Lancement d’une mission parlementaire sur l’industrie du vélo en France

Le Jeudi 30 septembre 2021

Dans la continuité du « Plan Vélo et mobilités actives » porté par le Gouvernement, et alors que la pratique du vélo connaît un engouement sans précédent, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, vont confier une mission parlementaire au député Guillaume Gouffier-Cha afin de développer une réelle industrie du vélo en France.

Trois ans après le lancement du « Plan vélo et mobilités actives », la France a pris le chemin pour devenir une nation du vélo. De nombreuses avancées ont été réalisées afin que le vélo devienne un mode de transport à part entière. Depuis 2018, ce sont 640M€ investis pour le développement d’aménagements cyclables, de stationnements ou encore l’apprentissage du vélo. Les résultats sont là :

  • +30% de trafic en 2020 par rapport à 2019 (hors période de confinement) ;
  • Multiplication par 5 en 5 ans des ventes de vélo à assistance électrique ;
  • +30% d’aménagements cyclables sécurisés depuis 2017.

Pour autant, l’essor du marché du vélo en France ne bénéficie pas encore pleinement à son industrie.

En effet, au-delà d’une réponse aux enjeux de transition écologique, de santé publique et de pouvoir d’achat, le développement du vélo et de sa filière représente un secteur économique prometteur et un pilier nécessaire pour consolider l’essor de cette pratique.

Ainsi, une mission de trois mois sera confiée à Monsieur Guillaume Gouffier-Cha, député du Val de Marne et co-président du club des élus nationaux pour le vélo. Elle vise à faire un état des lieux des forces et faiblesses de l’industrie du cycle en France, et de faire des propositions pour développer la relocalisation sur le territoire national.

Plus généralement, il s’agit de donner une vision d’ensemble des perspectives et des freins au développement du vélo d’un point de vue industriel et économique, et sur le plan de l’emploi. En effet, le nombre d’emplois de la filière pourrait passer de 78 000 aujourd’hui jusqu’à 270 000 en 2030.

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