Publié le 22 juin 2023
Qualité de l'air : le Conseil national de l'air s'est réuni sous la présidence de Claire Pitollat pour lancer les travaux de sa nouvelle mandature et mobiliser les parties prenantes pour mener des actions en faveur de la qualité de l'air
Claire Pitollat, députée de la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône, nouvelle Présidente du Conseil national de l’air, a réuni le mercredi 21 juin 2023, le premier Conseil national de l’air de sa mandature, en présence de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé.
Le Conseil national de l’air est une instance de concertation, de consultation, et de propositions, pour lutter contre la pollution de l’air et améliorer la qualité de l’air. Cette instance rassemble les principales parties prenantes dans le domaine de l’air (collectivités territoriales, Etat, professionnels, organisations syndicales, associations, personnalités qualifiées).
A l’occasion de cette réunion, un panorama des principaux dossiers d’actualité en matière de qualité de l’air a été réalisé :
- Adoption et mise en œuvre du plan d’actions national pour réduire les émissions de polluants atmosphériques ;
- Avancement du plan national d’actions pour un chauffage au bois domestique performant ;
- Améliorations méthodologiques dans l’inventaire national des émissions de polluants atmosphériques avec la prise en compte des condensables ;
- Révision en cours de la directive sur la qualité de l’air ambiant, qui fixera de nouveaux objectifs à atteindre pour la qualité de l’air en 2030 dans la continuité des lignes directrices recommandées par l’Organisation mondiale de la santé en 2021.
Le ministre, Christophe Béchu, a rappelé à cette occasion son engagement pour améliorer la qualité de l’air, et l’importance d’un travail collectif et d’une mobilisation forte de l’ensemble des acteurs :
« Le Conseil national de l’air est une instance essentielle pour concevoir, déployer, et assurer des actions pertinentes pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons et protéger les populations dans les zones les plus polluées. Nous devons agir sur l’ensemble des secteurs émetteurs sont nécessaires : j’ai à cet effet adopté un plan national d’actions fin 2022, qui se décline de façon sectorielle et locale au plus proche de nos citoyens. Nous devons mettre en œuvre ces actions collectivement, et je sais pouvoir compter sur le Conseil national de l’air et sur ses membres dans cet objectif, l’Etat étant pleinement mobilisé pour répondre aux enjeux, et accompagner le déploiement des actions. »
La ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo a rappelé, quant à elle, l’engagement indispensable du ministère de la Santé et de la Prévention dans la préservation de la qualité de l’air.
« La qualité de l'air est essentielle pour préserver notre santé. La pollution atmosphérique est notamment responsable de 40 000 morts par an. Elle peut causer des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires et des effets néfastes sur notre bien-être général. Pour faire face à ces enjeux, le Conseil National de l'Air est une instance essentielle. Il joue un rôle clé dans la surveillance et la réglementation de la qualité de l'air, ainsi que dans la promotion de mesures visant à réduire la pollution. Le Conseil National de l'Air doit aider à construire les politiques environnementales, soutenir la recherche scientifique et sensibiliser le public à l'importance de préserver une bonne qualité de l'air pour notre santé et notre bien-être collectif. »
La présidence du Conseil national de l’air, Claire Pittolat a indiqué :
« C’est un fait, nous constatons tous au quotidien, parfois sans le réaliser, les nuisances que provoquent une mauvaise qualité de l’air, souvent via nos proches les plus fragiles. Cela touche tous les territoires et trop souvent les espaces les moins privilégiés. Vous le savez c’est un enjeu majeur de protection de la santé de nos concitoyens. La qualité de l’air est d’abord un enjeu local, le Conseil national de l’air devra aussi s’ancrer dans nos territoires. Le Conseil national de l’air est un outil précieux de la puissance publique. Nos travaux doivent s’inscrire dans le discours politique à toutes les échelles du territoire. »