Le Lundi 11 octobre 2021

Comme prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, à compter du 1er janvier prochain, il ne sera plus possible de vendre les fruits et légumes frais non transformés emballés dans du plastique, avec une interdiction progressive pour les cas les plus fragiles. Alors qu'on estime que 37% des fruits et légumes sont aujourd'hui vendus sous emballage, cette mesure permettra de supprimer plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année.
Une trentaine de fruits et légumes vendus sans emballage plastique dès 2022
Dès le 1er janvier 2022, une trentaine de fruits et légumes seront vendus sans plastique. L’objectif est de réduire notre consommation d’emballages, notamment en plastique à usage unique, et constitue un levier dans le changement de nos habitudes de consommation génératrices de déchets.
Fruits et légumes concernés dès 2022

Légumes sans emballage plastique dès le 1er janvier 2022 : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre, carottes, tomates rondes, oignons, navets, choux, choux-fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines.
Fruits sans emballage plastique dès le 1er janvier 2022 : pommes, poires, bananes, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, (sauf fruits mûrs à point).
Tous les fruits et légumes seront sans emballage plastique d'ici 2026.
Au plus tard en 2026, tous les fruits et légumes seront vendus sans emballage plastique
Issu d'une large concertation des parties prenantes, acteurs économiques et représentant de la société civile, le décret prévoit un calendrier permettant de trouver et de déployer des solutions alternatives d'ici au 30 juin 2026, pour les fruits et légumes présentant un risque important de détérioration lors de leur vente en vrac. Par exemple, les pêches et abricots, les fruits mûrs à point, les graines germées, les fruits rouges ou encore les légumes « primeurs », c’est-à-dire récoltés au printemps, avant leur pleine maturité, bénéficieront de délais du 30 juin 2023 au 30 juin 2026. Un délai de tolérance de 6 mois est également prévu pour l'écoulement des stocks d'emballages .
Ces acteurs peuvent se rapprocher de l’Ademe afin de bénéficier de soutiens dans le déploiement de solutions alternatives.