Publié le 30 décembre 2024

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Ce qui change au 1er janvier 2025 dans le domaine des transports

  • Communiqué de presse

À compter du 1er janvier 2025, des évolutions interviennent dans le domaine des transports. Tour d’horizon des principales mesures.

  • Décentralisation des routes 

La loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique, dite "3DS", s'inscrit dans la continuité des lois de décentralisation pour déployer une action publique au plus près des besoins des territoires et des citoyens. Au travers de son volet routier, elle complète la décentralisation des routes aux départements et métropoles et renforce le rôle des régions comme autorités organisatrice des mobilités.

À partir du 1er janvier 2025, deux régions volontaires (Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est) se verront mettre à disposition, à titre expérimental et pour une durée de 5 ans, 1280 kilomètres de réseau routier national dans des conditions prévues par convention avec l'Etat. L'expérimentation permettra aux Régions de proposer à leurs concitoyens des approches multimodales de mobilité durable, dans la continuité de la loi d'orientation des mobilités de 2019.

  • Meilleur contrôle du temps de travail des transporteurs routiers 

En application de l’article 2 du règlement UE 165/2014, la période de contrôle des données du tachygraphe, outil qui permet notamment de mesurer le temps passé au volant, est étendue à 56 jours. Une mesure qui permet un meilleur encadrement du temps de travail des transporteurs routiers.

  • Primes et aides 

Au 1er janvier 2025, le plafond d’exonération fiscale de la prime carburant est relevé à 300 euros par an, au lieu de 200 euros

Concernant la prime de recharge de véhicule électrique, son plafond d’exonération est également relevé de 100 euros, passant de 500 à 600 euros par an. 

Enfin, le plafond d’exonération fiscale du cumul forfait mobilités durables et abonnement transports en commun augmente également de 100 euros pour passer de 800 à 900 euros par an.