Barbara Pompili et Jean-Baptiste Dejabbari ont signé ce jour avec Voies Navigables de France un contrat d'objectifs prévoyant 175 M€ complémentaires de soutien de l'Etat

Le Vendredi 30 avril 2021

Prévue par la loi d’orientation des mobilités, la signature du Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) avec Voies Navigables de France (VNF) est l’occasion pour l’Etat d’affirmer la politique ambitieuse qu’il souhaite mener au cours des 10 prochaines années sur le fluvial en fixant des axes forts de développement et en dotant son opérateur VNF de moyens financiers importants.

Le fluvial est une véritable source de croissance verte pour notre territoire. Il permet de transporter des volumes considérables en générant jusqu’à cinq fois moins d’émissions de CO2, d’oxyde d’azote ou de particules que le transport routier  (1 convoi fluvial de 4 500 tonnes représente 220 camions). C’est un mode de transport sûr, avec un taux d’accidentologie très faible, et sans nuisance permettant de transporter les marchandises au plus près des centres villes.

Le COP est doté de moyens financiers importants et inédits : 220 M€ en 2020, 300 M€ en 2021 (grâce à l’apport de 175 M€ du plan de relance sur 2021-2022). A l’horizon 2030, 3 Mds€ seront consacrés en investissement aux infrastructures fluviales, dont 1,9 Md€ dédiés à la régénération et à la modernisation du réseau, conformément aux priorités sur l'entretien des réseaux existants qui permettent d'assurer les "transports du quotidien". Le COP prévoit d’élaborer une stratégie économique de long terme visant à diversifier les recettes de VNF et développer ses ressources propres.

La voie d’eau est un vecteur d’attractivité économique, culturel et touristique dont le développement comme le maintien nécessite un partenariat fort avec les collectivités locales pour la construction de projets de territoires. Le COP prévoit ainsi l’élaboration, d’ici la fin de l’année 2022, de partenariats avec les collectivités territoriales pour la définition des niveaux de service à assurer sur le réseau à petit gabarit.

Par ailleurs, le COP veille à donner les moyens à VNF d’assurer sa mission de gestion globale de l’eau. Dans le contexte de changement climatique, les voies d’eau jouent un rôle accru en tant qu’espace naturel et vivant, elles constituent une réserve de biodiversité tout en étant dotées d’un potentiel de production d’énergies renouvelables (barrages hydroélectriques et hydroliennes fluviales par exemple).

Enfin, le COP prévoit aussi une modernisation de grande ampleur de la gestion fluviale : téléconduite, automatisation, gestion hydraulique plus fine, innovation, mais surtout verdissement de la flotte : projets de construction de bateaux à hydrogène, développement des bornes électriques à quai, avitaillement en carburants alternatifs). VNF est très soucieux des éventuelles conséquences sociales de cette modernisation et développe des dispositifs pour accompagner les agents dans cette transition.

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