Publié le 04 octobre 2016
Enquête complémentarité modale avion/train
La complémentarité modale, ou intermodalité, correspond au fait d’associer deux modes de transports au sein d’un même déplacement, permettant d’étendre la zone de chalandise favorisant ainsi le développement de son trafic.
En 2008, 2011 et 2015, la DGAC a dirigé une enquête sur la complémentarité modale entre l’avion et le train (concernant les passagers qui utilisent consécutivement l’avion et le train lors d’un même déplacement).
Synthèse de l’enquête 2015
En 2014, la DGAC a dirigé une enquête sur la complémentarité modale entre l’avion et le train (concernant les passagers qui utilisent consécutivement l’avion et le train lors d’un même déplacement).
Cette enquête, unique en France, a notamment pour objectif d’évaluer le trafic intermodal, en estimant pour chaque gare enquêtée la part des passagers intermodaux avion/train.
L’enquête est réalisée tous les 3 ans depuis 1999, pour les passagers de Paris CDG et de Lyon St Exupéry utilisant les gares TGV de ces aéroports.
Elle a également été menée, pour la première fois en 2014, pour les passagers de Marseille Provence utilisant la gare de Vitrolles Aéroport Marseille Provence.
Pour ces trois plates formes, l’enquête estime à près de 3,7 millions le nombre de passagers intermodaux en 2014, dont 3,3 millions pour Paris CDG (soit une progression estimée de 20% par rapport à 2011). Une forte progression de l’intermodalité à Lyon-Saint Exupéry - de 80 000 à près de 200 000 passagers intermodaux est également un résultat saillant, qui pourrait être en partie imputable à la nouvelle offre "Ouigo".
À noter que pour 7 passagers intermodaux sur 10, il s’agit d’une première expérience, ce qui montre le potentiel de la complémentarité modale entre l’avion et le train sur les trajets analysés.
L’étude 2014 décrit également les pratiques et les profils des passagers "intermodaux", et propose des axes d’amélioration en fonction des pratiques observées.
Synthèse de l’enquête 2011
Près de 3 millions de voyageurs ont utilisé, en 2011, un TGV pour prendre en correspondance un vol vers une destination européenne ou internationale sur les aéroports raccordés au réseau ferroviaire grande vitesse : Paris-CDG ou de Lyon-Saint Exupéry.
Tel est l’un des premiers résultats de l’enquête TGV-Avion, réalisée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans chacune des gares ferroviaires de ces aéroports, présentée en avant-première lors du colloque : « TGV-avion : une alliance d’avenir ? » qui s’est tenu à la DGAC le 25 novembre 2011.
- les motifs de déplacements intermodaux TGV-Avion ;
- les conditions ;
- l’appréciation de cette combinaison modale ;
- les attentes exprimées.
Synthèse de l’enquête 2008
La complémentarité modale, ou intermodalité, correspond au fait d’associer deux modes de transports au sein d’un même déplacement. La complémentarité TGV/ Avion a été rendue possible en France par la création de deux infrastructures adaptées : la gare TGV Roissy Charles de Gaulle et celle de Lyon Saint Exupéry sont intégrées aux sites des aéroports de même nom.
Cette complémentarité permet d’étendre la zone de chalandise de l’aéroport et ainsi de favoriser le développement de son trafic. De la même façon, le transport ferroviaire bénéficie d’une demande spécifique. Il s’agit donc d’une véritable opportunité pour chacun des deux modes.
Le développement de l’intermodalité TGV/ Avion constitue un axe de réflexion majeur pour la Direction Générale de l’Aviation Civile qui a conduit 3 études depuis 1999, destinées à mesurer le trafic intermodal et à identifier les facteurs de croissance sur lesquels agir.