Publié le 10 juin 2020

Mis à jour le 04 septembre 2024

Circuler en toute sécurité

  • Infrastructures routières, sécurité et grands projets

Le ministère chargé des Transports a pour mission d'assurer la sécurité des usagers de la route.

L’information routière et Bison Futé

Le service public de l’information routière, connu sous le nom de Bison Futé, vise à améliorer la fluidité du trafic et la sécurité des déplacements sur le réseau routier national. Dans cette perspective, l’activité de Bison Futé s’appuie sur :

  • la prévision de trafic en vue des déplacements de longue ou moyenne distance, notamment pendant les congés scolaires et autour des jours fériés : cœur de métier de Bison Futé, un calendrier couvrant les prévisions pour l’ensemble de l’année à venir est publié en fin d’année. Il est complété par une trentaine de prévisions détaillées par an, disponibles 15 jours avant la période concernée : elles précisent les axes qui seront sous tension, les horaires à éviter, les chantiers éventuellement prévus sur ces axes et pouvant générer des ralentissements.
  • l’information routière en temps réel : la carte de trafic Bison Futé recense les événements impactant le trafic (travaux, manifestations, accidents, fermeture de route, restriction de circulation...) qu’ils soient en cours ou programmés (chantiers, fermeture de routes...) ainsi que l’état de la circulation (fluide, dense, saturée, route fermée) dans 17 grandes agglomérations.

Pendant la période hivernale, du 15 novembre au 15 mars, Bison Futé communique sur l’état des routes, praticables ou non selon la neige, le verglas… et les risques de blocages associés.

Si ces prévisions sont utiles pour le grand public, elles sont aussi utilisées par les autorités pour concevoir ou adapter leurs stratégies de gestion du trafic ou de gestion de crise. Les prévisions de Bison Futé permettent d’élaborer les interdictions permanentes de circulation pour les poids lourds, d'interdire la circulation aux autocars transportant des enfants les jours les plus chargés de l’année, de planifier les journées de mobilisation des services de contrôle ou de surveillance du réseau, ou encore de planifier les jours de l’année dits « hors chantiers » afin de libérer au maximum la capacité des routes à écouler le trafic en période de pointe.

L’entretien du réseau routier : assurer les conditions de sécurité des usagers

L’État est responsable de près de 21 000 km de routes : 9 000 km d’autoroutes concédées par le biais de 19 contrats ; 12 000 km d’autoroutes et de routes nationales gérées par 11 directions interdépartementales des routes (DIR).

Les politiques de l’État sur le réseau routier national ont deux objectifs principaux :

  • l’utilisation du réseau dans des conditions normales de disponibilité, de sécurité pour les usagers et les personnels et des conditions suffisantes de confort ;
  • la préservation du patrimoine.

Pour garantir aux usagers les meilleures conditions de circulation, les routes et autoroutes doivent être entretenues et améliorées en permanence. Travaux d’entretien mais aussi constructions de nouvelles infrastructures, édification d’ouvrages d’art, élargissement de chaussées, déviation… au total plus de 100 000 chantiers sont mis en place chaque année sur le réseau routier français.

La mise en œuvre d’un chantier, fixe ou mobile, crée immanquablement des perturbations : suppression de la bande d’arrêt d’urgence, réduction du nombre de voies entraînant des ralentissements, circulation déviée ou alternée…

Les dispositifs de signalisation mis en place permettent à la fois d’assurer la protection des usagers de la route et celle des personnels qui y travaillent notamment les agents d’entretien ou d’exploitation mais aussi pompiers, forces de police et gendarmes lors d’interventions d’urgence en cas de panne ou d’accidents.

La conduite dans les tunnels : les bons réflexes à connaître

Les 3 vidéos « Tunnel mode d’emploi » réalisées par le Centre d’études des tunnels (CETU) s’adressent à tous les conducteurs routiers et décrivent le comportement à tenir dans un tunnel routier : en situation normale de conduite, en cas de panne de son véhicule, en cas d’incendie.

L’objectif est d’expliquer les principes généraux de circulation et de sécurité qui s’appliquent dans les tunnels routiers français. Certaines dispositions illustrées dans ces films peuvent varier localement pour s’adapter au contexte des ouvrages (par exemple en fonction de la longueur du tunnel, du nombre de « tubes » et du nombre de véhicules qui l’empruntent chaque jour).

Le CETU est le service technique central du ministère en charge des Transports, qui s’intéresse à l’ensemble des techniques et méthodes relatives à la conception, la construction, l’entretien, l’exploitation et la sécurité des tunnels.

Depuis une quinzaine d’années, le CETU a consacré une part importante de ses recherches aux facteurs humains et organisationnels de la sécurité en tunnel routier, notamment en cas d’incendie. Les travaux réalisés ont permis de mieux comprendre le comportement humain en situation d’évacuation dans un tunnel routier. Ils ont notamment montré l’importance de former et informer les usagers circulant dans ces ouvrages souterrains.

Mobilisons-nous pour la sécurité des agents sur les routes !

En savoir plus sur la campagne pour la sécurité des agents des routes

securitedesagentsdesroutes.gouv.fr

Les missions des agents des routes

En France, le tiers du trafic routier s’écoule sur les 21.000 km de routes et d’autoroutes qui composent le réseau routier national.

Tous les ans, les Directions Interdépartementales des Routes (DIR) et les Sociétés Concessionnaires d’Autoroute (SCA) programment de très nombreux chantiers pour aménager et surtout entretenir ce réseau.

À ces chantiers programmés s'ajoutent des interventions d'urgence, encore plus nombreuses, destinées à signaler tout évènement (pannes, obstacles divers, accidents etc..) susceptible de constituer un danger pour la circulation. Afin d'agir le plus rapidement possible, ces interventions mettent le plus souvent en œuvre une signalisation lumineuse.

Près de 9.000 agents des Directions interdépartementales des routes (DIR) ou des sociétés concessionnaires d’autoroute travaillent jour et nuit pour améliorer la sécurité des usagers et leur garantir les meilleures conditions de circulation.

Au total les agents des routes réalisent près de 800.000 interventions par an.

Les risques du métier d’agent des routes

Qu'il s'agisse de chantiers programmés ou d'interventions d'urgence, l'approche et la traversée de ces zones particulières nécessitent que l'usager adapte son comportement en réduisant sa vitesse, en respectant les distances de sécurité et, si nécessaire, en changeant de file sans attendre le dernier moment.

Pour cela, il doit rester vigilant tout au long de son déplacement, y compris sur les voies de type autoroutier.
Malheureusement, ces consignes de sécurité ne sont pas toujours respectées et les gestionnaires routiers doivent régulièrement déplorer des accidents qui, le plus souvent, ont pour cause principale un manque d'attention des usagers.

En 2022 on a déploré sur les zones de chantier ou d'intervention du réseau national routier :

  • 6 accidents par semaine soit 25% de plus qu'en 2021
  • 4 agents des routes tués soit autant qu'au cours des 5 dernières années
  •  100 usagers de la route blessés soit 50% de plus qu'en 2021

La plupart des ces accidents sont liés à des comportements inadaptés ou à un manque d'attention de la part des usagers.

Voiture des DIR accidentée sur route

La route en hiver

Quand les conditions climatiques hivernales rendent les routes difficilement praticables et particulièrement dangereuses, pour éviter tout accident ou pour éviter de rester bloqué sur un axe, mieux vaut être informé et préparé !

Tout au long de l’année, les gestionnaires du réseau routier et autoroutier (directions interdépartementales des routes, sociétés d’autoroutes, départements, communes) travaillent pour assurer la sécurité et l’entretien des routes. Les conditions météorologiques particulières de l’hiver entrainent la mise en place d’un dispositif spécifique pour assurer le maintien de la circulation appelé "viabilité hivernale", mis en place du 15 novembre au 15 mars.