Lutte contre la déforestation importée : la France, représentée par Bérangère Abba, préside depuis le 1er juillet le partenariat des déclarations d’Amsterdam qui réunit les pays les plus engagés

Le Lundi 26 juillet 2021

Depuis le 1er juillet et jusqu’à la fin de l’année, Bérangère ABBA, Secrétaire d’État chargée de la biodiversité, assure pour la France la présidence du Partenariat des Déclarations d’Amsterdam (ADP). Initié en 2015 et signé par le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Norvège, les Pays-Bas, le Danemark, la France et l’Italie, ce partenariat a pour but d’enrayer la déforestation induite par les chaines d’approvisionnement. En janvier 2021, ces engagements ont été renouvelés pour la période 2020-2025 dans un partenariat élargi à l’Espagne et à la Belgique.

Le partenariat d’Amsterdam réunit ses membres autour de la promotion de la durabilité de l’agriculture en éliminant la déforestation liée aux produits agricoles de base.

Dans ce cadre, le 29 juin dernier, Bérangère ABBA a réuni les entreprises, associations, administrations et experts impliqués en France pour partager l’état d’avancement de la stratégie française de lutte contre la déforestation importée et en accélérer la mise en œuvre.

L’objectif de cette stratégie est d’amener chaque acteur à faire évoluer ses pratiques pour diminuer la déforestation, en ciblant les matières agricoles qui contribuent le plus à la déforestation importée (le soja, l’huile de palme, le bœuf et ses produits transformés, le cacao, l’hévéa, ainsi que le bois et ses produits dérivés).

« La présidence française du partenariat des déclarations d’Amsterdam est une formidable opportunité de fédérer les Etats-membres et de porter une voix commune pour renforcer la législation contre la déforestation importée en Europe, un enjeu clé de la présidence française de l’Union Européenne de début 2022. C’est par une action collective que nous mettrons fin à la déforestation importée. J’ai pu constater que de nombreux projets opérationnels étaient à l’œuvre pour répondre à ce défi. Il faut agir à tous les échelons : avec les producteurs en développant des filières durables grâce à la coopération internationale, avec les distributeurs, les acheteurs et les consommateurs en leur apportant une information fiable et dynamique sur les risques d’import de déforestation.»

Bérangère Abba, secrétaire d'État chargée de la Biodiversité

Toutes les informations sur les outils développés sont à retrouver sur le site https://www.deforestationimportee.fr/fr

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