Indice de réparabilité : quatre nouveaux produits de la vie quotidienne désormais concernés

Le Jeudi 3 novembre 2022

Depuis le 1er janvier 2021, l’indice de réparabilité, prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, est affiché sur certains appareils électriques et électroniques (smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, tondeuses à gazon, lave-linges hublot) et informe le consommateur sur le caractère plus ou moins réparable de ses achats, via l’affichage d’une note sur 10. Moins de deux ans après le déploiement de cet outil, l’indice est désormais affiché sur quatre nouveaux produits de la vie quotidienne : les aspirateurs (qu’ils soient filaires, non filaires ou robots), les lave-vaisselles, les lave-linges « top » (à chargement par le haut) et les nettoyeurs à haute pression.

L’indice constitue un outil essentiel de lutte contre l’obsolescence – programmée ou non - pour éviter la mise au rebut trop précoce des produits et préserver les ressources naturelles nécessaires à leur production. Cette extension à de nouveaux produits est le fruit d’un travail de concertation mené avec les parties prenantes (fabricants, distributeurs, vendeurs, réparateurs, associations de consommateurs et environnementales, fédérations professionnelles…), dans le but de renforcer l’information au consommateur, mais aussi d’inciter les fabricants à mieux concevoir leurs produits.

L’indice de réparabilité prend la forme d’une note qui s’échelonne de 1 à 10, et qui prend en compte la facilité de démontage, la disponibilité de la documentation technique et des pièces détachées, ainsi que leurs prix rapportés au celui du produit. Afin de mieux comprendre la note obtenue, les consommateurs peuvent s’adresser au vendeur, au moment de l’acte d’achat, afin d’obtenir le détail de la notation, ou sinon au fabricant qui dispose d’un délai de 15 jours pour transmettre ce détail.

Tendre vers un indice de durabilité en 2024

La loi anti-gaspillage prévoit que l’indice de réparabilité devienne un indice de durabilité à l’horizon 2024. Les travaux se poursuivent donc sur ce sujet, notamment pour préparer l’ajout de nouveaux critères comme la robustesse, la fiabilité et l’évolutivité des produits. Fort de son succès, ce dispositif français inspire l’échelon européen : les travaux d’élaboration d’un indice de réparabilité européen pour les smartphones et les tablettes numériques sont en effet en cours de finalisation et l’indice européen devrait bientôt voir le jour.

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