Publié le 21 février 2019

Le réseau scientifique et technique

  • Réseau scientifique et technique (RST)

Le ministère assure l’animation d’organismes, établissements publics ou services techniques de l’État qui conduisent une activité de recherche ou d’expertise scientifique ou technique. Le réseau scientifique et technique représente une exceptionnelle capacité d’ingénierie, d’expertise et recherche sur les enjeux de l’aménagement et du développement durables, au bénéfice de la décision publique et des acteurs économiques, sur l’ensemble des territoires.

Qu'est-ce que le réseau scientifique et technique ?

L’ensemble des organismes, services et établissements, du réseau des organismes scientifiques et techniques (RST) regroupent des compétences très diversifiées, mises au service de modes d’actions eux aussi diversifiés, pour contribuer aux différentes politiques portées par le ministère. L’interdisciplinarité des recherches et la complémentarité des savoir-faire et des cultures scientifiques et techniques sont en effet indispensables à l’action collective, notamment dans les cadres définis par la stratégie nationale de recherche et la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable.

Ces organismes jouent en effet un rôle fondamental de recherche, de conseil et d’expertise pour :

  • apporter des réponses techniques adaptées, fiables et cohérentes aux décideurs publics et aux territoires ;
  • trouver des solutions innovantes pour répondre aux enjeux du développement durable, intégrant les dimensions technologiques, sociétales, économiques et environnementales ;
  • faciliter le transfert de la recherche finalisée vers les entreprises et contribuer au développement de l’économie et des emplois ;
  • participer à l’évolution des mentalités par la diffusion des connaissances scientifiques et techniques et par l’apport de leur expertise au débat public et aux échanges avec la société civile ;
  • contribuer au développement d’une recherche européenne et renforcer la place de la France en matière scientifique et technique au niveau international.

Compte tenu de la diversité des statuts, comme des spécificités des dynamiques de développement et de coopération déjà engagées par les différents organismes réunis dans la nouvelle configuration du ministère, plusieurs actions ont été lancées pour moderniser le réseau des organismes scientifiques et techniques. Dans le respect des missions et des spécificités des organismes qui le composent, il s’agit de créer les conditions d’une coopération renforcée au sein du réseau des organismes scientifiques et techniques, d’engager des actions d’animation transversales et de renforcer leur performance collective par le rapprochement des compétences sur des thématiques communes.

Les organismes scientifiques et techniques sont largement ouverts aux autres établissements de recherche : ils collaborent étroitement avec les centres de recherche universitaires et les autres établissements scientifiques et techniques français ou étrangers, mais aussi avec les centres privés de recherche et de développement français et européens. Le renforcement stratégique de ces partenariats est un objectif pour l’État.

En particulier, les organismes scientifiques et techniques sont engagés dans des collaborations européennes (avec des établissements publics et avec des entreprises) pour réaliser des projets de recherche et d’innovation financés par le programme cadre européen de recherche et d’innovation Horizon 2020. Ces projets contribuent à l’engagement du réseau scientifique et technique pour relever les grands défis sociétaux en lien avec la transition écologique.

Cette stratégie d’élargissement et d’approfondissement des liens avec l’ensemble du monde de la recherche et du développement aura un impact d’autant plus important qu’elle pourra s’appuyer sur un réseau fort, solidaire, rassemblé autour d’objectifs clairs et au sein duquel une connaissance réciproque et des échanges réguliers permettront une vision partagée.

Les organismes du réseau scientifique et technique

L’exercice d’une tutelle, unique ou conjointe avec d’autres ministères, sur un certain nombre d’organismes à vocation scientifique ou technique, permet au ministère de conforter sa politique de soutien et d’orientation stratégique des recherches conduites dans l’ensemble de ses champs de compétences. La tutelle assure en effet à la fois un pilotage de l’évolution stratégique des organismes, au travers de la mise en œuvre et du renouvellement des contrats d’objectifs signés entre ces organismes et l’État, et un suivi précis des actions de recherche qu’ils conduisent.

Les thématiques couvertes par les organismes scientifiques et techniques concernent en particulier :

  • les ressources, territoires et habitat ;
  • l’énergie et le climat ;
  • le développement durable ;
  • la prévention et plus généralement la gestion des risques ;
  • les infrastructures et les transports...

Les deux services techniques centraux du ministère ainsi que les services à compétence nationale ayant de fortes compétences scientifiques et techniques sont également membres du réseau scientifique et technique :

Le réseau des écoles supérieures du développement durable offre un panel de formations d’excellence (bac+2 à bac+8) dans tous les domaines du développement durable, s’appuyant sur de nombreux laboratoires de recherche. Technicien, pilote ou officier de la marine marchande, ingénieur ou chercheur, le réseau des écoles supérieures du développement durable ouvre sur des carrières dans des secteurs économiquement porteurs, aux niveaux national et international, aussi bien dans le public que dans le privé. Certaines de ces écoles sont des constituants d’établissements publics membres du réseau scientifique et technique, d’autres en sont des membres :

Le ministère entretient avec de nombreux organismes scientifiques et techniques des relations régulières, dans le cadre d’un partenariat qui prend différentes formes : représentation au sein de leur conseil d’administration ou de leur conseil scientifique, co-pilotage de programmes de recherches, conventions bilatérales...

Parmi ces organismes, figurent notamment :