Cet arrêté, adopté après une phase de concertation large associant les élus locaux – et en particulier les maires de Chamonix, Saint-Gervais et des Houches – mais aussi les habitants et les différents usagers de la montagne sous la conduite du préfet, concrétise l’engagement pris par le Président de la République à la suite du Conseil de défense écologique du 12 février 2020, de mettre en place une protection du sommet du Mont-Blanc et de ses principales voies d’accès.
Lors de ce même conseil de défense, le Président de la République avait fixé les objectifs de la nouvelle stratégie nationale des aires protégées : protéger, d’ici 2022, 30% des espaces terrestres et marins, dont un tiers sous protection forte.
Le nouveau dispositif de protection du Mont-Blanc réglemente la fréquentation du site et des activités de ce patrimoine naturel exceptionnel : usage des véhicules, atterrissage d’engins, camping et bivouac, itinéraires pédestres, sources potentielles de nuisances ou pollutions. Il permet ainsi de privilégier les pratiques qui préservent le capital naturel au profit des générations futures.
La création de cette nouvelle aire protégée est une contribution concrète à la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires protégées et à la préservation de notre patrimoine naturel.
La protection d’espaces est nécessaire pour protéger la biodiversité dans son ensemble. Les équilibres des écosystèmes, la survie de nombreuses espèces, doivent pouvoir s’appuyer sur des espaces où les pressions humaines sont moins fortes, mieux contrôlées, et où les mécanismes naturels peuvent se développer plus librement.