La France s’associe à ses partenaires européens pour constituer la liste des substances reconnues comme perturbateurs endocriniens

Le Jeudi 4 juin 2020

Depuis le 2 juin 2020, le site edlists.org répertorie la liste des substances reconnues comme étant des perturbateurs endocriniens dans la règlementation européenne sur les produits chimiques. Ce site est le résultat d’une coopération fructueuse entre plusieurs Etats-membres dont la France.

Les perturbateurs endocriniens font l'objet d'une préoccupation croissante des Français. Ces substances sont en effet présentes dans de nombreux objets de la vie courante, dans l'environnement, et peuvent avoir des effets très variés sur les organismes. De nombreuses listes de perturbateurs endocriniens existent mais les méthodologies pour les élaborer sont très variables et l'information est morcelée, ce qui constitue un frein à la transparence pour les consommateurs.

 

Le site internet edlists.org doit aussi permettre d’améliorer la coopération entre les agences nationales et européennes (ECHA, EFSA) afin de sortir rapidement du marché les substances les plus néfastes, d’accompagner l'industrie dans la lutte contre les substances préoccupantes et d’améliorer l’information des citoyens sur les perturbateurs endocriniens.

 

Le site internet contient 3 listes de perturbateurs endocriniens :

 

·         Les substances reconnues comme perturbateurs endocriniens dans l’Union européenne ;

·    Les substances en cours d'évaluation pour leurs propriétés de perturbation endocrinienne suspectées dans le cadre d'une législation européenne.

·         Les substances considérées comme perturbateurs endocriniens dans l'un des États membres participants.

 

Les évaluations réalisées par l’ANSES dans le cadre de la 2ème stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE2) viendront enrichir ces listes avec l’évaluation de 6 substances en 2020 puis 9 substances par an à partir de 2021.

 

 

L’implication du ministère de la Transition écologique et solidaire a d’ores et déjà permis d’obtenir, au niveau européen, l’interdiction du bisphénol A dans les biberons et les tickets de caisse. Le ministère de la Transition écologique et solidaire continuera à défendre la mise en place d’un encadrement réglementaire cohérent au niveau européen afin d’assurer un niveau de protection approprié pour tous les modes d’exposition.

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