Le ministère du Logement a partagé au Haut Comité pour le droit au logement les chiffres du Droit au Logement Opposable (DALO) et à l'Hébergement Opposable (DAHO)

Le Jeudi 6 avril 2023

Le ministère du Logement a partagé au Haut Comité pour le Droit au Logement les chiffres du Droit au Logement Opposable (DALO) et a l’Hébergement Opposable (DAHO). Ces chiffres témoignent de la stabilité de la reprise de l’activité des commissions, après les craintes de baisse durable après la crise sanitaire. L’État poursuit ses efforts et son engagement pour assurer le relogement rapide de ces ménages.

112 080 recours au titre du droit au logement ou à l’hébergement opposable ont été déposés en 2022, soit une très légère baisse par rapport à l’année 2021 (113 588). 110 464 ont été rendues, contre 89 670 en 2020, ce qui témoigne de la reprise ferme de l’activité pour identifier les ménages à reloger en priorité.                      

Parmi ces ménages, 40% sont salariés et 52% présentent des revenus supérieurs à un SMIC. 36% des ménages sont des familles monoparentales. Le droit au logement opposable est ainsi un droit large qui peut protéger dans de nombreuses situations familiales ou professionnelles, pour s’adapter à la diversité des parcours de vie et rendre concret le droit au logement.

L'État continue ses efforts pour assurer le relogement de ces ménages. En 2022, 23 688 relogements ont fait suite à une offre du Préfet, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2021. Depuis 2008, près de 404 000 ménages ont été reconnus bénéficiaires du droit au logement ou à l’hébergement opposable, dont 259 000 ont été relogés sur le contingent préfectoral, qui porte ainsi 83% de l’effort de relogement opéré depuis 2008.

Enfin, la concentration des recours dans les zones tendues à hauteur de 90%, dont 50% en Ile-de-France, rappelle le besoin de production de logements dans ces zones, et la nécessaire mobilisation de l’ensemble des acteurs pour assurer le droit au logement.

Les chiffres présentés au Haut Comité pour le Droit au Logement témoignent à la fois du fonctionnement du droit au logement opposable, et de sa capacité à prioriser les situations individuelles qui nécessitent des relogements. Ils permettent de démentir certaines idées reçues en effet, le besoin urgent d’un logement peut concerner de nombreuses situations de vie. Ils appellent enfin la nécessaire poursuite des efforts de l’État et des acteurs du logement social, pour assurer le relogement de ces ménages et pour maintenir une dynamique forte de production là où se concentrent les besoins.

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