Le Jeudi 4 mai 2017

Le réchauffement climatique a des implications directes sur les allergies en modifiant la répartition des végétaux sur le territoire.
Des émissions de pollens qui durent plus longtemps
La répartition des végétaux est en train d’évoluer : par exemple, certaines espèces typiques du sud, comme l’olivier ou le cyprès, très allergisants, remontent vers le nord. À cette évolution, qui modifie l’exposition des populations aux allergènes, il faut ajouter d’autres phénomènes, eux aussi liés au réchauffement : les émissions de pollens durent plus longtemps, les pollens sont plus allergisants et l’accentuation de la pollution atmosphérique stresse les plantes qui se mettent à produire davantage de pollens. Si on manque encore de recul pour mesurer l’impact du changement climatique sur les allergies, on constate que les concentrations allergéniques dans l’air se modifient et augmentent et que.le nombre de personnes sensibles aux allergies a presque doublé en France en 30 ans. Les symptômes allergiques sont aussi de plus en plus graves.
Source : Inserm
Les pollens : des bons indicateurs du réchauffement climatique
Le ministère de l’Environnement finance des études de suivi du pollen sur le territoire français pour améliorer les connaissances et ainsi réduire la vulnérabilité au changement climatique. Le plan national d’adaptation au changement climatique comprend des mesures de surveillance des moisissures et des pollens dans l’atmosphère.