La première « évaluation mondiale de l’état de la nature et des biens et services qu’elle fournit à l’humanité », adoptée par l’IPBES le 4 mai 2019, dresse un constat alarmant de la situation de notre planète.
Conscients que seule une mobilisation collective au niveau international pourra permettre d’inverser la tendance, et face aux enjeux de disparition de la biodiversité et aux alertes des scientifiques, les Etats ont décidé d’agir. Cette charte, dont le rapport de l’IPBES constitue le socle scientifique, doit permettre d’élever les enjeux liés à la biodiversité au même niveau que ceux du climat.
Cette Charte s’articule autour de trois axes principaux :
- Accélérer les efforts pour lutter contre l’érosion de la biodiversité
- Encourager la participation d’autres acteurs et parties prenantes
- Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020
Cette Charte ne constitue pas un aboutissement, mais marque un tournant dans la mobilisation des Etats présents en faveur de la préservation de la biodiversité. C’est un signal essentiel.