Publié le 18 décembre 2023

Patrice Vergriete a organisé le 12 décembre, à la Bellevilloise à Paris, la cérémonie de remise des labels ÉcoQuartiers

  • Communiqué de presse

Le ministère chargé du Logement a organisé le 12 décembre, à la Bellevilloise à Paris, la cérémonie de remise des labels ÉcoQuartiers suivie d’une rencontre, en partenariat avec le ministère de la Culture, pour des villes et des territoires durables, avec la culture et les arts comme sources d'engagement collectif et accélérateurs de transition écologique.

La cérémonie de remise des labels ÉcoQuartiers est l’aboutissement de la 11ème campagne de labellisation, qui a inauguré le nouveau processus de labellisation. Celle-ci est désormais ciblée sur les quartiers « livrés » (à la fin du chantier) et « vécus » (trois ans après l’obtention du label ÉcoQuartier « vécu »), selon une logique de millésime et en l’associant à des objectifs de performance qualitatifs, quantitatifs et contextualisés. Le label EcoQuartier « vécu » distingue en particulier les bonnes pratiques en matière d'évaluation et d'amélioration continue des projets.

Huit nouveaux ÉcoQuartiers ont été distingués selon le nouveau processus à l’occasion de la cérémonie du 12 décembre, présidée par Florian Bercault, maire de Laval, président de la commission nationale ÉcoQuartier et Philippe Mazenc, directeur de l’aménagement du logement et de la nature au ministère :
-    six ÉcoQuartiers pour le Label « livré » (Heudelet 26 à Dijon, L’Arsenal à Rueil-Malmaison, Hauts de l’Orne à Fleury-sur-Orne, Nanterre Université à Nanterre, Montplaisir à Sainte-Bazeille et Le Domaine des cinq sens à Saint-Marcel)
-    et deux ÉcoQuartiers pour le Label « vécus » (Le Trapèze à Boulogne-Billancourt ; Bel air à Saint-Germain en Laye).

La rencontre Villes et territoires durables a prolongé la cérémonie de remise des labels sur le thème de l’accélération de la transition écologique.  Dans la continuité du Grand débat de la Convention citoyenne pour le climat et des actions engagées depuis plus de 10 ans avec le Plan Ville Durable et de la démarche "Habiter la France de Demain", l’objectif est de concilier les aspirations des français avec les enjeux d'un aménagement plus durable des territoires autour de quatre défis - sobriété, résilience, inclusion, création de valeurs - qui sont désormais bien partagés par les parties prenantes.

Le chemin pour les atteindre reste encore source de tensions entre représentations, orientations politiques et aspirations citoyennes. Pour les dépasser il faut changer de modèles, de systèmes de valeurs, de pratiques, de représentations et de cultures autant professionnelles que personnelles.

Cet événement a été une nouvelle étape pour ancrer les projets dans les territoires en tenant compte des ressources locales, matérielles comme immatérielles, et convoquer l’art et la culture comme vecteurs de transformation des pratiques. Il s’est inscrit dans la dynamique initiée par la tribune publiée dans Libération « Artistes, architectes, urbanistes, écologues, osez la post-disciplinarité ! » qui demande la mise en place de dispositifs de soutien nécessaires au développement des démarches situées au croisement de l’écologie, des arts et de l’urbanisme.

Organisé un mois après les rencontres des agences d'urbanisme à Clermont-Ferrand dont le titre a été cette année « no cultures, no futures » et la veille d’un 5 à 7 exceptionnel organisé par le Club Ville Aménagement avec un dialogue entre Jean Blaise et Edouard Philippe sur « L’art contemporain pour le territoire, un luxe nécessaire », cet événement s'inscrit dans un mouvement de fond et dans la dynamique européenne du nouveau Bauhaus européen, lancé en 2021, qui vient donner une dimension culturelle et créative au Pacte Vert de l’Union Européenne, en faveur de l’amélioration de la qualité du cadre de vie et de l’appropriation collective de la transition écologique, pour faciliter et orienter la transformation de nos sociétés selon des valeurs indissociables : la durabilité, l’esthétique et l’inclusion.

Cet évènement a permis de conforter d’une part les conventions partenariales existantes avec le POLAU, la Preuve par 7 ou Bellastock et, d’autre part, d’identifier de nouveaux chantiers politiques à conduire autour du croisement de l’Urbanisme, l’Aménagement, l’Architecture, des Arts et de la Culture pour soutenir et donner à voir des expériences, aujourd’hui trop confidentielles ou méconnues, pour qu’elles fassent école en proposant, en complément des techniques et procédés usuels, des méthodes alternatives et des pratiques novatrices, favorables à l’accélération des transitions et des transformations écologiques et culturelles.

Ainsi le lancement d’un programme interministériel « Culture et Aménagement », confié au GIP Europe des projets architecturaux et urbains, a été annoncé par les ministères de la Culture et du Logement.