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Le Muséum national d’histoire naturelle : l’excellence française en matière de biodiversité

16 mai 2014 (mis à jour le 20 mai 2014) - Eau et biodiversité
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A l’occasion de la Nuit des Musées 2014, le Muséum national d’histoire naturelle ouvre ses portes samedi 17 mai de 19h à 1h du matin. Retour sur cette institution qui se consacre depuis près de 400 ans à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine.


Crédit photo : Arnaud Bouissou/MEDDE-MLET

Placé sous la tutelle conjointe des ministres de l’Ecologie du Développement durable et de l’Energie et du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Muséum, dispose d’un champ d’action très large. Il étudie le domaine des sciences de la nature et de l’environnement et couvre largement toutes les composantes de la nature : minéraux, végétaux, animaux, micro-organismes, ainsi que le lien entre l’homme et la nature.

Un peu d’histoire

 Cette institution historique a été créée en 1635. A l’origine jardin royal à vocation médicinale et lieu d’enseignement, elle est devenue Muséum d’Histoire naturelle en 1793. Depuis quatre siècles, elle est à la source de découvertes scientifiques majeures en sciences naturelles. Elle s’est développée au fil du temps grâce à de grands esprits. Buffon au XVIIIe siècle, Daubenton, Lamarck, Geoffroy Saint-Hilaire ou encore Cuvier au XIXe siècle ont dispensé un enseignement hors pair, enrichi et étudié les collections et ont eu à cœur de transmettre leurs savoirs au public.

Un partenaire incontournable du ministère

 Le ministère s’appuie sur lui pour répondre aux besoins de connaissance, de gestion de données et d’expertise en matière de patrimoine naturel et de biodiversité. Deux missions essentielles ont ainsi été confiées au Muséum :

  • Il est responsable scientifique de l’inventaire national du patrimoine naturel (incluant la géologie) ainsi que des inventaires locaux et régionaux.
  • Il apporte son appui technique à la mise en œuvre des politiques publiques en faveur de la biodiversité (Natura 2000, Trame Verte et Bleue, expertise sur le frelon asiatique, sur certaines espèces chassées etc.) et est le référent technique de nombreuses conventions internationales relatives à la biodiversité. Le Muséum fournit une expertise reconnue, mobilise et coordonne les compétences scientifiques pour répondre aux engagements européens et internationaux de la France.

Diffusion des connaissances et sciences participatives

 A travers l’enseignement ou les actions de diffusion, le Muséum a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète, via des programmes comme Vigie-Nature ou les herbonautes.

Vigie-Nature, un réseau de citoyens qui fait avancer la science

Programme de sciences participatives ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté, Vigie-Nature est animé par des associations et mis en œuvre grâce à des réseaux d’observateurs volontaires. Initié il y a plus de 20 ans avec le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) créé en 1989, le programme Vigie-Nature s’est renforcé depuis avec le suivi de nouveaux groupes : les papillons, chauves-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes sauvages des villes…. En offrant aux scientifiques des données de terrain essentielles, dans toute la France, les observateurs volontaires participent ainsi à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité ordinaire et sur ses réponses face aux changements globaux(urbanisation,changement climatique…).


Douze sites en France

 Une des particularités du Muséum est de répartir son activité sur 12 sites dans toute la France. Son cœur historique est situé à Paris, au Jardin des Plantes, qui accueille des laboratoires, des galeries d’exposition, une ménagerie ou des lieux d’enseignement. Citons également deux autres lieux parisiens incontournables – actuellement en rénovation –, le Musée de l’Homme et le Parc zoologique de Paris. Mais il reste encore à découvrir dans tout l’Hexagone deux stations marines, un arboretum, un parc zoologique, des jardins botaniques, un chantier de fouilles préhistoriques, des laboratoires… 
 

 Crédit photo Une : Arnaud Bouissou/MEDDE-MLET

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