Prix de thèse du ministère de la Transition écologique
À l’occasion de la Fête de la Science 2024, et après le succès de la première édition du prix de thèse, Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, annonce l’ouverture des candidatures pour l’édition 2025.
Le prix de thèse du ministère de la Transition écologique a été créé en 2023 pour renforcer les liens entre le monde académique et l’administration au bénéfice de l’action publique, récompenser l’excellence de travaux en la matière et rappeler l’importance du réseau scientifique et technique du ministère, dont les écoles supérieures du développement durable, pour les politiques qu’il porte.
Un prix ouvert aux titulaires d’un doctorat
Ce prix de thèse est ouvert aux titulaires d’un diplôme de doctorat ayant soutenu leur thèse en France entre le 1er janvier 2023 et le 29 novembre 2024 dans l’un des champs suivants :
- le développement durable ;
- la protection de la nature et de la biodiversité ;
- l'énergie et le climat ;
- la prévention des risques naturels et technologiques ;
- la gestion durable des ressources.
Date et modalités de candidature
Les dossiers de candidature pourront être transmis jusqu’au 29 novembre 2024 à minuit, selon les modalités précisées dans le règlement du prix de thèse.
Choix des lauréats
Les candidatures seront examinées par un comité scientifique pour s’assurer de la rigueur et de la qualité des travaux, puis par un jury de l’administration pour apprécier le potentiel d’application de cette première sélection pour les missions du ministère de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques.
Comité scientifique
Présidé par Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et coprésidente du groupe n°1 du GIEC de 2015 à 2023, le comité scientifique comprend notamment :
- Corinne Blanquart, première vice-présidente de l'Université Gustave Eiffel
- Anthony Briant, directeur de l'École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
- Patrick Flammarion, directeur général délégué expertise et appui aux politiques publiques de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE)
- Didier Gay, directeur de la stratégie, des politiques scientifiques et de la communication de l’INERIS
- Laurence Rouil, directrice du service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus
- Elsa Cortijo, directrice exécutive de l'agence de programme biodiversité, climat, sociétés durable, portée par le CNRS
Jury de l'administration
Le jury de l’administration est composé, outre la présidente du comité de sélection, de :
- Brice Huet, Commissaire général au développement durable ;
- Paul Delduc, Chef de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable ;
- Guillaume Leforestier, Secrétaire général du ministère.
Récompense
Ce prix de thèse est doté d’une somme de 9 000 € qui sera répartie entre trois lauréats, dont les travaux seront valorisés par le ministère de diverses façons : remise de prix début 2025, actions communication, publications sur son site internet.
Retour sur les lauréats de la première édition
Après examen de 151 dossiers par un comité de sélection scientifique présidé par Mme Valérie Masson-Delmotte, le jury du prix de thèse 2024 avait distingué 3 lauréats :
1er prix
Alice Maison, pour une thèse sur la « Modélisation des impacts des arbres sur la qualité de l'air de l'échelle de la rue à la ville ».
2e prix exæquo
- Fabien Verniest, pour une thèse sur « Les apports des méthodes d'évaluation de l'exposition aux changements climatiques et d'usage des sols à la planification des aires protégées - le cas des oiseaux d'eau hivernant en méditerranée ».
- Et Maël Ginsburger pour une thèse intitulée « L'écologie en pratiques. Consommation ordinaire et inégalités en France depuis les années 1980 ».
Le jury avait aussi décidé de décerner 3 accessits à :
- Ugo Javourez, pour la thèse « De la poubelle à l'assiette : évaluation de la pertinence environnementale des procédés émergents de valorisation de biomasse résiduelle en aliments ».
- Clément Surun, pour la thèse « La comptabilité des dettes écologiques nationales et d'entreprises, un outil de pilotage vers une économie durable ».
- Maurizio D'Anna, pour la thèse « Modélisation de l'évolution passée et future du trait de côte sableux et de ses incertitudes : vers une approche holistique ».