Arrêt de la tranche charbon de la centrale de Gardanne-Meyreuil prévu d’ici 2022 : Signature du document-cadre qui fixe le socle du futur Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire

Le Vendredi 31 janvier 2020

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, s’est rendue hier à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour signer un document-cadre qui fixe le socle du futur Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire, afin d’accompagner la mise à l’arrêt de la tranche à charbon de la centrale de Gardanne-Meyreuil
prévue d’ici 2022.

Le Gouvernement a réuni le Comité de pilotage du Pacte territorial (État, collectivités locales, acteurs économiques), afin d’établir un projet de contrat destiné à assurer une revitalisation rapide du territoire. Le projet sera finalisé d’ici l’été 2020.

« L’État est pleinement mobilisé pour engager, aux côtés de tous les acteurs concernés, un projet économique en accord avec nos objectifs environnementaux dans cet ancien bassin minier de Gardanne. Par ailleurs, la volonté du Gouvernement est de renforcer l’attractivité du Grand port en développant de nouveaux projets économiques pour compenser l’impact de l’arrêt de la tranche à charbon de la centrale de Gardanne-Meyreuil. » a déclaré hier Emmanuelle Wargon lors de son déplacement.

Au cœur de la métropole Aix-Marseille-Provence, ce territoire a vocation à devenir un territoire à énergie positive. Des projets sont d’ores et déjà en préparation dans les secteurs de l’énergie et de la mobilité décarbonées, ainsi que dans la filière du bois et autour de l’économie circulaire.

 

 

Pourquoi fermer les centrales à charbon ?
Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone inscrit dans la loi Énergie-Climat, la France doit réduire fortement ses émissions de gaz à effet de serre : cela passe par la diversification de son mix-énergétique et par la réduction significative de sa production d’électricité d’origine fossile.
Aujourd’hui, le charbon représente 27 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur électrique français alors qu’il ne fournit que 1,2 % de la consommation nationale d’électricité. C’est pourquoi le président de la République s’est engagé, dès sa campagne, à fermer les 4 centrales à charbon encore en activité en France métropolitaine (au Havre en Seine-Maritime, à Cordemais en Loire-Atlantique, à Saint-Avold en Moselle et à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône).
Les dernières centrales de production d’électricité à partir de fioul ont déjà fermé en 2018. Le Gouvernement a pour objectif l’arrêt de celles à base de charbon d’ici à 2022, dans le cadre prévu par la loi énergie climat et le décret du 26 décembre 2019
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