Publié le 01 juillet 2022
Conférence des Nations unies sur les océans 2022 à Lisbonne : des objectifs internationaux ambitieux dans la continuité des engagements de Brest pour l’Océan
A l’initiative du Président de la République, le 11 février dernier, plus d’une centaine de pays conscients que la place de l’Océan dans l’agenda politique international n’était ni à la mesure de son rôle dans les équilibres climatiques, environnementaux et sociaux planétaires, ni au niveau des menaces qui pèsent sur la vie marine, se sont engagés à œuvrer collectivement, rapidement et concrètement pour mettre un point d’arrêt à la dégradation de l’Océan en contribuant aux « Engagements de Brest pour l’Océan ».
Quatre mois plus tard, lors de la Conférence des Nations unies sur les océans qui se tient à Lisbonne du 27 juin au 1er juillet, le Président de la République, accompagné de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, de la secrétaire d’Etat chargée de la Mer et de la secrétaire chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux a fait un point d’étape sur les engagements pris à Brest et a rappelé que la France est pleinement engagée et déterminée à agir pour la préservation de la biodiversité, l’arrêt de la surexploitation des ressources marines et la lutte contre les pollutions dans les milieux marins.
La Conférence des Nations unies sur les océans a permis d’intensifier la mobilisation internationale dont la France est à l’initiative pour tendre vers les 17 objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.
Depuis la première édition du One Ocean Summit, de nouveaux signataires ont rejoint la mobilisation et renforcent l’action en faveur de la préservation des océans :
- La création d’aires protégées est un pilier essentiel de la préservation de la biodiversité. Ce sont désormais plus de 100 pays qui portent l’ambition de protéger 30 % des terres et des mers du monde d’ici à 2030 ;
- La France, la Colombie, le Costa-Rica ont lancé à Brest une coalition internationale pour le carbone bleu afin d’accélérer les projets de protection et de restauration et permettre une véritable « compensation carbone bleue ». L’Australie et le Maroc ont depuis rejoint cette coalition ;
- À Brest, la Grèce, l’Italie, la Colombie, la Corée du Sud, la Ville de Paris et la Région maritime de Grèce-Centrale ont rejoint l’Engagement mondial pour une nouvelle économie des plastiques, conduit en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) avec 500 signataires du monde entier dont 250 entreprises. La Thaïlande, le Kenya, la Belgique, le Ghana, le Vanuatu, le Mexique, la ville de Querétaro (Mexique), l’Etat de Basse-Californie (Mexique), l’Etat de Basse Californie du Sud (Mexique), l’Etat de Sinaloa (Mexique), l’Etat de Pernambuco (Brésil), l’Etat de Sao Polo (Brésil), 9 États du Consorcio Nordeste (Brésil), la ville d'Ensenada (Mexique), la ville de San Miguel de Allende (Mexique) ont rejoint cet engagement mondial en amont de la conférence onusienne. L’Australie rejoindra également cette coalition avant la fin 2022.
La France se félicite du volontarisme international en faveur de la protection des océans et agit également au niveau national pour se placer à l’avant-garde et entend bien contribuer à rehausser l’ambition collective en faveur de la préservation des océans :
- Le Président de la République a annoncé le souhait de la France de candidater à l'accueil de la prochaine conférence aux côtés du Costa Rica en 2025.
- La ministre de la transition Ecologique et de la Cohésion des territoires a rappelé la mobilisation de la coalition BBNJ lance à Brest pour conclure dès cette année en vue de l’adoption d’un traité juridiquement contraignant sur la haute mer (BBNJ), et a appelé ses partenaires à rejoindre la coalition de haute ambition pour le traité BBNJ, lancée à Brest et qui compte déjà 48 Etats.
Retrouvez en ligne :
- les Engagements de Brest pour l’Océan