Barbara Pompili salue la publication du rapport de l’AIE et de RTE

Le Mercredi 27 janvier 2021

Afin de préparer les décisions futures sur le mix électrique français à moyen et long terme, le Gouvernement a demandé à RTE (Réseau de transport d’électricité) et l’AIE (Agence internationale de l’énergie) un rapport sur la faisabilité d’un mix électrique intégrant une très haute proportion d’énergies renouvelables.

Ce rapport intitulé « Conditions et prérequis en matière de faisabilité technique pour un système électrique avec une forte proportion d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 » a été rendu public aujourd’hui.

Cette étude, remise à la ministre le lundi 25 janvier 2021 et publiée ce jour, conclut à la faisabilité technologique d’un système électrique tendant vers 100 % d’électricité renouvelable. Si un tel scénario repose sur des conditions structurantes, en particulier le développement à grande échelle de solutions de flexibilité (stockage, effacement…), le renforcement du réseau et l’augmentation du nombre de sites de production électrique, le rapport n’identifie pas d’obstacle techniquement infranchissable.

Cette étude sera complétée par une analyse, réalisée par RTE, de 8 scénarios électriques de long terme, intégrant les impacts économiques, sociaux et environnementaux de chacun d’entre eux. Cette analyse se fera dans le contexte de la préparation de son bilan prévisionnel de l’équilibre offre / demande en électricité en 2050, dont la publication est prévue à l’automne 2021. Ces scénarios intégreront des parts variables de nouveau nucléaire et d’énergies renouvelables pouvant aller jusqu’à 100 % d’énergies renouvelables, afin d’éclairer les choix que le Gouvernement aura à faire autour de 2023 sur le mix électrique au-delà de 2035.

« Ce rapport constitue un moment copernicien pour le monde de l’énergie. Nous avons désormais la confirmation que tendre vers 100 % d’électricité renouvelable est techniquement possible. C’est une évolution conceptuelle majeure et une révolution pour nos représentations collectives concernant notre mix électrique. Nous allons poursuivre ce travail de prospective pour garantir un débat public de qualité et fonder nos choix en matière de politique énergétique sur des bases scientifiques et techniques, en éclairant pleinement les conséquences des différents scénarios envisageables »

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