Le Lundi 19 décembre 2022
La dernière valeur de l’IGMP, calculée à partir du bruit mesuré pour 2021 sur l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle s’établit à 36,8. L’indicateur est en légère hausse par rapport à 2020. Il reste cependant bien en deçà de la valeur mesurée en 2019 (-29,9 points).
L’indicateur global mesuré pondéré (IGMP)
Instauré par l’arrêté du 28 janvier 2003, l’indicateur global mesuré pondéré (IGMP) a été mis en place afin de mieux évaluer l’environnement sonore sur la plateforme de Paris-Charles de Gaulle.
L’IGMP est calculé à partir des mesures de bruit en temps réel effectuées par un réseau de huit stations placées dans les axes des quatre pistes de l’aéroport. Il détermine l’énergie sonore totale mesurée durant une année pour les décollages et pour les atterrissages, rapportée à l’énergie calculée pour l’année de référence (la moyenne des années 1999 à 2001 correspond à une valeur de 100).
Cet indicateur est évalué, à partir de mesures de bruit, de façon identique chaque année afin de suivre l’évolution de l’énergie sonore par rapport au niveau de référence ainsi fixé. Il prend en compte la majoration de la gêne en soirée entre 18 h et 22h (+ 5 dB soit un coefficient de 3) et la nuit entre 22 h et 6 h (+ 10 dB soit un coefficient de 10).
C’est le seul indicateur réglementaire, basé sur le bruit mesuré, qui permet en outre de disposer d’une série statistique depuis maintenant plus de 10 ans.
Sur les dernières années, la valeur de l’indicateur est en baisse quasi constante
- 75,5 en 2014
- 71,6 en 2015
- 67,6 en 2016
- 67,0 en 2017
- 66,3 en 2018
- 66,7 en 2019
- 32,9 en 2020
- 36,8 en 2021
Pour l’année 2021, la valeur de l’indicateur est en hausse mais demeure faible.
La valeur de l’IGMP 2021 est de 36,8. L’indicateur augmente de 3,9 points par rapport à 2020. Il reste cependant bien en deçà des valeurs constatées avant la crise sanitaire. Effectivement, l’IGMP se situe 29,9 points en dessous de la valeur de l’IGMP 2019.
L’augmentation de l’indicateur s’explique principalement par la reprise partielle du trafic aérien en 2021 par rapport à 2020 (augmentation de 16 % soit 35 411 mouvements). Toutefois, la hausse de la part de mouvements d’avions de marge acoustique supérieure à 13 EPNdB, donc avec les meilleures performances acoustiques, limite l’augmentation de l’indicateur (92 % des mouvements de 2021 contre 89 % en 2020). La répartition des mouvements selon la période de la journée a peu évolué et n’affecte donc pas de manière significative l’évolution de l’IGMP entre 2020 et 2021.
Par ailleurs, un indicateur spécifique existe pour la période « nuit » (22h – 6h). Sa valeur est de 43,4 pour 2021 soit 4,7 points de plus qu’en 2020. Ceci s’explique par une augmentation de 15 % du trafic sur cette période par rapport à 2020 (+5 100 mouvements), avec une hausse de 14,5 % des atterrissages (+2 448 mouvements) et de 17 % des décollages (+ 2 652 mouvements).
- Rapport de présentation des conditions d’obtention de la valeur de l’indicateur représentatif de l’énergie sonore (IGMP) pour l’année 2021 (PDF - 5.82 Mo)
- Rapport de présentation des conditions d’obtention de la valeur de l’indicateur représentatif de l’énergie sonore (IGMP) pour l’année 2020 (PDF - 2.58 Mo)
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Rapport de présentation des conditions d’obtention de la valeur de l’indicateur représentatif de l’énergie sonore (IGMP) pour l’année 2019
(PDF - 4.14 Mo)
Juillet 2020 - Rapport de présentation des conditions d’obtention de la valeur de l’indicateur représentatif de l’énergie sonore (IGMP) pour l’année 2018 (PDF - 2.24 Mo)