Publié le 12 décembre 2025

Mis à jour le 13 décembre 2025

Temps de lecture : 3 minutes

Conseil national de la montagne (CNM) : le Gouvernement poursuit une politique ambitieuse pour l'avenir de nos montagnes

Françoise GATEL, ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, et Michel FOURNIER, ministre délégué chargé de la Ruralité, ont réuni le Conseil National de la Montagne (CNM) ce jour à l’Hôtel de Roquelaure. Ce fut l’occasion pour les ministres de dresser un premier bilan du plan Avenir montagnes et de donner de nouvelles perspectives sur l’adaptation de nos montagnes aux enjeux climatiques, économiques et sociaux.

Le bilan du plan Avenir de montagnes

Le Gouvernement avait confié, le 20 mars dernier,  pour mission aux membres du CNM de faire un point d’étape sur les avancées du plan Avenir montagnes. Lancé en 2021, ce plan dont l’ambition est de répondre aux enjeux du changement climatique en montagne et développer un tourisme plus diversifié, durable et résilient, a permis d’accompagner les territoires de massif en mettant à disposition de l’ingénierie (31 M€), des politiques d’investissement (300 M€) et mobilisé 170 M€ du plan de relance (2021-2023).

  • Plus de 62 territoires ont ainsi pu bénéficier d’un accompagnement en ingénierie locale pour adapter leurs stratégies touristiques et territoriales (via Avenir Montagnes Ingénierie) ;
  • Près de 100 territoires ont vu se déployer des projets de mobilités durables, partagées ou actives, adaptés aux zones de montagne peu denses afin de répondre aux besoins quotidiens des habitants (via Avenir Montagnes Mobilités) ;
  • Plus de 480 territoires ont été soutenus dans des projets de diversification touristique, de transition écologique, d’immobilier de loisirs, de valorisation du patrimoine naturel ou de préservation de la biodiversité (via Avenir Montagnes Investissements).

Le Conseil a également acté des avancées dans deux domaines principaux

  1. Soutien à la proposition d’un Pacte européen pour les montagnes

Ce soutien rappelle que les montagnes sont des territoires stratégiques pour l’Europe, alors même qu’ils sont particulièrement vulnérables : le changement climatique y est deux fois plus rapide qu’ailleurs. 
Pour faire face, le CNM souhaite que soient affectés des financements spécifiques aux enjeux de montagne dans les programmes européens, réaliser des études d’impact pour les futures réglementations européennes et mettre en place une gouvernance dédiée pour piloter une politique européenne de la montagne.

2. Anticipation des impacts du changement climatique

Les massifs français sont exposés à des aléas spécifiques, dont les impacts s’accélèrent et s’aggravent avec les effets du réchauffement climatique. Les activités économiques caractéristiques des milieux montagnards en sont d’autant plus impactées.

Dans une logique de diversification de ces activités économiques et touristiques, des plans stratégiques d’adaptation au changement climatique doivent être élaborés par chaque comité de massif. Ces plans permettent de structurer l’action collective et de sensibiliser l’ensemble des décideurs sur ces enjeux. Ces plans s’articulent avec les autres outils de la planification écologique (tels que les COP territoriales) et doivent déboucher sur des propositions opérationnelles et concrètes pour les territoires impactés.

Le prochain CNM se réunira au printemps 2026, à l’initiative du Gouvernement. D’autres thématiques pourront alors être mises en lumière, en lien étroit avec et sur les territoires.

« La montagne, c’est un tiers de notre territoire. Cela représente 15 % de nos compatriotes, avec des préoccupations et des enjeux propres à chaque territoire. Ce bilan confirme que nos collectivités ont une capacité remarquable à inventer, s’adapter et coopérer. C’est en misant sur cette intelligence collective que nous pourrons relever les défis qui se présentent à nous et construire, ensemble, des solutions durables et justes. »

Françoise GATEL

« Ce premier bilan marque une étape importante et confirme que notre stratégie territoriale produit des effets mesurables et continue de renforcer la cohésion de la Nation. Nous devons maintenant consolider cette trajectoire, pour que chaque territoire rural de montagne dispose réellement de moyens pour réussir. Je m'y engage personnellement. »

Michel FOURNIER