids n’excédant pas 5 kg est disposé dans un contenant indépendant du bagage de soute).