Le Comité interministériel de la logistique (Cilog)

Le Mercredi 3 novembre 2021

Le comité interministériel de la logistique, placé sous la présidence du Premier ministre, réunit annuellement les ministères en charge des questions de logistique pour renforcer la compétitivité du secteur logistique et accélérer ses transitions écologiques, énergétiques et numériques.

Dans la continuité de la démarche France Logistique 2025, de 2015 à 2018, et les recommandations du rapport Hémar-Daher de septembre 2019, visant à faire de la France un carrefour logistique stratégique, le secteur logistique s’est structuré autour de l’association France Logistique qui réunit, depuis janvier 2020, les acteurs privés du secteur de la logistique. Cette association, présidée par Mme Idrac, est l’interlocutrice des pouvoirs publics pour les questions relatives au transport de marchandises et à la logistique.

Le deuxième Cilog s'est tenu le  jeudi 21 octobre 2021. À cette occasion, 13 nouvelles mesures ont été annoncées par les ministres, afin de faire de la logistique un levier de compétitivité dans la relance économique de la France et un acteur majeur de la transition environnementale.

13 nouvelles mesures

Parmi ces mesures :

  • le lancement d’une stratégie en faveur d’une logistique urbaine durable à l’occasion de la remise du rapport de la mission confiée à Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, et Jean-Jacques Balzan, adjoint au maire de Toulouse ;
     
  • la présentation de 49 Territoires de logistique, promus par les collectivités locales et présentant des facilités d’implantation pour les porteurs de projets (via la logique clés en main ou l’éligibilité au fonds friches), dans l’optique d’un usage plus sobre du foncier ;
     
  • le lancement de conférences régionales de la logistique qui permettront d’anticiper et d’accompagner les collectivités locales dans l’identification au plus près des territoires des besoins et de l’offre en matière de sites logistiques ;
     
  • La publication de l’appel à projet Logistique 4.0, doté d’un budget prévisionnel de 90 M€ dans le cadre de la stratégie d’accélération digitalisation et décarbonation des mobilités du 4e plan d'investissements d'avenir. Cet appel à projets  cible 3 besoins :  la digitalisation des chaînes logistiques, la transition vers des chaînes logistiques écologiquement durables, l’automatisation des chaînes logistiques.

Présentation de l’appel à projets Logistique 4.0

Le secteur de la logistique doit contribuer à renforcer la résilience économique de la France et répondre aux enjeux des évolutions sociétales qui l’impactent fortement. Ces dernières ont notamment été amplifiées par la crise sanitaire, ainsi que par changement sociétal des modes de consommation de la dernière décennie.

En complément de l’appel à manifestation d’intérêt «Ferroviaire et de l’appel à projets Mobilités routières automatisées et infrastructures de services connectées et bas carbone de la stratégie d'accélération (qui couvrent les domaines routiers et ferroviaires de l’automatisation des systèmes de transports), l’appel à projets Logistique 4.0 concerne plus spécifiquement l’automatisation des segments maritimes et fluviaux des corridors logistiques, ainsi que des plateformes aéroportuaires et de leurs engins de pistes par exemple, et l'intégration des segments dans un concept global d'automatisation de la chaîne logistique multimodale de bout en bout. Il s’agit en particulier de traiter les interfaces en rupture de charge et avec les entrepôts, eux-mêmes engagés dans une accélération de leur modernisation et la logistique du dernier kilomètre.

Le premier Cilog s’est tenu le 7 décembre 2020. Le Gouvernement a exposé un plan d’action de 16 mesures pour 1,7 Md€. Ce plan d’action s’articule autour de trois priorités :

  1. soutenir la décarbonation du transport de marchandises et accompagner la reprise d’activité des entreprises de la filière logistique (805 millions d’euros) ;
  2. renforcer l’attractivité du territoire français pour la construction d’entrepôts logistiques compétitifs et efficaces sur le plan environnemental (800 millions d’euros) ;
  3. rendre plus fluides nos points d’entrée et de sortie du territoire des marchandises (65 millions d’euros).
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