Le Gouvernement facilite le développement de la production de gaz renouvelable

Le Mardi 15 mars 2022

Le biométhane, gaz renouvelable, permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et participe pleinement à la stratégie progressive d'indépendance aux énergies fossiles, dont la nécessité est mise en lumière au regard de la crise actuelle. Pour faciliter le développement des installations de production de biométhane, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, relève de 40 % à 60 % le niveau de prise en charge des coûts de raccordement aux réseaux de gaz naturel.

Grâce au soutien important apporté par l’Etat, la filière biométhane a observé une forte accélération de son développement ces derniers mois. Au 31 décembre 2021, 365 installations injectaient du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s’élève à 6,4 TWh/an, soit une progression de 56 % par rapport à fin 2020.

Pour atteindre nos objectifs de lutte contre le changement climatique et de sortie des énergies fossiles, la dynamique doit encore se poursuivre et s’accélérer.

Le Gouvernement a ainsi décidé d’alléger les coûts de raccordement des installations de méthanisation aux réseaux de gaz naturel en renforçant leur prise en charge par la collectivité. Cela permettra de faciliter la réalisation de ces projets en ne faisant pas du coût de raccordement un aspect dimensionnant de l’équilibre économique. Les projets pourront ainsi se réaliser plus facilement dans un contexte où leur localisation doit parfois répondre à des règles environnementales et induire des coûts de raccordements plus élevés.

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a signé le 2 mars un arrêté relevant de 40 % à 60 % le niveau de prise en charge des coûts de raccordement aux réseaux de gaz naturel des installations de production de biométhane. Cette mesure facilitera la réalisation de nouveaux projets, tout en gardant un signal prix incitatif à la recherche du raccordement le plus économique.

La crise actuelle le souligne : nous devons rapidement réduire notre dépendance aux énergies fossiles, à la fois pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre et pour garantir notre indépendance énergétique. Le biométhane, gaz renouvelable, est une des substitutions au gaz naturel que nous devons encourager. En signant cet arrêté, nous facilitons son développement en simplifiant le montage des projets et allégeant le coût de leur raccordement. C’est un signal fort que nous envoyons à la filière. Les acteurs doivent désormais se saisir de cette opportunité.

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