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Publié le 24 janvier 2024

Temps de lecture : 2 minutes

Communiquez plus efficacement avec l’ATC grâce au Data-Link

  • Sécurité aérienne

La DGAC souhaite sensibiliser les pilotes sur l’utilisation faite des canaux VHF (136,650 -136,975 MHz).

Réservés à la liaison de données sans communication vocale afin d'assurer une communication plus efficace entre le contrôle du trafic aérien (ATC) et les pilotes, le Datalink est un outil clé pour accroître la sécurité et la capacité de l'aviation, ainsi que pour soutenir l'automatisation, l'efficacité et l'évolutivité des opérations dans l'espace aérien.

En surveillant les vols au-dessus de l'Europe, EUROCONTROL a découvert que les fréquences radio dédiées prenant en charge le service de liaison de données air-sol (CPDLC) utilisé pour les autorisations numériques avaient été utilisées à mauvais escient pour la communication vocale, provoquant une défaillance de l'échange de liaison de données entre le contrôle du trafic aérien et les avions. À ces occasions, la fourniture de services de circulation aérienne efficaces a été retardée, entraînant une charge de travail inutile pour les pilotes et les contrôleurs lors de ces vols. Soyez vigilants, bien qu’il n’y ait rien d’audible, ces canaux sont effectivement utilisés.

Affiche N'utilisez pas les fréquences VHF DATALINK pour les communications vocales
(c) DGAC

En tant que moyen de transmission d'instructions entre contrôleurs aériens et pilotes à l'aide de messages texte, la liaison de données présente l'avantage de réduire la marge d'erreur et de malentendus dans les situations de mauvaise connexion vocale et de libérer de l'espace sur les canaux VHF encombrés pour les communications vocales critiques. Alors que les fréquences de liaison de données sont sélectionnées automatiquement par l'avionique, les fréquences vocales sont composées manuellement, d'où la nécessité de sensibiliser les usagers de l'espace aérien à vérifier soigneusement la configuration radio VHF.