Publié le 23 mars 2023
Manque de logements permanents en zone touristique : une large concertation des acteurs concernés est organisée pour la deuxième fois à l’initiative du Gouvernement afin de trouver des solutions
Le mercredi 22 mars 2023, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, ont réuni le groupe de travail sur l’attrition des logements permanents en zone touristique pour faire un point d’étape sur les travaux.
Le 16 novembre 2022, un groupe de travail, composé d’élus des territoires concernés, des associations d’élus, de parlementaires et d’acteurs professionnels, a été installé avec pour objectif de trouver des solutions afin de répondre à la problématique de l’attrition des logements permanents en zones touristiques.
Ce groupe de travail s’est réuni pour faire un point étape sur les travaux engagés. 73 propositions et contributions ont été présentées par les différents acteurs et qui s’ajoutent aux propositions issues du rapport de l’IGF, l’IGA et l’IGEDD, publié le 13 mars dernier. Toutes ces contributions seront étudiées dans les prochaines semaines et les ministres en feront une synthèse d’ici l’été 2023.
En parallèle, d’autres actions du gouvernement sont en cours et participent, soit à une meilleure compréhension des dynamiques territoriales sur le sujet en question, soit à des propositions de solutions législatives, normatives ou réglementaires.
Néanmoins, les ministres ont rappelé qu’il était illusoire, au regard de la complexité d’un tel sujet, de penser que les réponses pouvaient seulement être uniques sur tout le territoire. C’est pourquoi le Gouvernement souhaite poursuivre un travail avec des territoires pilotes identifiés par les préfets en leur laissant définir leur stratégie territoriale à partir d’un panier de solutions qui leur serait proposé. Cette démarche au plus proche des territoires permet de laisser une marge aux arbitrages démocratiques locaux et de répondre aux enjeux politiques et sociaux spécifiques à la typologie des différentes zones tendues.