Le Mercredi 28 février 2018
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, chargé de la pêche, et le ministère de la Transition écologique et solidaire ont réuni une nouvelle fois, ce jour, le groupe de travail national visant à diminuer les captures accidentelles de petits cétacés (dauphins, marsouins…) par des navires de pêche.
Ce groupe de travail national a pour objectif de mettre en œuvre les engagements internationaux pris par la France et auxquels le Gouvernement est très attaché.
Ce groupe de travail a 3 objectifs principaux :
Améliorer les connaissances : l’Observatoire Pelagis mène actuellement une étude scientifique à partir des données d’échouages de cétacés et des données d’activité de pêche françaises et étrangères afin de mieux comprendre les interactions entre les flottes de pêche et les populations de petits cétacés dans le golfe de Gascogne. Les résultats sont partagés avec les professionnels de la pêche pour permettre la réduction des captures accidentelles.
Améliorer le suivi des captures accidentelles par les professionnels : de nouveaux outils de déclaration vont être progressivement mis en œuvre pour permettre aux professionnels de la pêche de déclarer les captures accidentelles de mammifères marins. Ce suivi complète les relevés réalisés par les observateurs scientifiques embarqués à bord de certains navires de pêche (programme OBSMER).
Prévenir les captures accidentelles : L’utilisation d’outils de prévention s’avère également primordiale pour limiter les captures accidentelles de petits cétacés. Une des mesures préventives possibles est l’utilisation de systèmes de dissuasion acoustique : les pingers. Les pingers ou répulsifs acoustiques sont des émetteurs étanches d'impulsions sonores permettant de repousser les cétacés (marsouins et dauphins principalement) hors des zones où ils risquent d'être pris dans un engin de pêche. Des expérimentations sont actuellement en cours pour tester l’efficacité de nouveaux modèles de pingers pour les fileyeurs et les chalutiers pélagiques. Le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) permet de financer ce type de projet innovant et un appel à projet vient d’être lancé en janvier 2018.