Le plan de relance comporte 100 millions d’euros de crédits sur deux ans pour mettre en œuvre le plan protéines. Le plan protéines végétales vise à réduire la dépendance de la France aux importations de protéines végétales des pays tiers, à permettre aux éleveurs d’améliorer leur autonomie pour l’alimentation de leurs animaux, et à encourager les Français à augmenter leur consommation de protéines végétales, pour répondre aux nouvelles recommandations nutritionnelles.
Quelles sont les actions ?
Concrètement, cette mesure passe par :
- Un soutien aux actions de recherche et innovation, pour mettre au point des solutions pertinentes d’un point de vue économique, environnemental et nutritionnel, qui soutiendront à moyen terme la dynamique lancée par le plan de relance ;
- Un accompagnement des investissements matériels nécessaires à la fois chez les producteurs de grandes cultures et les éleveurs ;
- Un appui à la structuration des filières de protéines végétales et aux investissements aval ;
- Une aide à la promotion des légumineuses auprès des consommateurs.
Stratégie nationale sur les protéines végétales (agriculture.gouv.fr)
Le plan de structuration des filières protéines végétales
Par ailleurs, dans le cadre de la Stratégie d’Accélération « Alimentation Durable et Favorable à la Santé » de l’Objectif 6 de France 2030, une mesure dotée de 50 M€ est dédiée à la diversification des sources de protéines. Un des objectifs de cette mesure est de favoriser la recherche et développement afin de faire émerger non seulement une offre compétitive de protéines de légumineuses, mais encore de diversifier les sources de protéines pour l’alimentation humaine. Il s’agit de répondre à une demande croissante de la société, à la croisée d’enjeux nutritionnels et environnementaux, et de renforcer la souveraineté alimentaire de la France et de l’Europe.
Dans le cadre de son plan stratégique national (mise en œuvre de la PAC), l’incitation au développement des cultures de protéines végétales est un axe irriguant plusieurs mesures, notamment l’écorégime, et une forte augmentation des aides couplées à ces productions, qui passeront de 134 M€/an à 237 M€/an
Par ailleurs la France porte au niveau européen l’adoption de mesures visant à réduire l’importation de matières premières agricoles issues de la déforestation (notamment le soja), la Présidence française du Conseil de l’UE ayant initié les négociations sur ce thème sur base d’une proposition de règlement européen par la Commission .
Principaux leviers de mise en œuvre
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