Publié le 27 septembre 2023
Signature de deux "dialogues stratégiques" avec le Canada et l'Australie
En marge du Sommet organisé par l'Agence internationale de l’énergie sur les minéraux critiques et l'énergie propre, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a signé deux accords de coopération en matière de minéraux critiques avec ses homologues australien et canadien.
Dans le prolongement de la stratégie française en matière de métaux critiques, les deux accords signés ce jour avec le Canada et l’Australie visent à développer les filières des minéraux critiques y compris des projets d’extraction, de traitement et de recyclage et à favoriser les coopérations industrielles et universitaires en matière de recherche et développement.
Les technologies essentielles à la décarbonation de nos économies reposent sur l’utilisation de minéraux critiques comme le lithium, le nickel et le cobalt pour les batteries des véhicules électriques ou encore le cuivre et l’aluminium pour le raccordement des énergies renouvelables terrestres et en mer. Ces minéraux critiques sont aussi au cœur de notre industrie de défense ou des technologies numériques.
Avec l’accélération de la transition énergétique et face à l’urgence climatique, la demande en minéraux critiques devrait augmenter de manière exponentielle. L’Agence internationale de l’énergie estime que la trajectoire du scénario « Net-Zero » implique une multiplication par quatre de la demande d’ici à 2030.
Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050 et protéger notre souveraineté industrielle, la sécurisation de notre approvisionnement en minéraux critiques et la maitrise des chaines de valeur industrielles sont donc indispensables. La France poursuit dans ce domaine une politique ambitieuse qui repose sur trois piliers : la diversification et la sécurisation de nos sources d’approvisionnement, le recyclage et l’exploitation des ressources sur notre propre sol.
Par ailleurs, l’extraction des minéraux critiques est une activité qui a un impact sur l’environnement. Or si la transition énergétique et climatique est notre priorité, elle ne peut se faire qu’en respectant les plus hauts standards environnementaux et les normes sociales les plus protectrices. En signant ces accords avec le Canada et l’Australie, deux démocraties qui partage notre vision de la « mine responsable », la France fait le choix de sécuriser son approvisionnement en respectant les normes les plus élevées sur le plan environnemental, social et de gouvernance.