Le Vendredi 6 novembre 2020
Au printemps 2020, le Gouvernement a lancé un grand plan vélo pour faciliter l'usage du vélo grâce à des mesures d’aide financière, d’aménagement des infrastructures ou encore de formation, pour les particuliers et les collectivités.Il doit permettre de démocratiser sur le long terme la pratique du vélo en tant que moyen de transport, quotidien ou occasionnel, lorsqu’il est adapté aux besoins de déplacements des usagers.
J’aimerais me déplacer à vélo, mais…
De nombreux vélos d’occasion sont disponibles à petits prix chez des vendeurs agréés ou entre particuliers. Avec le « coup de pouce réparation », actif jusqu'au 31 mars 2021, les frais de réparation de ces engins parfois abîmés ou qui ne nécessitent qu’un regonflage/huilage sont pris en charge à hauteur de 50 euros hors taxes dans les secteurs marchand et associatif. La liste des réparateurs référencés est disponible sur la plateforme dédiée : http://www.coupdepoucevelo.fr. Concrètement, si la réparation coûte moins de 60 euros TTC, je n’ai que la TVA à payer. Si elle dépasse ce montant, j’ai une réduction de 50€ par le réparateur, qui se fera rembourser de la différence.
Pour bien sécuriser son vélo, quelques bonnes pratiques sont à respecter. Suivez les 5 règles d’or proposées par la fédération des usagers de la bicyclette : https://www.fub.fr/moi-velo/ma-securite/equipement/antivols.
Pour encourager la mise à disposition de places de stationnement pour vélo, le programme Alvéole finance jusqu’à 60 % des coûts d’installation pour les collectivités territoriales. Ainsi, les collectivités locales peuvent proposer des places permettant de garer son vélo en toute sécurité.
Depuis le 1er janvier 2021, pour lutter contre les vols, le recel ou la revente illicite, le marquage des vélos vendus neufs par des commerçants est obligatoire. Cette obligation sera étendue aux vélos d'occasion vendus par des professionnels à partir du 1er juillet 2021.
Demandez d’abord à votre bailleur ou à votre syndicat de copropriété, si, pendant le déconfinement, des mesures temporaires peuvent être prévues dans les espaces communs. La loi d’orientation des mobilités permet désormais à une assemblée de copropriétaires de se prononcer à la majorité simple (présent et représenté) pour décider l'installation de stationnement vélo, aux frais des demandeurs dans la copropriété. Et non à la majorité des copropriétaires comme pour les travaux en général.
Pour aider les usagers occasionnels du vélo à l’utiliser plus régulièrement, des formations « coup de pouce remise en selle » sont dispensées gratuitement par des moniteurs expérimentés. D’une durée d’une à deux heures, seul ou en petit groupe, elles permettent d‘apprendre à circuler en sécurité et de retrouver confiance. La liste des moniteurs agréés est disponible sur la plateforme dédiée : www.coupdepoucevelo.fr.
Pour être et se sentir en sécurité à vélo, les pistes cyclables sont idéales. Ce sont les collectivités territoriales qui peuvent les installer, principalement les communes. C’est pourquoi pour les déplacements en vélo, des simplifications techniques et réglementaires, ainsi que des soutiens financiers, sont proposés aux collectivités territoriales. Ainsi, chacune pourra adapter rapidement les infrastructures de son territoire aux besoins des usagers, lorsque le territoire s’y prête et que les conditions le permettent.
Il sera notamment possible de mettre en place des pistes cyclables temporaires sur des infrastructures de voirie existantes, pour assurer la sécurité des déplacements en vélo tout en limitant les coûts pour les collectivités.
Prévu par la loi d’orientation des mobilités, le forfait mobilités durables est désormais disponible pour permettre aux employeurs du secteur privé de prendre en charge jusqu’à 400 euros par an et par salarié les frais de déplacements de leurs employés, exonéré d’impôts et de cotisations sociales, et cumulable avec la prise en charge à 50% des abonnements de transports en commun. Le forfait mobilités durables est facultatif et concerne les trajets domicile-travail en vélo et en covoiturage mais aussi à l’aide d’autres services de mobilité partagée (engins de déplacement personnels motorisés et scooter électriques en free floating, autopartage avec des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène). Le forfait mobilités durables est également mis en place dans la fonction publique d’Etat, pour les déplacements à vélo ou en covoiturage, à hauteur de 200€ par an et par agent. Le Gouvernement prépare sa mise en place dans l’ensemble du secteur public.
Plus d'informations sur le décret "forfait mobilités durables" dans le secteur privé sur la plateforme France Mobilités.
Jusqu’à 5 km, soit 20 minutes, le vélo est le moyen de transport idéal. Selon les situations, un autre mode de transport durable peut être plus adapté que le vélo. Le vélo à assistance électrique peut être une bonne solution pour les trajets plus longs ou vallonnés, de même que le covoiturage pour de plus longues distances, ou les transports en commun, qui offrent de nombreuses possibilités. Dans tous les cas, il est important de respecter les recommandations en vigueur. Des solutions locales sont parfois apportées par les collectivités territoriales : pensez à vous renseigner sur les initiatives en place dans votre région !