Publié le 29 août 2025

Temps de lecture : 28 minutes

Fiche presse : Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC)

Retrouvez ci-dessous des idées pour des reportages relatifs au Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC)

Protéger la population

L’évolution des cumuls de pluie pourrait générer des crues et donc des inondations par débordement de cours d’eau à la fois plus importantes et plus fréquentes. Les conséquences prévisibles sur la vie humaine et sur les dommages aux biens nécessitent d’anticiper davantage ces phénomènes. La mesure 3 du PNACC a ainsi pour objectif de mettre à jour la politique de prévention des risques d’inondation.

  • A Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher - 41), le quartier Matra est situé dans une zone particulièrement exposée aux crues en raison de sa proximité avec la Sauldre, rivière qui a connu six crues importantes depuis 1910. L’important réaménagement de ce quartier, inauguré en 2011, a fait l’objet de travaux approfondis sur l’adaptation à ce risque inhérent lié aux crues. Avec les services de l’Etat, l’architecte a construit son projet en intégrant d’office les risques naturels impliquant une résilience du bâti, i.e. surévaluation d’au moins 1,5m des habitations, système de clapets sous les bâtiments pour évacuer l’eau, etc. La crue record de 2016 a été sans grande conséquence pour ce quartier, preuve que l’adaptation du bâti est efficiente. Ce projet a été lauréat de nombreux prix, notamment celui du Grand prix d’aménagement 2015 « Comment mieux bâtir en terrains inondables constructibles ? » décerné par le ministère de l’Écologie. Le quartier Matra est aujourd’hui présenté comme un exemple pour l’urbanisme résilient français. 

    Contact : Service départemental de la communication interministérielle : pref-communication@loir-et-cher.gouv.fr – 02 54 81 55 80 – 02 54 81 55 82

  • Pour lutter contre les inondations que connaît régulièrement le département du Gard (30), l'agglomération de Nîmes Métropole a lancé un vaste programme de travaux de prévention des inondations, le « Papi 3 » 2022-2028 (« programme d’action de prévention des inondations »). Doté de 113 millions d’euros, ce PAPI 3 comprend 88 actions autour de 7 axes, notamment la réduction de la vulnérabilité des biens existants, des travaux structurels comme le recalibrage du cadereau d’Uzès dans sa traversée urbaine via un tunnel, la restauration hydromorphologique du Vistre de la Fontaine, ou encore la création d'un nouveau bassin, « Tour de l'Evêque », pour écrêter les crues. Ces travaux présentent également un objectif écologique, en permettant une réhabilitation du tronçon du Vistre pour la faune et la flore existante. Ce plan est inédit par son ampleur, d’autant plus que son périmètre concerne une personne sur trois qui habite en zone inondable, soit plus de 90 000 habitants et Nîmes concentre plus des deux tiers de cette population.

    Contact : PAPI 3 Bassin du Vistre : 04 66 84 55 11 - contact@vistre-vistrenque.fr 

  • A Alès (Gard - 30), dans la zone qui borde le Grabieux et le Gardon au sein du quartier du Moulinet, 25 maisons ont été démolies en septembre 2023 car ce quartier est confronté à des inondations récurrentes et suffisamment importantes pour mettre les habitants de ce quartier en danger lors des épisodes de pluie intense. À la suite de différentes études, la solution qui paraissait la plus efficace était de racheter les maisons pour les détruire. Parmi une trentaine de dossiers, vingt-cinq propriétaires ont accepté cette solution, d'autres pourraient encore se manifester. Le rachat de onze maisons a été financé en totalité par l'État, via le Fonds Barnier, et les quatorze autres maisons ont profité des financements pour moitié de l'État et de la Ville d'Alès et son agglomération. La surface désormais vacante a été transformée en espaces naturels, renaturés et désimperméabilisés. Ce type d’opération est une première en France.

    Contact : Alès agglomération : Contact : 04 66 78 89 00 - contact@alesagglo.fr.

La mesure 20 du PNACC a pour objectif d’accélérer le recours aux solutions fondées sur la nature pour l’adaptation et d’amplifier leur déploiement afin qu’elles soient systématiquement utilisées lorsque cela est pertinent.

  • Face à l'évolution des risques climatiques, la commune de Saint-Martin d'Auxigny, dans le Cher (18), a lancé des travaux, depuis 2018, de restauration et de renaturation de la rivière l'Auxigny et de zones humides attenantes, avec l’accompagnement du Syndicat Intercommunal de la Vallée de l'Yèvre (SIVY). L'action s'étend sur 1,5 km de ce cours d'eau, avec un secteur rural de prairies en amont, la zone urbanisée du centre-bourg de Saint-Martin d'Auxigny et une zone naturelle en aval. Pour que la rivière revive, il a fallu restituer ses méandres et une zone d'expansion de crue a été recréée. Une friche industrielle, véritable goulot d'étranglement, au centre de la commune, a même été rasée. Désormais la nouvelle zone humide absorbe les débordements, et restitue de l'eau en période sèche, comme une éponge. 

    Contact : Syndicat Intercommunal de la Vallée de l'Yèvre (SIVY) : secretariat.sivy@ville-bourges.fr   secretariat.sivy@ville-bourges.fr / sivy@ville-bourges.fr 

L’érosion est un phénomène naturel, mais avec le changement climatique elle s’accélère. Aujourd’hui, en France, c’est près du quart du trait de côte qui est en recul. On estime déjà la perte de surface à 30 km² entre 1960 et 2010. La mesure 4 du PNACC vise à protéger la population des conséquences du recul du trait de côte en repensant l'aménagement des territoires exposés.

  • Si toutes les régions côtières sont concernées, certaines le sont plus que d’autres. La Charente-Maritime (17) est la zone la plus touchée avec 55 % de son trait de côte en recul. Le couplage des risques d’érosion et de submersion marine la rend particulièrement vulnérable. Avec la loi « Climat et Résilience » de 2021, les collectivités territoriales ont désormais des outils à disposition pour adapter leur action en matière d'urbanisme et leur politique d'aménagement au recul du trait de côte.

    Contact : Directeur départemental des territoires et de la mer (DDTM) de Charente-Maritime : Xavier Aerts : 05 16 49 61 01/ 06 45 84 84 99 - xavier.aerts@charente-maritime.gouv.fr 

  • Face au recul du trait de côte de plus de 50 mètres de la plage du Bois Jolan au sud-est de la ville de Saint-Anne, en Guadeloupe (971), la municipalité a établi un plan de gestion qui a pour priorité la lutte contre l’érosion et la perte de continuité écologique. Le projet doit préserver les espèces faunistique et floristique remarquables, la diversité des milieux et les usages culturels, sociaux et économiques du site.Il comprend deux actions principales : stabiliser deux zones de talus érodés à travers le renforcement du linéaire boisé de la côte, réaliser une restauration écologique et un confortement des corridors écologiques d’une part, sensibiliser les usagers du site à la nécessité de préserver et de restaurer les espèces et les milieux d’autre part.

    Ce projet a été lauréat de l’édition 2024 des trophées de l'adaptation au changement climatique Artisan. En outre, il est reproductible sur d’autres territoires ultramarins.

    Contact : Garry Pisiou, Directeur du développement durable et de la prévention des risques de la Ville de Sainte-Anne : garry.pisiou@ville-sainteanne.fr 

Les terrains argileux peuvent voir leur volume varier à la suite d'une modification de leur teneur en eau en raison des conditions météorologiques : ils se « rétractent » lors des périodes de sécheresse et gonflent au retour des pluies lorsqu’ils sont de nouveau hydratés. Ces variations peuvent endommager les bâtiments localisés sur ces terrains. Avec l’augmentation anticipée des épisodes de sécheresse et des épisodes de forte pluviométrie liés au changement climatique, il est attendu une augmentation du nombre de sinistres dû au retrait-gonflement des argiles (RGA). Face à cette situation, la mesure 5 du PNACC prévoit de développer une politique publique de prévention du phénomène de RGA sur le bâti existant. Cette dernière s’appuie sur trois principaux leviers : 

  1. Le soutien à la recherche et à l’expérimentation pour mieux connaître le phénomène ;
  2. La prévention via l’information des acquéreurs et des locataires sur des biens ayant été indemnisés ; 
  3. Des mesures de reprises sur le gros-œuvre.

  • Volet bâtiment : Le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) développe la solution MACH (MAison Confortée par Humidification) qui vise à réhumidifier les sols pour rééquilibrer leur état hydrique en période de sécheresse, grâce aux eaux de pluie. Une évolution de ce procédé a également été développé par l'établissement : MACH+ qui intègre de l'intelligence artificielle pour une automatisation de la réhydratation des sols. Ce dispositif MACH+ est actuellement en expérimentation depuis 2021 sur une maison test dans le Loir-et-Cher. Pour plus d’informations
  • Volet route : Le Cerema a contribué au développement d'un Observatoire des Routes Sinistrées par la Sécheresse, en partenariat avec les conseils départementaux de la région Centre-Val de Loire. Dans ce cadre, plusieurs méthodes ont été proposées par le Cerema aux départements pour traiter les conséquences du RGA, traiter les causes accentuant le RGA ou traiter directement les causes du RGA.

    Voici quelques exemples de collectivités accompagnées par le Cerema, et le procédé mis en place : 

    • Département du Cher (18) avec la consolidation de la chaussée par blocs de compostyrène ;
      • Département du Loir-et-Cher (41) avec l'étanchéification des accotements ;
      • Département du Loiret (45) avec une stabilisation du sol par bio-cimentation ;
      • Département de Charente-Maritime (17) avec l'installation d'écrans anti-racines ;
      • Département de la Haute-Garonne (31) avec la stabilisation des sols argileux par puits de lait de chaux ;
      • Département de la Vendée (85) avec l'injection du procédé RemediaClay.

    Pour plus d’informations

    Contact : Elisa Conreux, Responsable communication Bâtiment du Cerema : presse@cerema.fr – 01 59 44 38 03 & 06 98 99 97 59

Les conséquences du changement climatique sur les risques naturels de montagne varient en fonction des massifs et de leurs caractéristiques (altitude, géologie, expositions, etc.) rendant leur évaluation et leur quantification particulièrement complexes. Ces effets pouvant avoir des conséquences importantes pour les territoires de montagne. La mesure 6 du PNACC a ainsi pour objectif d’améliorer les connaissances relatives aux impacts du changement climatique sur les risques naturels en montagne et de mettre à jour en conséquence les politiques de prévention de ces risques. 

  • La commune de Corbonod (Ain - 01) a été reconnue en état de catastrophe naturelle le 1er novembre 2023 en raison d'un mouvement de terrain naturel déclenché par des cumuls de précipitations présentant une période de retour supérieure à 10 ans. Un rocher s'est détaché et a terminé sa course sur la terrasse d'une habitation. Les habitants de deux habitations ont été évacués.
    Suite à cet événement, la commune de Corbonod a demandé une subvention fonds vert 2024 pour réaliser des travaux permettant la sécurisation du site et de protéger les habitants du hameau de Charbonnière contre des chutes de blocs. Deux habitations du hameau sont en première ligne.

    Contact : Commune de Corbonod : contact@mairie-corbonod.fr

Le changement climatique entraînant des sécheresses plus importantes, les départs de feu sont plus fréquents et touchent désormais des régions jusqu’alors peu concernées, pendant une période plus étendue qui peut débuter dès le début du printemps. Les actions de la mesure 7 cherchent ainsi à prévenir le phénomène, construire la résilience et limiter les dégâts.

  • Un incendie aussi rare que violent a détruit 20 des 3 000 hectares de la forêt de Rennes (Ille-et-Vilaine – 35) en mai 2022. Dans une logique d’adaptation à ce nouvel environnement plus exposé au risque d’incendie, l’Office national des forêts (ONF) travaille à la reconstruction de cette forêt grâce à l’élaboration d’une « forêt mosaïque ». Cette méthode simple repose sur le mélange des essences et l’échelonnage des plantations par parcelle, tout en variant les modes de sylviculture. Les agents de l’ONF entendent notamment capitaliser sur les ravages causés par les flammes en replantant progressivement dans les trouées créées par l’incendie et en utilisant des espèces plus résistantes à la chaleur pour adapter le massif au réchauffement climatique.

    Contact : Florence Barreto, Service presse de l’Office français de la biodiversité : 06 98 61 74 85 & Fabienne Di Cesare : presse@ofb.gouv.fr – 06 59 68 43 08 / Marie Dubois, Directrice de l’Agence ONF Bretagne : marie.dubois@onf.fr – 06 13 20 31 12

  • La Sologne, cœur vert de la région Centre-Val de Loire, fait aujourd’hui face à une menace croissante : le risque accru d’incendies de forêts, amplifié par les effets du changement climatique. Pour faire face à ce défi, un projet d’envergure interdépartementale voit le jour : la mise en place d’un dispositif de détection, de localisation et de suivi des feux de forêts. Un projet à l’échelle de trois départements, conduit conjointement par les Préfets, les SDIS et les conseils départementaux du Loir-et-Cher (41), du Loiret (45) et du Cher (18). Le système de surveillance repose sur 14 points hauts, principalement des châteaux d’eau, répartis sur l’ensemble du massif. Ces points accueillent des caméras de surveillance équipées d’algorithmes d’intelligence artificielle capables de détecter automatiquement l’apparition de fumées dès qu’elles atteignent 3 mètres au-dessus de la canopée. Dès la détection par deux caméras, une triangulation permet une géolocalisation précise du départ de feu. Si une seule caméra identifie un panache, une estimation algorithmique de la position est tout de même générée. L’alerte est ensuite transmise automatiquement au centre de traitement de l’alerte (CTA) concerné, dans un délai de moins de cinq minutes après l’apparition du premier signe de feu. Le dispositif fonctionne 24 heures sur 24, toute l’année, offrant une surveillance continue et automatisée du massif.
    Contact : Service départemental de la communication interministérielle : pref-communication@loir-et-cher.gouv.fr - 02 54 81 55 80 - 02 54 81 55 82

Avec le changement climatique, les vagues de chaleur vont devenir de plus en plus intenses, fréquentes et longues. Il est donc essentiel de s’assurer que les logements, qu’ils soient neufs ou anciens, soient adaptés au changement climatique pour qu’ils restent confortables lors des épisodes de canicule. La mesure 9 du  PNACC prévoit ainsi de renforcer la connaissance de la performance du parc de bâtiments vis-à-vis du confort d’été et d’améliorer l’adaptation au changement climatique des logements neufs. Ainsi, le confort d’été est intégré dès la conception des bâtiments afin qu’ils soient adaptés au risque de plus en plus fréquent de fortes chaleurs. 

  • Héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Village des Athlètes, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis – 93), est cours de reconversion en logements, bureaux, équipements publics ou commerces. Dès la conception de ce futur quartier, le climat futur a été pris en compte pour proposer une construction adaptée. Ainsi, l’aménagement des bâtiments et des espaces publics, la gestion des eaux pluviales ou encore le développement massif d’espaces verts favorisent la formation d’îlots de fraîcheur et le confort des usagers face aux fortes chaleurs. 

    Contact : communication@ouvrages-olympiques.fr 

Les épisodes caniculaires et le travail par fortes chaleurs entraînent une dégradation des conditions de travail et augmentent les risques d’accident du travail. La mesure 10 du PNACC prévoit de renforcer les obligations de prévention pour les employeurs afin de préserver la santé et la sécurité des travailleurs. Concrètement, un décret relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur est paru le 27 mai 2025. Ce décret a pour objet de renforcer les obligations des employeurs en matière de prévention du risque chaleur. Il impose plusieurs mesures de prévention à adapter aux situations de travail.

  • Face à ces risques, la PME ATALU, entreprise de conception, fabrication et pose de menuiseries extérieures en aluminium installée dans le Bas-Rhin (67), a procédé à un diagnostic de la vulnérabilité de ses activités et mis en place des mesures pour assurer le confort d’été de ses employés. Pour plus d’informations

    Contact : ATALU : contact@atalu.fr – 03 88 59 80 59

En période de fortes chaleurs, les espaces urbanisés et minéralisés absorbent, piègent et stockent la chaleur autour « d’îlots de chaleur urbains » causant inconfort thermique, voire risque sanitaire. La mesure 13 du PNACC prévoit de préserver les espaces végétalisés existants et de désimperméabiliser les sols urbains en ramenant la nature en ville pour rendre les espaces urbains plus résilients face aux effets du changement climatique et améliorer le cadre de vie. Une opération de renaturation peut apporter des baisses de température ressentie entre 5 et 10 °C et de 1 à 2 °C en température réelle.

  • Le Conseil municipal de Palaiseau (Essonne – 91), a adopté en mai 2021 le plan « parcs et jardins ». Cet ambitieux plan, déployé sur 5 ans, prévoit la présence d’un espace vert offrant de la végétation, une mise en valeur de la biodiversité, de la fraîcheur, un lieu de détente et de jeux adapté aux familles, pour tous les Palaisiens, à moins de 10 minutes à pied de leur domicile. Pour plus d'informations 

    Contact : Service communication de la ville de Palaiseau : communication@mairie-palaiseau.fr – 01 69 31 93 03

  • Angerville, dans l’Essonne (91), a engagé un ambitieux programme de renaturation de son centre-ville qui s’inscrit dans sa transition écologique, ainsi que dans l’amélioration du cadre de vie des habitants. Pour cela, la ville a été lauréate du dispositif national « Petites Villes de Demain » et bénéficie d’un accompagnement jusqu’en 2026. Ce projet est également financé à hauteur de 235 885 € par le Fonds vert. Pour plus d’informations

    Contact : Mairie d’Angerville : accueil@mairie-angerville.fr – 01 64 95 20 14

  • Montrouge, dans les Hauts-de-Seine (92), mène une politique active de développement de la nature en milieu urbain avec notamment l’agrandissement et l’embellissement du square Schuman actuellement en cours. Les projets nombreux et complémentaires visent l’amélioration globale de la qualité de vie des habitants, ainsi qu’à lutter contre la pollution et le phénomène d’îlots de chaleur en ville. Pour plus d’informations.

    Contact : Emily Taylor : e.taylor@ville-montrouge.fr – 01 46 12 74 87

  • Particulièrement touchée par la hausse de températures, Toulouse (Haute-Garonne – 31) a lancé le plan « Toulouse + fraîche » en 2023 qui comprend 30 actions afin d’adapter la ville au changement climatique à horizon 2030.

    Contact : Service presse de la mairie de Toulouse : service.presse@mairie-toulouse.fr – 05 61 22 21 47

  • A Romans-sur-Isère (Drôme - 26), la rivière de la Savasse, jusqu'alors enterrée sur un linéaire de 250 m, en plein centre urbain, a été découverte. Le projet a consisté à convertir un ancien parking en bitume de 4 000 m2 en une berge plantée, ombragée, au sein de laquelle coule maintenant une rivière qui apporte de la fraicheur en été : apport de fraicheur par la diminution de l’albedo noir et vert, par la température de l’eau fraiche, par la bioventilation qu'offre le site avec la connexion directe avec l’Isère, source de fraicheur également et par l’ombre des arbres de la berge. Montant du projet : 10,7 M€, subvention Fonds vert 420 k€.

    Contact : Ville de Romans-sur-Isère : valleedelasavasse@ville-romans26.fr 

  • La végétalisation et la requalification du parc des Canebiers, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes - 06), est une partie essentielle du projet d’EcoQuartier Canebiers-Villette de centre-ville dont l’ambition est de transformer un vaste îlot de chaleur en un véritable quartier de ville rafraîchi en son cœur par la Cagne renaturée et ventilé par une canopée urbaine sur les deux rives. Dans le cadre de la restauration de l’espace de bon fonctionnement de la Cagne, le parc retrouve sa vocation initiale de champs d’expansion des crues que la chenalisation du fleuve fin des années 1960 avait abrogée. Ce futur parc naturel inondable de centre-ville contribuera à la résilience du centre-ville et du territoire. Montant du projet : 3,4 M€, subvention Fonds vert 1,4 M€

    Contact : Service presse de Cagnes-sur-Mer : communication@cagnes.fr 

  • Le projet de forêt urbaine du littoral porté par la ville de Saint-Denis (La Réunion - 974) consiste en la création d’une micro-forêt urbaine sur le Barachois, en lieu et place de l’ancienne bibliothèque nationale du prêt aujourd’hui démolie et dont une partie des matériaux seront recyclés dans une logique d’économie circulaire. En milieu urbain, les arbres rendent de multiples services. Ils améliorent la qualité de l’air et représentent des supports pour le développement de la biodiversité. Ils permettent de lutter contre les îlots de chaleur, participent à l’atténuation du réchauffement climatique. L’aménagement de ce site présente un caractère scientifique expérimental très intéressant dans le contexte d’aménagement et de protection du littoral et de préservation du trait de côte. Montant du projet : 491 k€, subvention Fonds vert 180 k€.

    Contact : service régional de la communication interministérielle : communication@reunion.gouv.fr - 02 62 40 74 19 - 02 62 40 74 34 - 02 62 40 74 57

La mesure 16 du PNACC entend développer l’approche « Une seule santé » pour la prévention des risques sanitaires liés au changement climatique. Les actions proposées s’inscrivent dans une approche transversale et intégrée afin de faire face à la « triple crise » du dérèglement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.

  • L’Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin – 67) s’est saisie de la question de l’Urbanisme Favorable à la Santé (UFS) dès 2019, par la co-construction d’engagements spécifiques à la santé environnementale avec l’ensemble des acteurs de l’urbanisme réunis au sein du « Pacte : Penser, aménager et construire en transition écologique ». La collectivité souhaite aujourd‘hui développer une feuille de route en matière d'urbanisme favorable à la santé afin de devenir un territoire exemplaire en la matière, dans une perspective « Une seule santé ». Il s’agira notamment d’outiller les acteurs pour faciliter la prise en compte des enjeux de l’UFS en construisant, en complément des guides existants, des référentiels spécifiques au contexte local et cohérents avec les objectifs des différentes politiques publiques menées par la collectivité. Cela s'applique également aux règles d'urbanisme par l'intégration de référentiels relatifs aux enjeux de santé lors de la révision du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUi).

    Contact : Service presse de l’Eurométropole de Strasbourg : info.presse@strasbourg.eu  – 03 68 98 68 71 & Victoire Charlet : victoire.charlet@strasbourg.eu – 03 68 98 84 74

La hausse des températures mondiales, les phénomènes météorologiques extrêmes et la modification des écosystèmes sont également des catalyseurs de l’émergence rapide de nouveaux pathogènes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère que le changement climatique constitue le plus grand risque du XXIè siècle pour la santé publique. En effet, une crise climatique mondiale pourrait remettre en cause les progrès réalisés, ces cinquante dernières années, en matière de santé mondiale. La mesure 17 du PNACC a pour objectif de consolider la surveillance et la connaissance des effets induits du changement climatique sur la santé humaine en s’appuyant sur une analyse et une cartographie des risques sanitaires, pour mieux protéger toute la population. 

  • L'Institut Pasteur, à Paris (75), a élaboré un plan stratégique ambitieux pour l'horizon 2030, "Pasteur 2030" pour relever les grands défis scientifiques et sanitaires des prochaines années, notamment ceux induits par la transmission de maladies par les insectes ou le passage de virus de l’animal à l’être humain. 

    Contact : Service presse de l’Institut Pasteur : presse@pasteur.fr 

Assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels

La mesure 21 du PNACC a pour objectif d’assurer un approvisionnement durable en eau (en qualité et en quantité) à 2050, malgré l’évolution du cycle de l’eau, en accompagnant les nécessaires adaptations structurelles de nos usages.

  • L’été 2022 en France a illustré les conséquences du changement climatique : une période de sécheresse intense et prolongée sur tout le territoire, cumulée avec plusieurs vagues de chaleur et aggravée par une absence d’eau importante. Corollaires de cette situation inédite, des incendies, qui ont touché des régions jusque-là épargnées, et des orages exceptionnels. Le département du Rhône (69) n’a pas fait exception. Là-bas, tout a commencé à l’hiver 2021, avec un important déficit de pluie qui s’est prolongé jusqu’à la saison estivale et auquel se sont ajoutés plusieurs épisodes de canicule. Le couplage sécheresse et chaleur altère de façon notable les activités humaines mais aussi les milieux naturels et incite à revoir la gestion de l’eau afin de la préserver. 

    Contact : Florence Barreto, Service presse de l’Office français de la biodiversité : presse@ofb.gouv.fr – 06 98 61 74 85 & Fabienne Di Cesare – 06 59 68 43 08  /
    Service presse de Météo-France : presse@meteo.fr – 01 77 94 71 02

Afin d’agir de manière coordonnée et d’assurer la viabilité des décisions prises, il est nécessaire d’intégrer le climat futur dans toutes les politiques locales. La mesure 23 du PNACC prévoit ainsi d’engager un travail avec les collectivités pour définir les modalités d’intégration de la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) dans l’ensemble des documents de planification et sectoriels pertinents. Concrètement, la TRACC sera introduite dans le code de l’environnement par décret et des textes relatifs au Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) seront révisés pour en renforcer le volet adaptation à partir de fin 2025.

  • Rennes métropole (Ille-et-Vilaine – 35) vient de voter la nouvelle version de son PCAET pour 2025-2030. Elle fait l’objet de consultations réglementaires, avant une adoption définitive à l’automne 2025. Début 2024, une concertation a été organisée auprès de publics spécifiques et avec un panel de 50 habitants, puis une concertation élargie a été organisée à l'automne 2024, en allant au-devant des habitants et en croisant les regards entre habitants, élus et acteurs économiques. Pour plus d’informations

    Contact : Service de presse de Rennes, Ville et Métropole : prescom@rennesmetropole.fr –02 23 62 22 34

La mise en relation avec les différents opérateurs de l’État doit être simplifiée et facilitée pour les collectivités territoriales afin de définir des diagnostics et des stratégies locales d’adaptation. La mesure 25 du PNACC prévoit la création d’une « Mission adaptation ». Concrètement, une offre commune, en expertise et ingénierie, est déjà mise en place par les opérateurs de l’État pour accompagner les collectivités territoriales dans leur démarche d’adaptation au changement climatique, pour passer d’actions ponctuelles à des démarches plus intégrées.

La fréquence et la durée des vagues de chaleur intenses va s’amplifier. Les aides de l’État doivent permettre d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs projets de rénovation de leurs bâtiments pour qu’ils soient adaptés au climat futur, à l’instar de ce qui est demandé pour les bâtiments neufs. La mesure 27 du PNACC prévoit l’introduction d’une conditionnalité aux aides relative à la prise en compte du climat futur dans le Fonds vert. Concrètement, le soutien du Fonds vert à la rénovation énergétique des bâtiments en métropole est désormais conditionné à la prise en compte du confort d’été.

  • Le groupe scolaire Bois-Perrier à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis – 93) a été réhabilité avec notamment la mise en œuvre d'une enveloppe isolante en paille, l'isolation de la toiture en verre cellulaire, le remplacement des menuiseries par du double vitrage et l'installation d'une ventilation naturelle avec récupération de chaleur afin d’améliorer le confort thermique des usagers et de baisser de façon considérable la consommation énergétique. Il s'agit donc d'une réhabilitation lourde qui portait sur un bâtiment d'environ 1 500 m². Les gains attendus après travaux en matière de consommations énergétiques sont de 71 %. Les émissions de gaz à effet de serre devraient diminuer de 78 % également.

    Une subvention de 1,2 M€ a été attribuée à la ville de Rosny-sous-Bois au titre du Fonds vert en 2023. Pour plus d’informations

    Contact : Xavier Bongibault, Directeur de cabinet du maire de Rosny-sous-Bois : xavier.bongibault@rosnysousbois.fr – 06 09 67 81 99

  • 12 établissements scolaires de Bastia (Haute-Corse – 2B) ont été rénovés pour créer des zones de fraîcheur intérieures et extérieures, dans le cadre du dispositif « scola fresca » soutenu par le Fonds vert à hauteur de 350 000 euros. Pour plus d’informations

    Contact : Service presse de la mairie de Bastia : presse@bastia.corsica – 06 16 60 78 22

Le changement climatique a des conséquences directes sur la production, le transport et la consommation d’énergie. Il est nécessaire de mettre en place les actions permettant d’assurer la résilience du système énergétique dans son ensemble. Les mesures 31 et 33 du PNACC prévoient d’améliorer la résilience du réseau et d’inciter les entreprises à élaborer leur plan d’adaptation, afin de pérenniser leur activité. Concrètement, le Gouvernement a demandé aux grandes entreprises de l’énergie de mener une étude de vulnérabilité au changement climatique et de transmettre un plan d’adaptation en 2025. 

  • RTE vient de présenter sa stratégie de transformation du réseau de transport d’électricité à horizon 2040 pour renouveler le réseau et l’adapter à un climat à + 4°C d’ici 2100 pour un montant de l’ordre de 24 Mds€. Pour plus d’informations

    Contact : Emilie Grandidier, Responsable des relations médias de RTE : emilie.grandidier@rte-france.com – 06 47 46 54 95

Les impacts du changement climatique sur les productions agricoles et aquacoles sont nombreux. L’enjeu est de déployer massivement les solutions d’adaptation existantes et d’anticiper les mutations nécessaires. La mesure 37 du PNACC prévoit de réaliser un diagnostic modulaire pour évaluer la vulnérabilité des exploitations au moment de l’installation et de la transmission. Concrètement, un diagnostic, comprenant en particulier un stress-test climatique à horizon 2050 réalisé selon la TRACC, sera mis à la disposition des actuels et futurs exploitants agricoles pour les orienter et les accompagner dans les différentes étapes de la vie de leur exploitation. Cela sera mis en œuvre à partir de 2026.

  • Dans le cadre de l’appel à projets « Accompagnement des agriculteurs face au changement climatique » lancé en 2024 par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et l’ADEME, 105 projets ont été retenus par les comités de sélection régionaux pour un montant de subventions cumulées de 21,8 millions d’euros. Les lauréats sont des acteurs variés de l’accompagnement des agriculteurs : des chambres d’agriculture, des associations, des coopératives ou des structures privées et couvrent toutes les régions françaises. Pour plus d’informations

    Contact : Service de presse du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : ministere.presse@agriculture.gouv.fr – 01 49 55 60 11 & Service presse de l’ADEME : ademepresse@havas.com – 01 58 47 81 28

Adapter les activités humaines : assurer la résilience économique et la souveraineté alimentaire, économique et énergétique

La montagne est particulièrement sensible au réchauffement climatique en cours. Cela se traduit notamment par une diminution de la hauteur de neige et de la durée de l’enneigement, très marquée en moyenne montagne. Les fluctuations observées depuis plusieurs décennies attestent à la fois du changement climatique et d’une grande variabilité d’une année sur l’autre. Face à cela, la mesure 35 du PNACC a pour objectif d’amorcer une transition pour garantir l’équilibre entre développement économique local par le tourisme et préservation des sites et des ressources naturelles, ainsi que l’adaptation aux évolutions du climat qui modifieront l’attractivité de certaines zones et les activités qui peuvent y être pratiquées.

  • Dans le Doubs (25), la station de Métabief a annoncé la fermeture de 30 % de son domaine alpin pour des raisons économiques et climatiques, en septembre 2024. En prévision de ce manque de neige, la station développe depuis plusieurs années des activités quatre saisons afin de faire preuve de résilience et de proposer des activités qui ne se concentrent pas uniquement autour de la neige et de la saison hiémale.

    Contact : Accueil de la mairie de Métabief : mairie@metabief.fr – 03 81 49 13 22

Protéger notre patrimoine naturel et culturel

Le changement climatique est un facteur aggravant pour de nombreuses menaces existantes des sites patrimoniaux culturels : phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, etc.), augmentation des températures, incendies, risques de submersion. La mesure 44 du PNACC prévoit que face aux effets induits par le changement climatique, les sites patrimoniaux culturels doivent s’adapter afin de préserver les biens culturels qu’ils hébergent. 

  • Début 2023, le château de Versailles (Yvelines – 78) a lancé, avec quatre institutions partenaires, un programme innovant, EPICO, visant à analyser l’impact du changement climatique sur les œuvres et les décors des demeures historiques. Ce projet s'achèvera en 2025 avec la proposition d'une charte pour la préservation des châteaux-musées face aux conséquences du réchauffement climatique.

    Contact : Programme EPICO : Danilo FORLEO, Chargé de la conservation préventive des collections et des décors du château de Versailles : danilo.forleo@chateauversailles.fr

  • L’Ecole nationale supérieure du paysage, également située à Versailles, a développé une réflexion autour des impacts et adaptations des jardins historiques, en lien avec le World Monument Found (WMF). Le Campus Versailles développe également cette thématique d’adaptation au changement climatique. 

    Contacts : 

La mesure 44 du PNACC préconise également l’étude de la vulnérabilité au changement climatique d’un panel de sites patrimoniaux, afin d’expérimenter des solutions pour la réduire et élaborer un plan d’actions adapté. 

  • La Cathédrale de Strasbourg (Bas-Rhin – 67) classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est engagée dans une recherche sur les impacts du changement climatique. L’entreprise EPITOPOS est chargée du monitoring, en collaboration avec le laboratoire ETIS de l’école doctorale CY Cergy Paris Université et le Centre de recherche et de restauration des musées de France.

    Contact :

    • Laboratoire ETIS à CY Cergy Paris Université : Nistor Grozavu, Directeur du laboratoire : nistor.grozavu@cyu.fr
    • Centre de recherche et de restauration des musées de France : Ann Bourgès, Directrice du projet et secrétaire générale d'ICOMOS France : ann.bourges@culture.gouv.fr
    • EPITOPOS : Fabrice Surma, Fondateur et gérant d’EPITOPOS : fabrice.surma@epitopos.fr

Les vignobles français subissent déjà les conséquences du changement climatiques. Classés au patrimoine mondial à l’UNESCO, les vignobles Les Climats de Bourgogne, ceux de Saint-Emilion et de Champagne ont été amenés à modifier leurs pratiques afin de s’adapter au mieux au changement climatique qui a également des conséquences sur le tissu socio-économique dans lequel ces vignobles s’intègrent. 

Mobiliser les forces vives de la nation pour réussir l’adaptation au changement climatique

La fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles vont s’aggraver avec le changement climatique. La participation de citoyens permet de diffuser la culture du risque et d’assister la population en cas de crise. La mesure 48 du PNACC prévoit de renforcer le déploiement des réserves communales de sécurité civile et assurer leur coordination avec les autres dispositifs existants. Concrètement, les meilleures pratiques en matière de réserve communale de sécurité civile seront identifiées, au 2ème semestre 2025, pour faciliter leur généralisation sur une base volontaire.

  • La municipalité de Montpellier (Hérault – 34) a mis en place en 2021 une réserve communale de sécurité civile pour sensibiliser la population aux risques majeurs (pluie-inondation, canicule, incendie…) et intervenir en appui des services en cas d’évènement exceptionnel. Pour plus d’informations

    Contact : Service presse de Montpellier Métropole et Ville : direction-presse@montpellier.fr – 04 67 13 48 78

Entreprises publiques et privées engagées dans l’adaptation au changement climatique

La SNCF a travaillé à la définition des grandes lignes d'une feuille de route en matière d'adaptation, ainsi que la gouvernance et le management de ce sujet. Ses infrastructures font face à des risques accrus par le changement climatique, en particulier les feux de talus qui sont surveillés de très près et font l’objet de prévention avec un débroussaillement des abords des voies avant l’été. La gestion de la chaleur qui engendre des problèmes structurels pose également un nouveau défi, notamment en termes de dilation et d’allongement des rails, et donc de ralentissement du trafic. La SNCF s’équipe pour identifier à l'avance les zones du réseau les plus à risque.

Contact : Service de presse de la SNCF : servicedepresse@sncf.fr - Tél : 01 85 07 89 89

Directrice des relations médias : Céline Pasqualini - celine.pasqualini@sncf.fr

Avec 1,4 million de kilomètres de câbles répartis sur tout le territoire afin d’acheminer la moyenne tension (HTA) et la basse tension (BT), Enedis doit faire face des dommages potentiels qui s’accroissent avec l’intensification des épisodes climatiques anormaux, en particulier les chutes d’arbres sur les lignes durant les tempêtes, les incendies et les températures extrêmes. La gestion humaine des équipes sur le terrain est également en cours de réflexion afin de les protéger lors d’épisodes climatiques inhabituels. Pour cela, Enedis compte s’appuyer sur une meilleure observation de l’état du réseau, presque en temps réel, afin de détecter le plus rapidement possible les anomalies, pour limiter le temps d’intervention. 

Contact : Service de presse d’ENEDIS : service-presse@enedis.fr - +33 1 47 74 75 98 

Responsable du Pôle Médias, Influence et Crise : Vilizara Lazarova - vilizara.lazarova@enedis.fr 

La compagnie nationale du Rhône travaille à la gestion du risque d’inondation via une solution fondée sur la nature (rétablissement des zones d’expansion de crues de la rivière).  Les co-bénéfices concernent la biodiversité et la dépollution des eaux du Rhône, ainsi que l’amélioration du cadre de vie des riverains et le développement du tourisme vert.  Plus d’informations 

Contact : Béatrice Ailloud - 06 07 27 46 07 / b.ailloud@cnr.tm.fr 

Le changement climatique impacte la production vitivinicole du territoire de l’AOC Cognac : pour y faire face, la résilience de la viticulture passe par l’agroforesterie (plantation d’arbres isolés et de 100 km de haies/an de 2021 à 2031) pour limiter les impacts du gel et de la chaleur, améliorer la qualité du sol et favoriser la biodiversité. Plus d’informations

Contact : Guillaume Carré : gcarre@hennessy.fr – 06 33 51 47 69

Bâtiment industriel qui se démarque avec des matériaux biosourcés, qui produit son énergie (panneaux solaires), qui a pris en compte ses besoins de froid et la gestion de la température (isolation par caissons de paille, géothermie), tout en canalisant les eaux pluviales. Plus d’informations 

Contact : Service presse de L’Oréal : Brune DIRICQ  - +33 (0)6 63 85 29 87 - Brune.diricq@loreal.com ; Christine BURKE - +33 (0)6 75 54 38 15 - Christine.burke@loreal.com

Le domaine viticole Enclos de la Croix de 23 hectares est situé à 20 km au Nord-Est de Montpellier, dans la plaine de Mauguio-Lunel, au cœur d’une zone Natura 2000 à proximité de l’Étang de l’Or. L’objectif du projet est d’accroître le rôle des auxiliaires de cultures (chiroptères) et contrôler certains ravageurs. Ceci est possible par la création d’aménagements favorisant l’accueil d’auxiliaires de cultures et l’accroissement du transfert de fertilité.  Dans un contexte d’évolution climatique, la parcellisation du Domaine en clos de 1 à 2 hectares avec une délimitation de haies permet la création de microclimats et une diminution des températures de 3 à 5°C par rapport aux espaces directement exposés au soleil. Les arbres jouent un rôle central dans la réduction des températures.

Contact : Service presse : communication@cdc-biodiversite.fr - 01 80 40 15 00

La Ferme du Sarrat, perchée à 500 mètres d’altitude, est entre les communes de Saint Pastous et Boô-Silhen, dans les Hautes-Pyrénées. L’environnement montagnard impose de nombreuses contraintes d’exploitation, aggravées par les effets du changement climatique. Les exploitants agricoles font face à de fortes variations de température, des périodes de sécheresse en été et d’inondations au printemps dans un contexte de saison de production très courte (mai à octobre). De plus, le terrain en pente est vulnérable aux enjeux de ruissellements des eaux de pluie et d’érosion des sols. Sur deux parcelles certifiées en agriculture biologique, en partie plantées de fruitiers et pâturées par une vingtaine de brebis Lourdaises (race rustique et locale), le projet vise à compléter le patrimoine arboré de la ferme.

Quatre types d’actions ont été réalisés : plantation de haies avec 500 plants ; plantation d’arbres greffés en intra parcellaires ; travail de préparation et protection des plantations, notamment la création de terrasses de cultures ; création d’un bassin de rétention des eaux de pluies pour pallier le manque d’eau en été.

Plusieurs suivis sont mis en place dont le suivi des événements climatiques anormaux pour évaluer la résilience du site suite aux aménagements agroforestiers.

Contact : Service presse de l’Office français de la biodiversité : Florence Barreto - 06 98 61 74 85 / Fabienne Di Cesare - 06 59 68 43 08 / presse@ofb.gouv.fr