Publié le 12 novembre 2025

Temps de lecture : 2 minutes

Publication d’un état des lieux pour engager la transition énergétique du secteur de la pêche et de l’aquaculture

A l’occasion des Assises de l’économie de la mer, qui se sont tenues à la Rochelle les 4 et 5 novembre, le ministère de la Mer et de la Pêche a publié un état des lieux de la transition énergétique du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

La transition énergétique de la pêche et de l’aquaculture constitue une priorité pour la France. Au-delà des enjeux environnementaux, il s’agit d’un levier essentiel pour la souveraineté alimentaire, la sécurité énergétique et la compétitivité de la filière. Cet état des lieux constitue une première étape vers la co-construction, avec l’État et la filière, d’une feuille de route nationale « pêche ».

Conformément au contrat stratégique de filière (CSF) de la pêche maritime française, ce travail constitue le socle d’une future feuille de route nationale, construite conjointement par l’État, la filière et les Régions pour réduire durablement l’empreinte énergétique des opérations de pêche et d’aquaculture, tout en soutenant la compétitivité des entreprises. 

Une filière exposée mais mobilisée

Face à la hausse du coût de l’énergie et aux effets du changement climatique sur les ressources halieutiques, les entreprises de pêche et d’aquaculture sont particulièrement vulnérables.

Pour autant, la filière s’est engagée de longue date dans une démarche volontaire de réduction de ses consommations énergétiques et d’amélioration de son efficacité. Cette ambition a été réaffirmée dans le contrat stratégique de filière signé le 22 février 2025, entre l’État, les Régions et les représentants professionnels. Le CSF qui confirme la nécessité de rédiger une feuille de route de la décarbonation de la filière « pêche ».

Une transition spécifique et complexe

La transition énergétique de la pêche présente des enjeux techniques, économiques et réglementaires singuliers, liés à la diversité des navires, à leurs usages et à la politique commune de la pêche (PCP).

Reconnaissant cette spécificité, la feuille de route maritime nationale concentrait jusqu’ici ses travaux sur la marine marchande. Cet état des lieux vient désormais poser les bases d’un plan coordonné dédié à la pêche et à l’aquaculture, élaboré en concertation avec les acteurs concernés.

Un diagnostic pour construire l’avenir

Ce document dresse un panorama des initiatives déjà engagées en France, des freins identifiés (techniques, financiers ou réglementaires) et des leviers possibles pour accélérer la transition énergétique du secteur.

Il s’appuie sur deux études techniques :

• celle de MEET2050, l’institut de la décarbonation du maritime, qui évalue les émissions et la consommation énergétique de la flotte française et propose différents scénarios d’évolution ;

• celle du CT ARCO, bureau d’études spécialisé en ingénierie navale, qui explore les pistes technologiques applicables à la pêche.

Retrouvez en ligne Le rapport