Sécheresse : réunion du Comité d'anticipation et de suivi hydrologique

Le Jeudi 19 mai 2022

Le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique (CASH), chargé par le Comité national de l’eau de mieux anticiper et gérer les épisodes de sécheresse, s’est réuni mercredi 18 mai pour faire le point sur la situation et renforcer les mesures d’économie d’eau. Cette réunion fait suite à celle du 16 mars 2022, présidée par Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité.

Alors que l’hiver a été plus sec que la normale et que le déficit pluviométrique s’est poursuivi en avril, la sécheresse des sols s’est installée précocement sur le territoire national.

La cartographie publiée ce jour est une projection d’ici à la fin de l’été des territoires avec risques de sécheresse hydrologique. Elle montre que l’été 2022 pourrait être marqué par des étiages ou des baisses de nappes marquées sur la totalité du territoire. Il convient toutefois de rester vigilant quant à l’utilisation de ces résultats. Ils donnent des indications par rapport à la normale et aux situations habituellement rencontrées.

Les régions Provence-Alpes-Côte-D’azur, Auvergne-Rhône-Alpes, le nord de la Nouvelle Aquitaine, Pays-de-la-Loire et Centre-Val-de-Loire pourraient être particulièrement touchées.

Afin de limiter les effets de la sécheresse, l’objectif est d’anticiper les mesures nécessaires à la préservation de la ressource en eau et veiller aux enjeux d’accès à l’eau potable et de salubrité publique tout en restant attentif aux enjeux des activités agricoles et énergétiques.  

En cas de pénurie prévisible, des restrictions d’eau graduelles et temporaires sont déclenchées par les préfets pour préserver les utilisations prioritaires de santé, sécurité civile et d’approvisionnement en eau potable. Elles sont consultables sur le site Propluvia.

Face à la sécheresse, économiser l’eau doit être l’affaire de tous. En période de sécheresse, soumis ou non à des mesures de restrictions, chacun d'entre nous peut agir.

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