Sécheresse : la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie a réuni le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique et a appelé à poursuivre les efforts pour préserver la ressource en eau

Le Jeudi 8 septembre 2022

Le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique (CASH), chargé par le Comité national de l’eau de mieux anticiper et gérer les épisodes de sécheresse, s’est réuni ce jeudi 8 septembre pour faire le point sur la sécheresse historique que nous connaissons. La secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Bérangère Couillard, a rappelé la mobilisation du Gouvernement sur la gestion de crise en période de sécheresse et a et a remercié l’ensemble des acteurs pour leur implication.

Installée dès le mois d’avril sur notre pays, la sécheresse que nous connaissons est historique. A ce jour, 93 départements sont concernés par des mesures de restriction d’eau. Malgré les pluies et la baisse des températures enregistrées ces dernières semaines, la sécheresse perdure et s’intensifie encore dans certains territoires. Les préfets ont été amenés pendant cette période à prendre des mesures exceptionnelles de limitation ou de suspensions des usages de l’eau, selon quatre niveaux de restrictions (vigilance, alerte, alerte renforcée, crise). 

Une mobilisation gouvernementale forte pour piloter le dispositif de gestion de crise à plusieurs niveaux

Le suivi renforcé de la ressource en eau, assuré conjointement par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et ses services, Météo France, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l’Office français de la biodiversité (OFB), Voies navigables de France (VNF) ou encore EDF a permis de déclencher au plus tôt les mesures à prendre pour prévenir la dégradation des ressources en eau. Ces mesures de restriction d’eau ont été déployées en concertation avec les acteurs territoriaux. A ce jour, plus de 500 réunions de comités ressources en eau ont déjà été organisés au niveau préfectoral, dans l'objectif d'informer rapidement les parties prenantes des mesures de restriction qui seront prises et faciliter leur acceptation 

Face à cette sécheresse historique, l’État s’est mobilisé au plus haut niveau, notamment avec l’activation le 5 août dernier d’une cellule interministérielle de crise (CIC). Elle a permis d’assurer une remontée d’information régulière par les préfets de département des zones les plus touchées, d’anticiper l’activation éventuelle des plans ORSEC « eau » pour les agglomérations concernées et de coordonner les mesures de sécurité civile nécessaires (approvisionnement en eau des communes, livraison d’eau potable, etc.). La CIC a également assuré un suivi rapproché des impacts de cette sécheresse pour les infrastructures de production d’énergie et de transport et pour le secteur agricole, l’industrie et le tourisme.

La secrétaire d’État chargée de l’Écologie a souligné la nécessité de tirer des enseignements pratiques de cette nouvelle crise sécheresse afin de disposer, en décembre, de pistes d’amélioration. Ce retour d’expérience sera confié aux inspections générales et s’appuiera sur les remontés de terrain des préfets coordonnateurs de bassins.

Dans le cadre de la planification écologique portée par la Première ministre, le gouvernement a mobilisé en 2022, 100 millions d’euros supplémentaires pour accélérer la résilience des territoires face aux risques de sécheresse. Dans les prochains mois, de nouvelles solutions d’amélioration de la résilience des bassins versants et de sécurisation de l’accès à l’eau, notamment potable, seront financées. 

Les conseils d’administration des agences de l’eau proposeront ainsi des mesures adaptées aux enjeux de leur bassin.  

Planification écologique de l’eau

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires lancera prochainement, dans la continuité des Assises de l’eau (2019) et du Varenne Agricole de l’Eau et de l’adaptation au changement climatique (2022), un exercice de planification écologique pour l’eau des territoires. 

 

« L’eau est partie intégrante des milieux naturels, un bien commun fondamental dans notre quotidien, une ressource clé pour la production agricole, la production d’énergie, un support de multiples activités de loisirs. Un lien de solidarité entre l’amont et l’aval de nos bassins. Le partage de l’eau est un chantier de gouvernance complexe, mais structurant. Je le porterai avec l’ensemble du gouvernement. »

a assuré la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, Bérangère Couillard. 
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