COP 26 : Bérangère Abba a participé le 6 novembre à la journée « nature », au cours de laquelle 3 nouveaux pays ont annoncé leur adhésion à la coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples pour protéger 30 % des terres et des mers

Le Vendredi 12 novembre 2021

Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat à la Biodiversité, a participé le samedi 6 novembre à la journée «Nature» de la COP 26 (Glasgow). A cette occasion, elle a notamment présenté, lors du dialogue de haut niveau « FACT » organisé par la présidence britannique sur le commerce et les commodités, les actions menées par la France pour lutter contre la déforestation importée, et elle a co-présidé, avec Andrea Meza, ministre de l'Environnement et de l'Energie du Costa Rica, un événement de la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples (HAC), auquel ont participé les ministres de l’environnement du Gabon, du Nigeria, de la Mauritanie, de Madagascar, du Népal et du Canada.

Bérangère Abba a également participé à une rencontre organisée par l’ONG « Conservation International » avec des experts et des représentants des communautés autochtones d’Amazonie, pour partager les outils de lutte disponibles contre la déforestation et le risque d’atteindre le point de ‘non-retour’ à partir duquel l’Amazonie ne pourra plus être considérée comme une forêt tropicale.

La Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples (HAC), lancée lors du One Planet Summit  dédié à la biodiversité en janvier 2021, est un groupe de pays qui s’engagent à protéger au moins 30 % des terres et des mers d’ici 2030, et promeuvent cet objectif au plan international.

La Mauritanie, Madagascar et le Népal ont annoncé samedi dernier, lors de l’événement organisé par la France et le Costa Rica à la COP 26, leur adhésion à cette coalition, portant à 77 le nombre de pays engagés à ce jour.

Cette dynamique s’inscrit dans les suites de l’Appel de Marseille adopté lors du Congrès Mondial de la Nature en septembre dernier. Au regard de l’urgence climatique, il est aujourd’hui essentiel d’assurer une cohérence entre les politiques de lutte contre le changement climatique et contre l’effondrement de la biodiversité. Le Président de la République l’a rappelé à Marseille : « A chaque fois qu'on recrée de la biodiversité, on apporte une solution au dérèglement climatique ». 

En effet, comme l’a démontré le rapport conjoint de l’IPBES et du GIEC publié en juin dernier, les milieux naturels apportent des solutions efficaces et peu coûteuses pour lutter contre le changement climatique. Les forêts, par exemple, stockent plus ou moins de carbone selon la manière dont elles sont gérées. Les mangroves, et plus généralement les zones humides, en plus de stocker du carbone, rétablissent le cycle naturel de l’eau, en la stockant lorsqu’elle est en excès et en la restituant en période sèche.

La Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples constitue maintenant un groupe de pression important, qui pèsera dans les négociations à venir en vue de l’adoption d’un nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité lors de la COP 15 de la Convention sur la diversité biologique, qui se tiendra du 25 avril au 8 mai 2022 à Kunming (Chine).

Bérangère Abba a porté un message d’ambition et de mobilisation: « Quelques mois seulement après le Congrès mondial pour la Nature de l’UICN tenu à Marseille, à l’approche de la présidence française de l’UE et de la COP15 en Chine, nous devons garder à l’esprit l’absolue nécessité de faire converger les enjeux climat et biodiversité. Nous renforçons ainsi la cohérence de notre action, entre ce que nous mettons en œuvre au niveau national et ce que nous portons à l’international, mais aussi en dégageant dès à présent les moyens dédiés nécessaires au déploiement de nos politiques publiques et à l’accompagnement des pays les plus exposés.»

 

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