Publié le 03 juin 2022
Numérique responsable au travail : relance de la campagne de sensibilisation à destination des salariés
Le numérique a un impact sur l’environnement : les services numériques émettent 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et consomment aujourd’hui à eux seuls l’équivalent de 10% de la consommation électrique en France. Lancée pour la première fois en début d’année , l’ADEME et le Gouvernement relancent ce 1er juin 2022 leur grande campagne de sensibilisation pour un numérique responsable. Cette nouvelle prise de parole, exclusivement digitale, s’adresse au grand public sous ses différentes facettes (citoyens, consommateurs…) avec la rediffusion des vidéos et bannières incitant à réduire l’empreinte environnementale du numérique au quotidien. Elle comprend également un tout nouveau volet, destiné aux salariés, avec la création de nouveaux outils d’information pour réduire l’impact du numérique au travail.
Inciter les employeurs et les salariés à limiter l’impact environnemental de leurs pratiques numériques
Dans un contexte où les salariés passent notamment en moyenne plus de 200 jours par an au travail, les appareils numériques sont devenus indispensables à l’exercice de nombreux métiers, que ce soit pour travailler et échanger, et ce d’autant plus depuis le développement récent du télétravail.
Pour limiter ces impacts, les salariés peuvent tous agir à titre individuel ou avec leurs collègues : en évitant le suréquipement (le nombre d’écrans pour travailler, opter si possible pour la double sim plutôt que d’avoir 2 smartphones), en prenant soin de leurs appareils, en ménageant leurs batteries, en privilégiant le wifi à la 4G, en triant, archivant les fichiers devenus inutiles et obsolètes sur le réseau…
Ainsi, le volet salarié de cette campagne , qui se tiendra du 1er juin au 21 juin, sera composé :
De deux nouvelles vidéos sur les bonnes pratiques au bureau et en télétravail
De trois nouvelles banières digitales :
Pour inciter à l’utilisation de l’audio plutôt que la visio lors des réunions à distance ;
Pour inciter à éteindre les appareils au lieu de les mettre en veille ;
Pour inciter à se connecter en WIFI plutôt que la 4G.
D’un kit « outil collborateurs » de sensibilisation pour un numérique plus responsable au travail téléchargeable et à destination des employeurs, composé de :
Un quiz ludique ;
Un fond d’écran pour inciter à éteindre son ordinateur après utilisation ;
De 4 posters et de 5 newsltetters ;
Le dépliant de sensibilisation.
Pour sensibiliser les salariés, une rubrique a été créée et est également disponible ici
Continuer de sensibiliser les particuliers aux enjeux environnementaux du numérique
Pour continuer à sensibiliser et inciter le grand public à faire évoluer ses habitudes « digitales », la campagne sera également composée :
D’une rediffusion des 6 spots télévisés (smartphone 1 et 2, ordinateur 1 et 2, TV et objets connectés)
D’une rediffusion de 4 assets recontextualisés à la cible professionnelle (streaming, réemploi smartphone, cloud et e-mail) :
Bannière sur la seconde vie de ses anciens smartphones ;
Bannière sur la gestion de ses données ;
Bannière sur la gestion de ses mails ;
Spot sur le streaming : Privilégier l’audio à la video pour écouter de la musique.
D’une rediffusion de 10 mèmes sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les plus jeunes
Une campagne éco-conçue
Afin de respecter pleinement les principes de la communication responsable et d’être en phase avec les messages promus par la campagne, de nombreuses actions ont été entreprises afin de réduire le plus possible son impact environnemental.
Si aucun référentiel n’existait au moment de la création de la campagne, le principe suivi a été d’identifier en amont les pistes d’optimisation permettant de réduire ce qui pouvait l’être et limiter l’impact environnemental :
Au niveau de la production, il n’y a eu ni tournage ni shooting, la campagne ayant repris uniquement des photos et vidéos existantes issues de banques d’images. Tous les outils produits, vidéos et bannières ont été compressés au maximum (3 Mo au lieu des 5 Mo-10 Mo préconisé ) tout en étant vigilant à conserver un bon niveau de lisibilité. Les animations et polices des bannières publicitaires ont également été réduites et simplifiées tout en conservant le principe créatif.
Concernant la diffusion de cette campagne exclusivement digitale, la maitrise de l’exposition demeure l’un des indicateurs à surveiller : pour cela, un capping strict a été mis en place pour garantir qu’un internaute ne sera pas exposé plus de deux fois à la même vidéo et limiter ainsi la surexposition.
Enfin, le site vers lequel la campagne redirige les internautes a été entièrement audité puis optimisé notamment en réduisant le poids des images, en allégeant certains paramètres et en changeant les modes d’intégration des vidéos. Selon l’outil propriétaire de Digital 4 Better « FruggR », notre score (pondéré en fonction de 3 critères « social », « environnement » et « sobriété »), se situe autour de 79% après optimisation vs 75% initialement grâce notamment à 15 points gagnés sur le critère environnemental.