Publié le 10 octobre 2024
600 000 personnes sans domicile ont retrouvé un logement et leur autonomie grâce à la politique du « Logement d’abord »
A l’occasion de la journée internationale de la lutte contre le sans abrisme et de la journée mondiale de la santé mentale, ce 10 octobre, la Ministre du logement et de la rénovation urbaine réaffirme la détermination du Gouvernement à poursuivre sa lutte contre le sans abrisme et pour l’accès au logement.
Pour Valérie Létard, ministre du Logement et de la Rénovation urbaine : « L’hébergement d’urgence et le logement d’abord sont des politiques essentielles dans les territoires, au service des publics les plus vulnérables afin de lutter résolument contre le sans-abrisme. Offrir un toit aux personnes vulnérables, représente bien plus qu’une réponse immédiate à un besoin matériel : il leur offre un moment de répit, une opportunité de se reconstruire, de retrouver leur dignité et d’envisager, à terme, un retour à l’autonomie.
Permettre cet accueil dans l’hébergement donne ensuite la possibilité d’engager un parcours d’insertion, parfois un parcours de soin, de sorte à passer d’une situation d’exclusion à une chance l’inclusion dans la vie sociale et républicaine. Ainsi, par le « logement d’abord » c’est un chemin vers la dignité et la liberté que nous ouvrons à l’ensemble de nos concitoyens. ».
Un bilan très positif : depuis 2018, 600 000 personnes sans domicile ont pu accéder à un logement grâce à la mobilisation des associations, collectivités, bailleurs, propriétaires engagés aux côtés de l’Etat.
Une multitude de dispositifs concrets et innovants : accompagnement social dans le logement (intermédiation locative), pensions de familles (logements en petits collectifs), logements avec accompagnement sanitaire et social « Un chez soi d’abord » permettant d’accompagner les publics présentant des troubles mentaux sévères (3 000 places ouvertes dans 39 sites couvrant aussi bien les grandes métropoles que les zones rurales.)
 Zoom sur un dispositif particulièrement innovant dont la Dihal fait aujourd’hui le bilan après 4 ans de mise en œuvre : « l’accompagnement des personnes en situation de grande marginalité » avec un hébergement et un accompagnement très intense : approche de réduction des risques et des dommages pour gérer les addictions, accueil des animaux domestiques, accompagnement pluridisciplinaire et multi-partenarial et des modes d’habitats variés.
Témoignages 
Pour une bénéficiaire du dispositif Pro Pause à Lille géré par La Sauvegarde du Nord :« Ça permet de se sentir un peu comme chez soi en fait. On n’est pas materné. On n’est pas surveillé constamment ». 
Pour Nicolas, résident à la Villa Georgette à Montpellier, pilotée par Gestare : « J’ai été dans divers foyers. On m’a proposé un studio. Ça n’allait pas, je ne dormais pas dedans ni rien. Et là, la tiny, c’est impeccable pour moi. Je me sens plus apaisé ». 
Pour en savoir plus : consultez le « Bilan et enseignements de 4 années d’expérimentation- Accompagner les personnes en situation de grande marginalité » et le « Répertoire des 38 projets » sur le site de la Dihal - info.gouv.fr - rubrique « Documents et publications »