Publié le 21 juin 2023

Organisé par la France, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial se tient les 22 et 23 juin 2023, au Palais Brongniart, à Paris. Une rencontre internationale de haut niveau conçue pour guider la manière dont toutes les parties prenantes travailleront ensemble dans les prochaines années.

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MEAE

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Parties prenantes

Les grands défis – lutte contre les inégalités, changement climatique, protection de la biodiversité – auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés, nous obligent à changer d’échelle et à concevoir autrement notre solidarité internationale. C’est pourquoi ce sommet s’inscrit dans la démarche des Nations unies pour les objectifs du développement durable (ODD) et appuie la mise en œuvre des engagements des accords de Paris sur le climat (2015) et de Kunming-Montréal sur la biodiversité (2022).
Pour faire face aux défis communs, il vise un accord entre l’ensemble des parties prenantes :

  • gouvernements,
  • organisations internationales,
  • organisations multilatérales financières,
  •  acteurs contribuant au financement des biens communs : secteur privé, fonds souverains, philanthropes, société civile.

Le comité de pilotage du sommet, véritable instance politique composée d’États et d’organisations internationales, est coprésidé avec l’Inde, qui assure la présidence du G20 pour 2023.
La participation de plusieurs ministres du Gouvernement, dont celle d'Agnès Pannier-Runacher et de Bérengère Couillard, est annoncée.

Objectif et méthode

Impulsé par Emmanuel Macron et Mia Mottley, Première ministre de la Barbade, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a été annoncé en novembre 2022, à l’issue de la COP27.
Ce sommet vise à obtenir de nouveaux engagements financiers pour la solidarité internationale. Pour y parvenir, il doit permettre de dégager les lignes directrices des travaux des prochaines années : nouvelles sources de financement, mécanismes innovants, moyens de mieux faire levier sur les institutions multilatérales…
La définition d’objectifs collectifs permettra l’obtention de résultats concrets dans le cadre des négociations internationales à venir (G20, sommet des ODD, COP climat et biodiversité…).
Un cadre de travail a été mis en place en amont du sommet, avec des groupes de travail thématiques regroupant toutes les catégories d’acteurs. L’idée est de faire émerger des initiatives innovantes illustrant qu’il est possible de travailler ensemble différemment et de faire levier sur le secteur privé pour réorienter les flux financiers internationaux sur les objectifs communs.

4 groupes de travail

  • Groupe 1, coprésidé avec les États-Unis : l’architecture financière internationale (réforme des banques multilatérales de développement)
  • Groupe 2, coprésidé avec le Sénégal : le financement du secteur privé dans les économies à bas revenus
  • Groupe 3, coprésidé avec le fonds souverain émirien ADIA : l’investissement dans les infrastructures durables, dans les marchés émergents et en développement
  • Groupe 4, coprésidé avec la Barbade : les solutions innovantes pour mobiliser des ressources additionnelles pour les pays vulnérables au changement climatique