Publié le 24 avril 2025
Mis à jour le 28 avril 2025
Mayotte : lancement d’un nouveau dispositif de soutien de la pêche mahoraise à la suite du cyclone Chido
Le renouvellement de la flotte de pêche ultramarine est une priorité du Président de la République et du Gouvernement, pour améliorer notre souveraineté alimentaire et les conditions de travail de nos marins en Outre-mer. Dans ce cadre, Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, annonce un nouveau régime d’aide pour accompagner les Mahoraises et les Mahorais et faire face aux conséquences du cyclone Chido.
Avec le régime de « minimis », un accompagnement important depuis 2024
En 2024, le conseil départemental de Mayotte et l’Etat ont ouvert un guichet permettant de renouveler des navires, sur la base du régime dit « de minimis », dans la limite d’un plafond 30 000 euros d’aide publique sur trois ans. L’Etat co-finance ce dispositif à hauteur de 50%.
A ce jour, 21 dossiers ont été retenus. Le dispositif reste ouvert et l’Etat continue à encourager les pêcheurs à déposer leurs demandes. C’est là un engagement structurant et de long terme de l’Etat.
Néanmoins, la ministre Agnès PANNIER-RUNACHER l’a constaté sur le terrain lors d’une visite sur l’île du 14 au 15 avril dernier : le cyclone Chido, qui a aggravé une situation déjà compliquée, ne doit pas pénaliser la filière dans ses efforts.
• Un nouveau régime d’aide dans le cadre du règlement « FIBER »La Ministre a donc décidé de mettre en place un nouveau régime d’aide à la pêche mahoraise qui sera porté par l’Etat dans le cadre du règlement dit « FIBER » , afin de permettre la prise en charge par la puissance publique d’une part, des coûts de réparation des navires de pêche, et d’autre part, des matériels de pêche et de sécurité des navires, jusqu’à 100% des dégâts causés par le cyclone.
Ce dispositif devrait entrer en vigueur début mai pour soutenir rapidement les pêcheurs mahorais impactés par le cyclone.
Par ailleurs, le territoire mahorais bénéficie d’une enveloppe de 12 millions d’euros de crédits européens dans le cadre du fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) pour la programmation 2021-2027. Une large partie de l’enveloppe peut contribuer à reconstruire ce qui a été détruit, que ce soit dans les installations portuaires, criées ou entreprises de transformation (équipements de sécurité, pontons, matériel de débarquement, machines à glace, outils de transformation, etc.).
« Les pêcheurs mahorais peuvent compter sur l’État pour les accompagner. J’ai vu, à Mayotte, les fortes attentes des citoyens après les dégâts du cyclone Chido. Si les dispositifs existants ont permis de commencer à renouveler la flotte, ce nouveau régime d’aide, que j’ai demandé à déclencher le plus rapidement possible, doit renforcer et approfondir cet accompagnement. Tout est fait par mes équipes et plus largement par le Gouvernement pour reconstruire rapidement et améliorer la souveraineté du territoire ; la pêche participe de cet objectif. »